𝓞𝓷𝓮 𝓜𝓲𝓵𝓵𝓲𝓸𝓷

VIII

- Hanma...

Le jeune homme leva rapidement les yeux de son ordinateur

- Mmh ? Qu'est-ce qui se passe

- Shu est obligé de partir ?

- Bien sûr, je te rappelle que c'est toi qui veux pas le garder

- Oui mais...

Il ferma son ordinateur et te fis signe de t'approcher, t'attirant sur ses jambes

- T'as besoin de compagnie, c'est ça ? Tu te sens seule quand je passe mes journées au boulot

Tu détournas les yeux face à son visage souriant et il posa un baiser sur ta joue

- Écoute princesse, ce type on l'à acheter pour sortir d'une situation dangereuse, on a aucun intérêt à le garder et il n'a aucun intérêt à rester

- Je sais...

- Donc dans une heure on l'amène à l'aéroport et il commencera une nouvelle et heureuse vie

- D'accord...

- Et j'essayerai de passer plus de temps ici, promis

Il posa un baiser sur tes lèvres avant de reprendre son travail, te gardant sur ses jambes

- Tu travails sur quoi ? Soufflas-tu

- Hum... un contrat avec un client européen

Tu posas ta tête sur son épaule, fermant les yeux et tu t'endormis.

Un certain temps plus tard, la voix d'Hanma te réveilla et tu te redressas légèrement

- Eh bien, enfin réveillé

- J'ai dormi combien de temps... Soufflas-tu en te frottant les yeux

- Pas longtemps t'en fais pas, mais il est l'heure d'amener Shu a l'aéroport

Tu te relevas et vous rejoignirent Shu, partant vers l'aéroport dans un trajet silencieux.

Une fois devant le bâtiment, tu voulus entrer avec Shu mais Hanma te retint, te murmurant à l'oreille

- Je suis armé et en plus cet endroit est rempli de caméra contrôlée par le Bonten donc on reste dehors

Tu hochas la tête et serras Shu dans tes bras

- Merci mademoiselle... Murmura-t-il

- C'est rien, profite bien de cette nouvelle vie

Le jeune homme salua Hanma et disparu dans la masse de gens entrant dans l'aéroport.

- Aller, on rentre

- Hanma

- Oui ?

- T'étais comment quand t'étais jeune ? J'veux dire au lycée

- On peut dire que j'étais une sorte de petite racaille, j'suivais mon pote dans un peu tous les gangs

Tu fixas la route

- Et il est devenu quoi ce pote ? J'ai l'impression que t'as pas d'ami

- Il... hum... on est plus en contact...

- J'me demande comment j'étais avant...

- Tu t'en rappellera un jour, j'en suis sûr

Tu continuas de fixer la route lorsque des flashs commencèrent à défiler devant tes yeux, comme de vieux souvenirs d'une journée d'été, tu étais assise au bord de l'eau, une bière à la main, tes joues humides de larme en maudissant Sanzu lorsque tout devint sombre et tu te sentis t'évanouir