Prologue - Percée

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Allongé sur mon lit, je fumais ma cigarette en fixant la tache sur mon plafond blanc. D'où provenait elle? D'aussi loin que je m'en souvienne elle avait toujours été là. Je sentis quelque chose se blottir contre moi. Je tournai la tête et vis un machin blond à poitrine. Une fille. Il est vrai que je l'avais ramenée la veille avant de la, excusez moi du langage, baiser. Et à y regarder de plus près, j'avais l'impression de l'avoir déjà vu... Elle était sûrement de mon lycée. Que faire maintenant que j'avais « tiré mon coups » ? Car, voyez vous, l'inconvénient de ramener quelqu'un chez soi était qu'on ne pouvait pas se barrer en douce après l'acte. De plus on était dans le même lycée et elle irait sûrement me faire un scandale... ou se vanter d'avoir coucher avec moi et elle inventera une histoire où je ne voulais pas sortir avec elle parce que blablabla, les femmes sont très douées pour ce genre de connerie. Cette histoire m'exaspérant déjà, je pris la décision de la réveiller très délicatement : en la poussant du lit. Elle s'écrasa au sol telle une merde et dans mon extrême gentillesse, je l'aidai en l'attrapant par le bras pour la tirer brutalement dans le couloir. Elle se débâti violemment jusqu'à que je la lâche pour lui lancer ses affaires à la gueule.

« Habille toi et barre toi.

-CONNARD !

-Je sais merci. »

Je fermai la porte de ma chambre et poussai un soupir. Je ne comprenais pas les personnes qui n'appréciaient pas ce genre de relation, non pas celle où on se fait virer de tel manière dés le matin, faut pas abuser je suis pas maso non plus! Mais celle sans lendemain. Il est vrai que je n'avais jamais aimé, mais pour moi c'était un sentiment absurde crée par la société pour mieux nous contrôler : on peut aimer un kebab comme aimer jouer à un sport quelconque mais aimer une personne non. Alors oui, d'un certain point de vu, on peut dire que je suis un connard qui joue avec les filles. Elles ne m'ont jamais vraiment attirer de toute façon. Pas que je sois gay, loin de là, mais elles sont tellement fausses et superficielles qu'elles ne m'intéressent pas vraiment.

J'entendis une multitude de nom d'oiseau, puis la porte claqua. Elle était partie. Enfin. C'était quoi le nom de cette greluche au faite ? Ne trouvant pas la réponse, je me dirigeai vers la salle de bain et pris une douche rapide.

Habillé d'un caleçon et me séchant les cheveux avec une serviette, mon cerveau fit ''tilt''. Quel heure était-il ? On était Lundi tout de même... je retournai dans ma chambre et pris mon portable, 7 heure 14. J'avais loupé mon bus, comme tous les matins. Mais comme j'ai une moto, je m'en fiche un peu -oui parce que j'ai une moto, vous pouvez le dire je suis un pourris gaté-. Non, le plus étonnant était que ça faisait des années que je ne m'étais pas levé aussi tôt, je n'allais jamais en cours la première heure : 7h45 c'est trop tôt pour que mon cerveau se mette en marche ! L'envie de me recoucher me repris soudainement. Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu mon prof d'anglais quand même... C'est avec une détermination sans pareil que je finis de me préparer, attrapa mon sac pour mettre quelques affaires dedans et ferma la porte de chez moi. Je sorti ma moto du garage, mis mon casque et fonça.

Environ cinq minutes plus tard j'arrivais devant le lycée, en voiture ou en bus j'aurai mis une vingtaine de minutes. Pendant que j'accrochais la chaine qui me servait d'antivol, j'entendis la première sonnerie, il devait être 40. Je suis à l'heure c'est un miracle! Le pion à la grille me regarda avec des yeux exorbités : je vous l'ai dit ce n'est que très rarement que je trouve la foi d'aller en cours dès la première heure.

Je mis le pied dans ma salle quand la deuxième sonnerie retentis. Le prof, M. Decouna, qui était en train de refermer la porte, releva la tête vers moi, l'air surpris.

« M. Miller nous ferait il l'honneur de sa présence ? »

C'est avec un immense sourire et l'intention de me venger de toutes ces années de souffrance avec cette même putain phrase qui fut mon instrument de torture dans casiment tout les cours d'anglais de ce prof, que je lui répondis:

« In english please. »

Avant d'aller m'asseoir à coté de mon meilleur ami, Neal Cooper, qui lui même avait son royale fessier d'anglais pausé sur une chaise au milieu de la ranger de gauche.

« Le grand Percée se serai t-il souvenu qu'il avait un bac à la fin de l'année?

- La ferme la Reine d'Angleterre.»

Il ricana bêtement au surnom que je lui donnais souvent au du de ses origines anglaise, et pendant que le prof faisait l'appel -en ne manquant pas de faire une remarque quand il passa sur mon nom- je regardais autour de moi, redécouvrant cette salle de classe. Elle n'avait rien d'exceptionnelle, des murs plus ou moins blancs des panneaux en lièges sur les cotés, en fasse de moi un tableau craie d'un coté et veleda sur les battants refermables de l'autre, une armoire dans mon dos... un détail attirait cependant mon attention... c'était qui ce mec au fond à droite ? Je donnai amoureusement un violent coup de coude dans les côtes de mon voisin pour lui pauser la question. Après qu'il m'ai rendu mon coup -l'amour vache mes amis, l'amour vache!-, il haussa simplement les épaules.

« Un nouveau »

Mh.. Je le fixais. Oui je sais je peux être flippant. Au bout de quelque instant, il du le sentir et me regarda. Ses yeux verts pommes plongèrent dans le bleu anthracite des miens. J'y vis passer une lueur étrange qui me fit frisonner. Je le sens pas ce mec.

LustOù les histoires vivent. Découvrez maintenant