Un Amour Impossible

Chapitre 7 : Le plan d'action !

   Avec une rage surdimensionnée, monsieur Gueye quitta le salon avec son pistolet à la main. Horrifiée par la réaction de son père, Ana regarda Papo avec des yeux accusateurs. Elle connaissait bien son père, elle savait et avait même prédis qu’il allait réagir avec virulence lorsqu’il s’aura la vérité.

Elle reprocha à Papo d’avoir balancée la vérité à son père :

— Wakhone nala gaïndé gou dégoul diatt leu, lorsqu’il est en colère il devient un lion indomptable dit-elle avant de courir après son père pour le dissuader de commettre l’irréparable.

Aussi surpris par la réaction de monsieur Gueye, Papo resta de marbre pendant un vif moment. Il ne regrettait pas d’avoir révélé la vérité, mais il n’approuvait pas la réaction de monsieur Gueye. Dans un mouvement brusque, il enjamba le pas pour prêter main forte à Ana afin de dissuader monsieur Gueye.

…Un amour impossible……

   Fou de rage dans la cours de la maison, monsieur Gueye cria au gardien pour qu’il ouvre la porte du garage. Celui-ci affolé par le ton grondeur de son patron, exécuta sur le champ. Monsieur Gueye entra dans sa grosse bagnole et démarra.

Alors que la voiture sortait du garage, Ana, après quelques pas de course, vint se dresser sur son passage tout en criant :

— Pour que tu fasses cela Papa, il faudrait d’abord que tu me passes sur le corps.

Malgré sa rage débordante, monsieur Gueye avait su, à temps, arrêter la voiture pour ne pas percuter sa fille.

— Ôtes toi de là ma fille cria-t-il.

Aussi déterminée que jamais, à dissuader son père, Ana persista :

— Si tu le tues, tu te retrouveras en prison papa et il n’en vaut pas la peine.

Toujours dans sa voiture, monsieur Gueye semblait prendre les conseils de sa fille d’une oreille. Papo vint prêter à Ana main forte :

— Ne faites pas cela monsieur, écoutez votre fille dit-il. Abandonnez ce dessein de tuer Thierno.

— Oui papa écoute nous renchérit Ana.

— Si vous tuez Thierno, vous irez au bagne balança Papo. Descendez de ce véhicule et discutons calmement pour trouver une solution. 

Un peu dubitatif du choix à faire, monsieur Gueye resta terne un petit moment avant d’ouvrir la porte de la bagnole.

Ana et Papo satisfais de leur stratégie, libérèrent concomitamment un souffle de soulagement. Le vieil homme descendit du véhicule, sa fille vint vers lui et lui dit :

— Viens à l’intérieur nous allons discuter calmement.

  Le gardant avec des yeux piteux, son père acquiesça en retournant à l’intérieur du domicile. Ana et Papo le suivirent pas à pas.

…Un amour impossible……

   Une fois à l’intérieur, monsieur Gueye semblait un peu plus calme. La colère qu’il éprouvait descendis d’un cran, elle n’était plus la même qu’autrefois. Cette fois, il était en colère parce que sa fille ne lui avait rien dit à ce propos. Il n’avait pu s’empêcher de la lui dire :

— Ma fille, je suis qu’à même déçu que tu m’es cachée tout cela.

— Je suis désolé papa, je savais que tu allais mal le prendre, c’est pourquoi j’ai voulus rien te dire.

Comme s’il s’était rendu compte de sa propre réaction, monsieur Gueye semblait admettre que sa fille ait raison de ne rien lui dire. Il prit une petite pause avant de revenir au véritable problème. Il questionna :