Chapitre 5

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Bisous

Le repas fut gênant, autant dire que InSoon avait raconté ce qu'elle avait vu à EunJung, et qu'elles ont posés des questions, plus gênantes les unes que les autres.
Alors, bien vite, les deux garçons étaient montés dans la chambre de Jisung, Felix gonflant tant bien que mal le matelas gonflable.

« Putain mais sérieusement, comment t'as pus paumer la pompe à gonfler ?! »

Jisung sourit innocemment, répétant qu'il n'avait pas fait exprès.
Felix se vidait les poumons en tentant tant bien que mal de gonfler ce foutu matelas, et cria de joie lorsqu'il eut finit.

Soudain, Jisung le regarda, un sourire innocent au visage. Il sortit alors quelque chose de son dos, et Felix vira au rouge, énervé:

« Putain mais tu te fous de ma gueule ?! Yah Han Jisung ! »

Effectivement, le cadet tenait la fameuse pompe dans ses mains, son sourire toujours innocent collé au visage avait viré à un sourire sadique.

Felix lui sauta dessus, avant d'attraper ses joues de ses mains, et de les tirer fortement.

« Je vais te tuer, c'est ta dernière heure, Han Jisung. »

Mais il ne put pas parler plus longtemps, Jisung s'empara de ses lèvres, l'embrassant cette fois-ci avec fougue. Felix eut du mal à comprendre ce qu'il se passait, mais lorsqu'il comprit, il suivit le baiser et y répondit.

Lorsque l'échange se termina, Felix sourit de toutes ses dents:

« Finalement, c'est toi qui me supplie à genoux, les rôles ont changés, face d'écureuil ? »

Jisung leva un sourcil, avant de pousser Felix sur le lit afin de se placer au dessus de lui, pour le surplomber.

« Effectivement, les rôles ont changés, poussin. »

Felix rougit, totalement prit au dépourvu, et Jisung vint l'embrasser à nouveau, et cette fois-ci, il lui mordit la lèvre fortement. Felix gémit dû au mal, et Jisung le regarda, souriant.

« Putain mais t'es un animal ou quoi ?! Je saigne... »

Jisung plaça une main aux cheveux de Felix, et il les déplaça doucement sur le côté.

« Felix, c'est quand que tu remets une jupe ? Je te trouvais mignon, avec. Tu n'en mets plus... »

Felix rougit, détournant le regard;

« C'est juste que... j'ai l'impression qu'on va me juger, au lycée, plus qu'au collège, si j'en porte une. »

Jisung leva un sourcil, avant de l'embrasser, doucement. Felix répondit instantanément à l'échange, et lorsque Jisung se décala, il passa à nouveau une main dans les cheveux de l'australien.

« J'aimerais que tu en portes une, lundi. C'est la demande de ton ennemi, tu te dois de le faire. »

Felix porta ses mains aux joues de Jisung tout en les tirant doucement.

« D'accord, si c'est la personne que je déteste le plus au monde qui me le demande... »

Il l'embrassa par la suite, et Jisung sourit, répondant doucement au baisé.
Ils ne se demandaient pas si c'était bizarre.
Ils ne se demandaient pas si leur statue de « pire ennemi » changeait.

C'est comme lorsqu'ils se tiraient les joues: une marque d'affection.
Lorsqu'ils s'embrassaient, désormais, c'était une marque d'affection, et ça ne changeait pas leur statut.
C'était un nouveau truc à eux, et rien qu'à eux.

Doucement, Jisung se décala, et il sourit en voyant les joues rougies de Felix, puis il regarda longuement les lèvres rosies de celui-ci.

« Je suis fier de l'effet que je te fais. Tu feras attention, il te reste de la bave au coin de ta lèvre. »

Felix écarquilla les yeux et passa sa main sur ses lèvres, embarrassé.

« Crois pas que c'est grâce à toi. »

Et Jisung lui attrapa la main d'un geste doux, avant de la décaler et de lécher le côté des lèvres de Felix, qui sursauta au contacte de la langue du plus âgé d'un jour.

Felix se décala par la suite et il se leva, l'air de rien. Il commença à faire son lit, et s'énerva contre la personne détestée:

« Yah, face d'écureuil ! »

Il remarqua que celui-ci avait totalement disparu. Il souffla;

« Pour embrasser et glander, t'es là. Mais quand il faut se bouger le cul pour m'aider tu disparais. »

Il tenta donc de faire son lit, tant bien que mal, puis, il s'empara du bureau de Jisung.

Il s'assit à celui-ci et posa ses affaires dessus. Il sortit ses devoirs et ses révisions, ainsi que ses fameux surligneurs.

La porte s'ouvrît d'un coup en trombe sur Jisung, maintenant habillé de son pyjama:

« Felix ! Jeongin m'as dit un truc, d'ailleurs. »

Le dit Felix n'entendît pas son aîné d'un jour, et ne l'avait d'ailleurs même pas entendu rentrer, ses écouteurs branchés à son téléphone, la musique à fond, en pleine révisions.

Jisung sourit sadiquement à cette vue. Il approcha son cadet d'un jour sur la pointe des pieds, et lorsqu'il atteint le dos de celui-ci, il le tourna d'un coup avant de lui tirer les joues. Il l'embrassa ensuite chastement.

Felix jura, retirant ses écouteurs.

« Putain, fils de- ! Tu m'as fais peur. »

Jisung eut un grand sourire avant de lui tirer encore plus fort ses joues, une plainte sortit de la bouche de Felix, qui râla:

« Lâche-moi ou tu verras les enfers, maudit écureuil ! »

Il approcha par la suite ses petits doigts et tira à son tour les joues de Jisung.

Les mères de Jisung entrèrent et InSoon souffla:

« Bon sang, encore entrain de se battre ces deux là. Moi qui pensais que vous vous aimiez bien, finalement... »

Felix et Jisung crièrent synchroniquement:

« Jamais ! Je le déteste ! »

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