OS Spécial St-Valentin

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PDV Gabi:

Comment est-ce que j'en suis arrivé à ça? J'ai perdu un pari contre Aitor et maintenant je suis pris à faire tout ce qu'il veut pour toute une journée...

- Prépare toi, car demain est LA journée!-

J'ai envie de jeter mon portable à travers ma chambre. Pourquoi le jour de la St-Valentin!? Il aurait pu choisir n'importe quel jour, alors pourquoi lui!?

*****

- Gabi! Il y a un de tes amis a la porte!

- Hein?

Je vais dans l'entrée pour voir qui est-ce et, sans grande surprise, c'est mon bourreau de la journée...

Le mécontentement devait se lire sur mon visage puisqu'il ne manqua pas de s'expliquer avec sont petit sourire moqueur en coin.

- Je voulais m'assurer que tu ne te defilerais pas.

- Aucun risque si tu me colles autant au semelles...

- C'est parfait alors.

Ce sourire... ce stupide sourire satisfait... y m'énerve. Je suis persuadé qu'il m'obligera à faire tout et n'importe quoi qui pourrait m'humilier...

Je prends ma tartine et me la fourre dans la bouche de sorte à avoir les deux mains libres pour finir de faire mon sac. Je finis par sortir dehors, la tartine a moitié entamée et les mains dans les poches.

- Tu fais souvent ce truc là?

- Tout les matins pourquoi?

Il avait un air amusé, mais pas du genre à se moquer. Ça m'a surpris.

Le chemin se fait sans accro, comme si j'avais été seul. Je trouve ça suspect. Il n'a rien dit de tout le trajet. Il s'est contenté d'afficher une mine comblée...

Il m'arrête dans l'entrée en retenant ma manche. C'est parti! Je me demande ce qu'il va bien pouvoir me demander.

- Gabi... j'aimerais que tu sois mon Valentin... pour la journée...

- C'est une mauvaise blague?

- Même si s'en est une, tu peux pas refuser.

Il a raison et ça m'énerve. J'aime pas que l'on joue avec mes sentiments. Jouer les Valentin ça veut dire que l'on va passer la journée ensemble. La journée des amoureux. Je me sens déjà un peu mal...

- D'accord...

Ses yeux se mettent à pétiller alors qu'il me prend la main et m'entraîne vers l'établissement. Il me conduit même jusqu'à ma classe.

- Tu m'attends ici après les cours du matin. Je viendrai te chercher, on mangera ensemble tout à l'heure.

- D'accord...

*****

- J'y crois pas! J'ai pas mon bento!

Les autres se mirent à rigoler alors qu'ils découvraient tous les uns après les autres les bentos que leur compagnon avait préparé. Une petite tradition de St Valentin qui c'est développé dans l'équipe.

- Il est où Aitor? Il ne tenait pas à ce que vous mangiez ensemble?

- Il m'a dit d'attendre. Il a laissé son bento dans sa case.

- Ah ben tiens. Il arrive justement.

Tous ceux qui le voyaient arriver dans mon dos ricanaient.

- Qu'est-ce qu'il y a de... (!) drôle ? Mais c'est quoi ça! Tu t'es fait un pique-nique ou quoi!?

- Pas exactement... il y en a aussi pour toi.

Mon ventre fit un grondement énorme alors qu'il finissait sa phrase. Je suis affamé.

- Mais vas-y, sers toi Gabi.

- C'est... très généreux... un peu trop même...

- On dirait un parfait petit couple.

Aitor rougis fortement à la remarque et avait l'air un peu fuyant.

- Pas tant que ça...

Enfin, peu importe. Je me suis bien régalé, il cuisine bien je dois l'avouer, mais je reste sceptique quant à la suite.

*****

C'est la fin de la journée, on se prépare pour la pratique de foot. Les autres sont déjà sortis des vestiaires. Aitor est resté pour je ne sais quelle raison et moi je suis toujours là à galèrer avec une de mes couettes parce que l'un de mes élastique a cheveux s'est rompu.

- Dis, tu pouvais me demander de faire tout ce que tu veux... pourquoi tu n'as rien fait?

- En fait... je voulais te demander de faire quelque chose.

- Quoi?

- Te laisser faire.

- Quoi?

A peine que je disais ce mot, alors qu'il s'était approché de moi dans mon dos, il m'attacha les deux bras à l'arrière. Il m'entraina ensuite au sol et commença à relever mon chandail.

- A-aitor... qu'est-ce que... tu fait?

- Pardon, Gabi. J'ai jamais été bon avec les mots...

- Mais... ah.

J'ai toujours été sensible aux contacts des autres et ça main qui effleurait ma peau m'embrumait les idées.

- Tu... tu m'aimes a-au moins?

Il veint m'embrasser avant de me répondre

- À la folie...

*****
Je laisse la suite à votre imagination bien évidemment. En plus il est tard, je suis fatigué et aussi un peu déprimé en cette St Valentin, alors je vais m'arrêter ici pour ce spécial.

Pour moi il est temps d'aller me coucher alors je vous dis le petit bonne lecture habituel en attendant la suite.



os inazuma [Commande ouverte]Where stories live. Discover now