Une Vengeance Impitoyable

Chapitre 8

Le point de vue de Holden

Dès qu'elle est montée sur le podium, j'ai été hypnotisé par son apparence, sa façon de bouger, la séduction douce et légère de sa voix. Quelque chose m'a traversé pendant qu'elle parlait. Elle était si innocente et enthousiaste que j'en avais le cœur serré. Ses yeux souriaient toujours, et elle semblait sincèrement heureuse d'être la maîtresse de cérémonie.

Mes yeux ont parcouru son corps et, instantanément, mon pantalon est devenu trop serré. Elle portait une robe nude qui se fondait parfaitement avec sa peau. Ses courbes étaient parfaites, juste comme il faut. Son nez était droit et ses pommettes fendues. Ses longs cheveux noirs dansaient sur ses épaules en boucles rebondies.

Magnifique

Totalement magnifique

"Holden ?" Rompant avec ma transe, mes yeux se sont tournés vers la personne familière qui avait appelé mon nom. J'ai donné à mon meilleur ami, Kristopher Conrad, un signe de tête et un sourire avant de tourner la tête vers la scène, mon regard étant soudainement fixé sur le sien.

L'impact a ricoché dans mon système, entrant en contact avec chaque terminaison nerveuse. Pendant un moment, je ne pouvais plus respirer.

Tout le reste s'est évanoui, et tout ce dont j'étais conscient, c'était elle.

Le soudain serrement dans mes tripes était brut, sexuel et irrésistible.

L'envie d'aller vers elle sur la scène était si intense. Je n'avais jamais ressenti une attraction aussi forte. Je ne pouvais pas détourner mon regard d'elle. Je me sentais piégé. Mais je ne parvenais pas à trouver la volonté de combattre mon désir.

Mais qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? Aucune femme ne m'avait jamais touché de cette façon auparavant. Tout ce qui s'est passé, c'est que nos regards se sont croisés. Elle se tenait à une bonne trentaine de mètres et elle m'avait fait me sentir faible, essoufflé.

Qu'est-ce qu'elle allait me faire quand elle serait plus proche ?

Quand je l'aurais embrassée ?

Quand je l'ai touchée ?

Quand je serais à l'intérieur d'elle ?

Non. J'ai refoulé mes pensées et essayé de prêter attention à ce qui se disait.

Le discours d'introduction était passé dans un étourdissement pour moi, et j'étais encore perdu dans les rêveries de la belle emcee quand les introductions ont commencé. Mon esprit était trop loin pour me concentrer sur les personnes en face de moi qui essayaient de me féliciter.

"Tu as encore frappé fort, Styles." L'homme le plus âgé a ri en me tapotant l'épaule.

J'ai forcé un sourire à lui. "Merci, Nelson. Tu ne t'es pas mal débrouillé non plus".

Il a gloussé : "Eh bien, vous savez ce qu'on dit. Le canard ne peut nager que vers l'autre côté." J'ai haussé les sourcils devant cette étrange déclaration, mais j'ai légèrement hoché la tête. Il a continué à divaguer, me parlant de ses entreprises commerciales tardives.

Par ennui, mes yeux se sont tournés vers le fond de la pièce et elle était là, debout près du piano, à regarder les touches. Elle semblait tentée de s'asseoir sur le tabouret vide. Elle était seule, tout le monde autour d'elle semblait être engagé dans sa conversation.

C'était ma chance.

J'ai tourné mon regard vers l'homme plus âgé : "C'était génial de parler avec toi, Nelson. Peut-être qu'un jour nous pourrons nous rencontrer pour discuter." Je lui ai tapoté l'épaule et me suis éloigné avant qu'il ne puisse répondre.