Chapitre 3

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PVD Alastor :

Je suis maintenant dans cet hôtel depuis près d'une semaine, mais Lise est un peu distante avec moi. Ma chère Lise m'avait diablement manqué, mais j'aurais dus me douter que je ne m'en tirerais pas si facilement. Pourtant, je ne peux m'empêcher de la suivre un peu partout, même si elle me réprimande. Par contre elle s'est pris d'affection pour un œuf du serpent, le numéro 23, qu'elle surnomme maintenant Eggzy, ce serais presque adorable si elle ne lui donnais pas tant d'attention que moi je n'ai plus... Là nous sommes assis au bar, mais elle m'ignore et discute avec la princesse.

Lise : La télé me manque...

Charlie: J'ai jamais vraiment eu le droit de regarder la télé. C'est si bien que ça?

Lise : Ouais! Sérieux t'as jamais eu le droit? Je connais plein de films trop bien qui te plairais pourtant, si on trouve une télé je te les montrerais!

Charlie: C'est vrai? Merci Lise!

Je pianote sur le comptoir, légèrement agacé.

Alastor : Lise, s'il vous plais arrêtez de m'ignorer...

Elle tourne les yeux vers moi.

Lise : Je ne vois pas de quoi tu parles Alastor. Je ne t'ignore pas.

Son ton est si froid, je sens mon cœur se serrer légèrement.

Alastor: Lise... Lise... Lise. Lise. Lise!!

Lise : Quoi qu'est-ce que tu veux?!

Alastor : Votre attention!

Nous sommes interrompus par Husker qui arrive vers le bar auquel nous sommes assis, d'un pas titubant de gueule de bois.

Lise : Alors Husk, bien dormis ? Et il n'est que 13 heure du matin en plus, tu es tombé du lit ?

Husker : La ferme, j'ai trop mal au crane pour t'entendre balancer tes conneries...

Lise : Si tu buvais moins tu aurais moins mal, six bouteille à toi tout seul rien qu'hier soir c'est un peu beaucoup.

Husker : Sept... T'as pas compté celle dans mon lit.

Lise : Alors sept, la dernière fois que j'ai vu ça, j'étais encore à l'université et le garçon est resté couché trois jours...

Husker : Ha... Petit joueur...

Le chat s'étale sur le bar. Je le regarde avec mépris, même lui a son attention... Les minutes qui ont suivis ont été plongé dans un silence calme, elle n'arrêtais pas de tapoter la tête d'Husker avec le bout de son doigt.

Lise : Il me fait penser à Baron parfois, mais mon chat étais bien plus parfait.

Husker : Je suis pas un chat...

Lise : Si, tu es un chat, un chat grognon accros à la bibine et au gratouille sous le menton.

Husker : He ! C'était une seule fois et tu disais que tu étais en manque affectif !

Lise : Et c'étais très gentil de ta part.

Je ne connaissais pas cette histoire... La légère frustration se change vite en une jalousie dévorante, me voilà à de nouveau jalouser un chat, mais Husker lui parle et est une véritable menace pour moi...

Lise : Alastor ?

Je replace mon monocle sur mon œil en essayant de me calmer un peu.

Alastor : Oui ?

Aller simple pour l'enfer (Tome 2)Where stories live. Discover now