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𝐍𝐞𝐬𝐬𝐲𝐚 : « 𝐣𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐬 𝐥𝐨𝐢𝐧 𝐝'𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐟𝐚𝐢𝐭𝐞. »



















Demain seras mieux qu'hier...



















N E S S Y A

Il est à peut près 6h, je suis perdu, j'ai froid parce qu'il fait frais et je suis en débardeur en plaine rue, y'a pas de transport rien, mise à par des grandes routes face à moi y'a rien du tout, heureusement y'a des trottoirs, c'est tellement long, je suis fatigué, j'ai mal un peut partout, j'en peut plus, j'ai perdu mon téléphone je ne sais où.

Je me suis assise sur un banc, j'en peut plus il faut que je dorme parce que je vous jure j'en peut plus, au stade où j'en suis, je me suis couché et j'ai fermé les yeux, je peux pas tombé plus bas que maintenant, quand je me suis réveillé le soleil a tapé sur ma geul, je me redresse doucement et me lève, je souffle et continue mon chemin, j'attache mes cheveux.

J'ai du marché des heures et des heureux pour trouver une gare, les gens me regarder bizarrement mais qu'est ce que j'en est a foutre, c'est les premiers à nous regarder mais y'en a aucun près à nous aider, l'être humain est tellement mauvais, moi si je vois quelqu'un pas bien je l'aide sans hésiter faut craindre ‎الله hein. "Ceux et celles qui font la charité et qui ont fait à Dieu un prêt sincère, cela leur sera multiplié et ils auront une généreuse récompense". (Sourate 57, verset 18)

Je monte dans le train et regarde le paysage, je suis épuisé j'en peut plus, je veux qu'une chose rentrer chez moi, je descend du train et marche en direction du métro, je suis à une heure de chez moi, j'entre dans le métro et m'assoit encore des gens qui me regarde, je calcule pas et ferme les yeux.

: excusez-moi ?

Moi : -ouvre les yeux- oui.

: vous saignez ici.

Je regarde là où la balle m'a frôlé et effectivement, je lève mon débardeur un peut et sa saigne de ouf, y'a du sang sec aussi, je comprend mieux pourquoi je me sens faible depuis, elle me temps un mouchoir mouillé, j'essuie et pose le mouchoir sec dessus.

: tenez un pansement, sa devrai faire l'affaire.

Moi : merci beaucoup.

: y'a pas de quoi, vous êtes loins encore ?

Moi : un peut mais c'est déjà beaucoup se que vous avez fait pour moi, Jazak Allahu Khayran In ShAa الله qu'Allah te récompense par un bien.

: Wa anta Jazak Allahu Kahyran qu'Allah te récompense par un bien aussi.

Je lui sourit et sort du métro, j'ai fait je ne sais combien de temps dans les transports, j'arrive enfin ! Mais le problème c'est que je suis encore loin, je marche, c'est la seul chose que je peut faire de toute façon, j'ai la main posée sur ma taille qui me fait tellement mal, je m'arrête et vomi, sa me fait encore plus mal, j'essuie les quelques larmes qui coulent le long de mes joues, je souhait a personne de vivre sa, je passe devant la cité de Nahïl, je m'arrête et soupire, depuis la dernière fois je suis pas revenue mais là j'ai pas le choix, j'habite encore plus loins et je suis énormément épuisée.

J'entre par derrière et m'appuie contre un mure, je lève mon débardeur et retire le pansement remplis de sang, je pose ma main dessus pour arrêter le plus possible le sang, je marche avec difficulté, je croise l'un des gars qui m'a frappé, il s'approche de moi.

: sa ta pas suffie la dernière fois ?

Je le bouscule et m'en vais, je sens un coup sur mon dos qui m'éjecte en avant, ma blessure gratte le sol, je vous jure que tellement j'avais mal, j'étais énervé, j'avais la haine contre tout, je me suis levé et je lui est envoyé mon poing dans sa geul, a se moment j'ai oublié tout ce qui se passait, j'en avais marre qu'on frappe tout le temps, je sais me défendre surtout que là il est tout seul, visiblement l'effet de groupe fait pousser des couilles. Je sens quelqu'un d'autre m'envoyer des coups.

: LÂCHER LA !!!

: JE VOUS EST DIT QUOI PUTAIN !

Je me redresse et m'appuie contre le mure et sur moment j'ai pas fait attention à ma blessure, j'ai les mains rempli de mon propre sang, je lève les yeux, Abdel et Nahïl, Abdel s'approche de moi et me porte.

Abdel : tu saigne d'où ?

Je lui montre avec ma main toute tremblante, je ferme les yeux, je savais que j'allais pas m'évanouir mais j'étais quand même faible pour faire quoi que se soit, il m'allonge à l'arrière et démarre, y'avais Nahïl aussi, j'ai tellement mal, je suis tellement pas bien que j'arrive même pas à pleurer, je me demande juste pourquoi moi, pour la 100eme fois je suis une femme banale ! Qui demande rien a personne.


On est vite arrivé à la cité, je voulais marché toute seul, Abdel me tenais juste au cas ou, on monte dans l'ascenseur, j'ai pas envie de me regarder flemme, je sais déjà que je suis horrible, la porte s'ouvre sur mon père, je me laisse tomber dans ses bras, il me porte et me dépose le canapé, à peine couché que j'ai fermé les yeux du à la fatigue, je sais que y'avais tout le monde mais j'ai pas pu me retenir de dormir.

Je me suis réveillé à cause des cries de mon père, j'ai gardé les yeux fermer j'étais encore fatigué.


Papa : J'EN EST RIEN A FOUTRE ! LA PROCHAINE FOIS QUE MA FILLE EST MÊLE À UN TRUC QUI VOUS CONCERNE C'EST MOI QUI VOUS TUE C'EST BON ?! Je le veux en face de moi se chien, sa fait deux fois qu'on frappe ma fille, vous attendez quoi ?! Quel meurt ! Vous voulez la tuer enfaite ?! Retrouvez le c'est mieux pour vous.

D'accord je me suis rendormi parce que je supportais plus tout ça.


















A suivre...

𝑁𝑒𝑠𝑠𝑦𝑎 : 𝑗𝑒 𝑡'𝑎𝑖𝑚𝑒 𝑎̀ 𝑙'𝑖𝑚𝑝𝑎𝑟𝑓𝑎𝑖𝑡.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant