Chapitre 4 : Le début de la vérité

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Je restais seule dans la demeure, toujours animé par la musique qui tapait dans mes oreilles, mes yeux parcouraient l'ensemble des éléments présents autour de moi, ils cherchaient des réponses à mes questions, pourquoi Nobara me parlait de travail ? Qui était « F » ? Et surtout, où est-ce que je suis ?

L'absence de ma colocataire me laissait le temps de regarder dans chaque meubles, chaque tiroir disposaient dans l'entièreté du bâtiment. Des papiers publicitaires, des revues de modes, des lettres d'amour, et, une lettre où dessus, servant de fermeture à celle-ci, était présent un sceau en cire pourpre, avec le même « F » que celui de nos bras. L'enveloppe, à mon plus grand soulagement était déjà ouverte me permettant de prendre le mot à l'intérieur, mes yeux suivaient l'écriture princière parfaitement écrite à la plume et à l'entre noire :

« Mes chères Madames, l'heure des retrouvailles remplir mon cœur de chaleur, je serait ravis de savoir comment se sont passés vos quelques semaines de repos, afin de nous retrouver et de pouvoir discuter dans les meilleures conditions, je vous invite toutes à mon habituel buffet dînatoire ce soir même à 20h, j'espère vous y retrouver toutes,
Je vous embrasse,
T. Fushiguro »

Fushiguro, comme la banques de la ville à côté de chez moi ?

Le message me laissait perplexe, et si je m'étais retrouvée dans une association des plus grands milliardaires, non, ça n'explique pas le nombres incroyables de filles qu'il y avait juste avant. Mes les hommes du rez-de-chaussée, et si c'était ça ?

Je mourrais d'envie de savoir, mais et si me rendre à se rendez-vous me mettez en danger ? Tant pis, j'y suis déjà de toutes façons.

Je gardais ma robe de soirée sur moi, me parfumais juste un minimum et sortis de la maison, je suppose que je dois laisser la maison comme elle est, si quelque chose se passe c'est pas ma faute, Nobara n'avait qu'à me dire quoi faire. Je ensuite le chemin qui menait à la maison centrale, qui pour moi, était l'endroit où devait sûrement ce tenir la réception.

La nuit était tombée depuis quelques minutes, l'aire se rafraîchissait, me faisant frissonner en même temps.

- J'aurais dû prendre de quoi me couvrir je vais attraper froid.

Je sentis une veste se poser sur mes épaules, je lâchais un petit sursaut et me retournais aussitôt, devant moi se trouvait un grand homme musclé avec des cheveux noirs mi-long atteignant ses oreilles. Il me regardait droit dans les yeux, les miens étaient plongés dans les siens, ils étaient d'un vert émeraudes étincelant, se fins yeux étaient légèrement recouverts par ses cheveux. Il me souriait. Je pus apercevoir une cicatrice acérée sur le côté droit de sa bouche juste au bord de ses lèvres.

- J'aimerai pas que tu attrapes froid. Il me dit calmement.
- Euh, merci. J'hésite à répondre.

Le grand homme se plaça à ma droite et me proposa son coude, m'invitant à le suivre, je plaçais mon bras autour du siens et suivais ses pas. Son parfum exotique remontait à mes narines, je pris le temps de regarder discrètement l'homme à ma droite, ses habits semblaient coûteux et distingués, il portait des derbies noir cirés, un pantalon de costume noir assortis à la veste posée sur mes épaules et une chemise pourpre assortie à ma robe en velours.

Nous marchions à travers les demeures et les plantes de décorations installées par-ci par-là. Dans un silence uniquement coupé du bruit de nos pas sur le macadam. A mis chemin, mon escorte sortait son téléphone de sa poche, je m'efforçais de ne pas regarder, il semblait répondre à un message.

- Quel est le nom de ma charmante rencontre ? Il me demanda en me sortant de mes pensées.
- Rin Satoshi. Je répondais calmement. Et vous ? Je retournais la question.
- Une simple coïncidence. Il souriait.

Comment ça une simple coïncidence ? Il refuse de me dire son nom où il a peur de me le dire ? Cette conversation fit revenir ce sentiment de malaise et se stresse incapable de lâcher mon estomac.

Mon accompagnant s'arrêta devant un petit palace ouvert sur une entrée où, au sol, il y avait toujours ce même tapis pourpre présent dans « ma maison ».

- C'est ici que je vous laisse.

Je le regardais s'éloigner vers un escalier à la droite de l'entrée se trouvant devant moi. Je restais là silencieuse et immobile.

Et merde, il a oublié sa veste...

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Qu'est-ce que j'aime écrire cette ff 🌝

J'espère toujours qu'elle vous plaît.

Zoubi zoubi

Yunolili

𝙻'𝚎𝚗𝚏𝚎𝚛 𝚍𝚞 𝚙𝚊𝚛𝚊𝚍𝚒𝚜. (Toji x oc)Where stories live. Discover now