Chapitre 17 : il est temps de partir.

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Je suis partie aussi vite que j'étais venue, en le laissant en plan dans son bureau, sans la moindre empathie. Très vite je me suis dirigée vers ma maison pour y rassembler le peu d'affaire qui m'appartient, j'ai tout mis dans un sac que j'ai trouvé à mon arrivée dans la garde-robe.

J'ai enfilé une tenue confortable et discrète pour ne pas me faire repérer, j'avais l'impression que je m'apprêtais à faire un cambriolage, une grande montée d'adrénaline a parcouru mon échine, je sentais mon cœur battre à pleine vitesse. J'étais prête à partir.

Le plus dur n'allais pas être la sortie d'ici, mais bien au dessus, je serai une jeune femme seule qui se balade la nuit dans des petites rues histoire de ne pas se faire remarquer. Mais j'y ai repensé encore et encore, et finalement j'arrivais sans cesse à la même conclusion : c'était ce soir ou jamais. Les conditions étaient parfaites, ma colocataire était absente (on se demande bien pourquoi) et il faisait nuit donc pour les nombreux agents de service, j'étais juste un prostituée qui partait travailler.

Dans le doute j'ai quand même laissé quelques affaires personnelle sans importance pour faire croire que j'ai passé la nuit avec un client. Même si la vérité finirai bien par remonter à la surface, le temps que ça arrive je ne serai déjà plus là.

J'ai directement pris le chemin du portail avant en direction de la sortie, et de la liberté, au final, j'étais venue ici par simple curiosité et pour m'amuser et je ressors avec un tatouage, des affaires de prostituée et j'ai couché avec un homme que je connais à peine, ma mère serait bien déçu de moi.

J'étais totalement dans mes pensées quand j'ai passé le portail et que je me suis aventurée à l'extérieur, en disant un dernier adieu à ce lieu bizarre. Comme prévu, aucuns garde ne m'a suivis ni questionné.

J'ai emprunté le plus de rues possible afin de ne croiser ni ma colocataire ni une autre de mes « collègues » je portais sur le moment un débardeur noir ainsi qu'un pantalon cargo vert kakis et des jordans noires et blanches, bien sûr avec un sac-à-dos où j'avais pu mettre toutes mes affaires.

Sans surprises, on m'a sifflé à plusieurs reprises et accosté pour je cite « passer un bon moment » si ils savaient d'où je sortais ils seraient certainement en train de s'étouffer de rire. Mais le plus glauque dans tout ça, c'est qu'un homme m'a suivi durant une grande partie de mon trajet mais il a disparu une fois que j'ai emprunté une autre ruelle.

Je me dirigeais vers mon ancien lieu de travail, mon premier job d'étudiante, c'était un fleuriste où j'étais devenue très amie avec la patronne, je sais que de là je pourrai me diriger vers mon appartement, il n'étais qu'à une dizaine de minutes à pied.

Je restais sur mes gardes quand je suis arrivée sur la grande place où il y avait le fleuriste, en effet, c'était l'endroit idéal pour se faire accoster par des gens chelou et où se faire voler ses affaires.

De là, j'ai aussitôt pris le chemin de chez moi, rien que penser à mon lit, mon chez moi me redonné le sourire, j'avais un peu hâte en réalité de rentrer chez moi, j'avais arrêté de compter le nombre de semaines que j'ai passé là bas.

Quand je suis arrivé devant mon immeuble, j'ai accéléré le pas pour me retrouver devant ma porte, de mon appartement. Rien ne pourrai décrire ce que je ressentais en ce moment même. J'étais surexcitée. J'ai aussi vite sortie les clefs de ma poche et suis rentrée chez moi. Rien avait bougé pendant mon absence, tout était comme avant que je parte à cette soirée, même la tasse de chocolat chaud que j'avais déposé dans l'évier était toujours au même endroit.

23h sonna, je me trouvais en pyjama dans mon canapé, téléphone fixe en main, j'allais appelé ma mère pour lui donner des nouvelles, je savais déjà sa réaction, c'est pour ça que je n'allais pas lui dire toute la vérité et je sais que je ne lui dirai jamais. J'allais aussi appelé quelques amies qui m'avaient appelé.

J'ai dû passé au moins une heure et demi au téléphone à essayé de trouver un bon scénario à ma mère et à raconter tout ce qu'il c'était passé à ma meilleur amie. Cela m'a permis de me remémorer tout ce que j'ai vécu, et c'est là que je me suis rendu compte que Toji sera sûrement le meilleur coup j'aurai eu de toute ma vie, et c'est bien la seule chose que je regretterai. Mais toute bonne chose a une fin.

Après avoir raccroché, je me suis enroulé dans ma couette et me suis endormi aussi vite que possible, en passant une nuit dans mon vrai lit pour la première fois depuis trop longtemps.


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un chapitre pas très intéressant mais le prochain sera beaucoup mieux, j'en dis pas plus 🌝

merci à vous tous de lire ma fanfiction :3

bonne nuit

𝙻'𝚎𝚗𝚏𝚎𝚛 𝚍𝚞 𝚙𝚊𝚛𝚊𝚍𝚒𝚜. (Toji x oc)Where stories live. Discover now