Chapitre X - Après l'ivresse

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Le lendemain matin, je dormais encore et ma tête, ainsi que ma main droite, étaient posées sur le torse de Tom.

– Eh merde ! chuchota celui-ci en se levant et en se rhabillant.

En plus d'avoir couché avec moi alors qu'il sortait avec Ivy, nous avions fait l'amour chez lui, sans préservatif, et nous nous étions endormis dans le même lit ! Il partit se doucher, enfila des vêtements et il sortit en appelant Ivy.

Allo ?

Salut Ivy. Désolé, hier je me suis endormi, s'excusa-t-il en montant dans sa voiture et en démarrant.

Ce n'est pas grave. On peut se voir aujourd'hui ?

Euh oui. Cet après-midi ?

Parfait. Je viendrai vers quatorze heures, ça te va ?

Oui alors à plus bisou. Et, il raccrocha. Putain ! Merde ! s'énerva-t-il en tapant dans son volant tout en conduisant.

De mon côté, je venais de me réveiller et tout me revint à l'esprit ; la fête, cette fille qui m'énervait, les verres en trop, Tom me portant, moi parlant à voix haute de la chambre 206, moi envoyant un message à Tom, lui et moi en train de coucher chez lui et moi et lui, en train de dormir dans le même lit, car je n'avais pas le souvenir de son départ de la chambre... 

– Putain ! Merde ! tonnai-je en me levant.

Ah oui ! Et, le préservatif ; ça aussi j'y pensais. Je partis prendre une douche.

T/P, il faut qu'on parle, reçus-je comme message pendant que je m'habillais.

Oui, je sais... C'est ma faute pardon.

Non, tu étais ivre. On était tous les deux ivres.

Tu as raison.

Écoute, c'était la dernière fois hier soir, tu te rappelles ?

Je passai ma main dans mes cheveux et je m'assis sur le lit.

Oui, ne t'en fais pas et je n'en parlerai pas Tom.

D'accord. On oublie tout ça alors ?

Oui, c'était juste un temps. Maintenant tu as une copine, c'est normal, envoyai-je afin de me convaincre moi-même que c'était tout à fait normal.

T'es la meilleure, tu sais ça ?

Toi aussi Tom, t'es le meilleur.

Quand tu descends, il y a un verre sur la table, c'est la pilule du lendemain, comme on a oublié le préservatif.

Tu penses à tout ! C'est parfait, je descends.

Bisous à tout de suite.

Je verrouillai mon téléphone et des larmes me montèrent aux yeux... Tout ça, c'était fini, mais c'était normal après tout et hier avait été la fois de trop. S'il était heureux, je devais l'être pour lui, et tant que notre amitié ne changeait pas, ça me convenait. J'essuyai mes larmes, je finis de m'habiller et je descendis. Je bus le verre et nous prîmes notre petit déjeuner comme s'il ne s'était rien passé. Rien passé du tout.

– Tu fais quoi aujourd'hui ? lui demandai-je en buvant du jus de pomme.

– Ivy va venir à quatorze heures, dit-il en mangeant des œufs.

– Ah d'accord... Je vais y aller après le petit déjeuner alors.

– On se voit demain, sourit-il.

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