Chapitre 8 : Papo le cambrioleur !

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En quittant le domicile des gueyènes, Papo décida d'abord de passer chez lui pour s'approvisionner en outils. Ces derniers allaient lui permettre de mener à bien sa mission. Il entra dans sa chambre, changea ses habits pour porter d'autres plus souples et adaptés à cette mission.

...Un amour impossible.....

Il était presque 00 heures, Thierno était toujours éveillé. Il travaillait toujours un peu dans ses dossiers avant de se coucher. Seulement cette fois, il semblait un peu plus fatigué que d'habitude, sans doute épuisé par les coups encaissés lors de la bagarre avec Papo un peu plus tôt dans la journée.

Se posant la question à savoir pourquoi Ana n'était pas encore rentrée, il décida de l'appeler par devoir de mari. Il lança l'appel :

— Qu'est-ce que tu me veux ? demanda Ana en répondant au téléphone.

— Pourquoi tu n'es pas encore rentrée de chez ton père ? dit Thierno.

— Fiche moi la paix tu veux.

— J'espère qu'il t'a donné une bonne paire de gifle pour ce que tu as fait.

— Détrompes toi, mon père ne lèverait jamais sur moi la main, contrairement à toi le violent.

— Ma sévérité n'est que le résultat de ton comportement envers moi, je suis ton mari et tu me dois le respect.

— Du respect ? Tu oses me parler de respect ? Et bien tu ne le mérite pas, un homme violent ne le mérite pas, un homme infidèle ne le mérite pas.

— J'attends que tu rentres, à ton retour tu me diras le contraire.

— Et bien, tu ne me mettras pas la main dessus. Il est tard et je vais passer la nuit chez mon père. Dors bien ! dit Ana avant de raccrocher le téléphone.

Aussi agacé que jamais, Thierno ravala son amertume, cette fois sa femme avait gagné.

Il éteignit son ordinateur, le mit dans son sac et le déposa sur sa table de travail ; Puis, il posa son téléphone portable sur la commode. Avec nonchalance, il déplia la couverture sur le lit, se coucha et se couvrit tout en espérant s'endormir très vite après une dure journée.

....Un amour impossible....

À l'extérieur, Papo venait d'arriver. Il se gara un peu plus loin pour ne pas éveiller les soupçons. Il descendit et marcha vers l'immeuble.

Une fois en bas de l'immeuble, il décida de patienter encore un peu plus pour que le sommeil de Thierno puisse s'approfondir. Une petite dose de frayeur l'envahissait ; il n'avait jamais volé ou cambrioler de sa vie et pourtant il s'était proposé de le faire pour libérer la femme qu'il aimait. Son cœur pulsait dans sa poitrine, mais l'amour lui avait rendu le courage. Celui que l'on a en agissant même en ayant peur.

Las de patienté, Papo regarda sa montre, il était 2 heures du matin ; il était plus précisément 2 heures 11 minutes. Un bon bout de temps s'était écoulé. Il jugea qu'il était temps de débuter son cambriolage. Il s'encagoula à la manière des braqueurs de banques.

Papo vint jusque devant de l'immeuble. Ce dernier était un bâtiment imposant de cinq étages. Il s'approcha, le concierge était là, mais il s'était endormi. Il s'infiltra doucement dans l'immeuble en marchant sur la pointe des pieds. Une fois à l'intérieur, il grimpa les escaliers jusqu'au deuxième étage où se trouvait l'appartement.

Devant la porte, il sortit le pied de biche qui est un matériel de menuiserie et de maçonnerie. Ana l'avait proposé de prendre sa clé, mais il avait refusé pour ne pas éveiller des soupçons. Il avait pris ce pied de biche pour ouvrir la porte de l'appartement.

Il introduit le pied de biche entre la porte et le mur pour atteindre la serrure. Il le pousa, à l'autre sens de l'aiguille d'une montre, doucement à deux reprises et la porte s'ouvrit. Il la poussa avec délicatesse et s'infiltra à l'intérieur de l'appartement.

Celui-ci était composé de deux chambres et d'un salon. Papo ne savais pas dans laquelle de ces pièces était Thierno. Il ouvrit doucement la première pièce, celle qui était à sa gauche, c'était le salon ; puis la suivante, il n'y avait personne. Il ne restait que la dernière et Thierno devait s'y trouver. Il serra la poigné de la porte et la poussa doucement, la porte n'était pas fermée. La chambre n'était pas obscure, il y avait une lumière tamisée. Thierno était là dans un sommeil profond en train de ronfler.

En un coup d'œil, Papo repéra le téléphone portable sur la commode. Il marcha doucement et le prit, il restait encore l'ordinateur. Il traîna un regard baladeur de 360 degrés, mais ne trouva rien. De l'autre côté du lit, il vit le sac posé sur la table de travail alors il se dit que l'ordinateur devait s'y trouver.

Alors qu'il contournait le lit pour passer de l'autre côté, Thierno bougea et se retourna sur le lit avant de continuer à s'endormir. Papo laissa un ouf de soulagement et continua doucement jusqu'à la table avant de commencer à ouvrir le sac. Malgré qu'il le faisait avec précaution, le bruit du fermeture se laissa entendre et réveilla Thierno.

Avec stupéfaction, Thierno vit le cambrioleur. Il se leva pour intervenir, mais Papo lui donna un violent coup de poing avant de s'enfuir avec l'ordinateur et le téléphone.

Tombé au sol après ce coup reçu, Thierno se releva, prit son pistolet dans le tiroir et suivit le cambrioleur. Il l'aperçut en train de descendre les escaliers. Il tira deux coups de revolver, mais il rata sa cible.

Dehors, à proximité de l'immeuble passait une voiture de police, sans doute elle était en patrouille nocturne. Les deux policiers se trouvant à l'intérieur entendirent les deux coups de fusil. Ils se précipitèrent sur les lieux en allumant la sirène et le giropharrd de leur véhicule.

Se réveillant à peine de son sommeil après les tirs, le concierge se fit semer par Papo. Mais au même moment la voiture de police arrivait devant l'immeuble. Ayant aperçu les flics avec leur voiture, Papo augmenta sa vitesse de course. Sans tarder, la voiture de police se lança à ses trousses ...

À suivre...

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