Chapitre 50

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Je me réveille, l'esprit léger. La lumière filtre à travers les rideaux blancs. Mes yeux mettent du temps a s'habituer a cette lueur. Les souvenirs de la nuit dernière me reviennent peu à peu. Henri et moi avons uni nos corps de manière passionnelle, comme si nos corps avaient fusionné avec nos âmes. Est-ce la définition de : Ne faire qu'un?

Je bouge mon bras mais je suspends mon geste ; je suis littéralement coincé par le bras d'Henri qui descend sur mon bras. Je tourne la tête sur le côté mais mon front rencontre le menton d'Henri. Sa respiration chaude caresse ma joue comme un souffle d'été. Mes yeux se posent alors sur ses lèvres douces et bien roses, celles qui m'ont tant embrassé. Je mords ma lèvre inferieur, une envie folle de les embrassées à mon tour.

—Bonjour, mon cœur.

Je quitte mes lèvres pour ses yeux bleus qui me fixent. Son visage affiche un sourire enjôleur qui me fait rougir.

—Bonjour, repondé-je.

Il ressert son bras sur le mien, diffusant une nouvelle chaleur contre ma peau et pose délicatement sa main sur mon avant-bras nu. Lentement, sa main remonte jusqu'à mon épaule, m'enserrant davantage contre lui.

—Bien dormie ? demande-t-il contre mon oreille.

—Merveilleusement bien.

Il se penche et m'embrasse. Puis, son bras descend sous les couvertures, jusqu'à ma taille. Lentement, il me ramène vers lui, contre son torse. Mon corps devient chaud contre le sien. Ma main se déplace jusqu'à son dos.

—Quelle heure est-il? Demandé-je en caressant son dos.

—Presque l'heure d'y aller mais tu as encore un peu de temps pour te reposer.

—J'ai envie de voir ma mère et de te la présenter.

Il jette un coup d'œil au réveil posé sur la table de chevet puis repose sa bouche contre la mienne.

—Elle a dû atterrir à l'heure qu'il est, dit-il entre deux baisers.

Sa bouche se déplace jusqu'à mon oreille, sous mon lobe et dépose de petit baisé sur son chemin. Un frisson d'excitation parcourt mon corps comme une traînée de poudre.

—Il...il faut que je parte chez mon père. Si elle est déjà là- bas, elle doit m'attendre.

Il recule et me dévisage sans sourciller. Ses yeux se promènent sur mon visage, le long de mon cou, de mes bras, s'arrêtant sur ma taille.

—Maintenant? Tu es sur?

Ses mains descendent vers mes jambes, au creux de mes cuisses, et ses lèvres tracent leur chemin, sur mon menton, puis ma gorge. Lentement, il pose ses lèvres sur mes seins. Sa langue titille la pointe m'arrachant un léger cri.

Une douce souffrance m'envahit, mélangée à de l'excitation. Je crois que mon corps sait déjà ce qu'il va se passer.

—Peut-être que j'ai encore 5 minutes à t'accorder...

Je passe la main contre son torse, caressant son torse clair. Ma main remonte jusqu'à son visage, sur ses lèvres pleines. Ses lèvres saisissent mon doigt, le léchant et l'inspirant. Je me mords la lèvre du bas, comme si ce geste m'appeler.

—5 minutes c'est un peu juste pour ce que j'ai en tête.

—Monsieur Rabera, seriez-vous en réalité plus coquin que ce je pensais?

—Je vais vous laisser vous faire votre propre avis mademoiselle Weaver, chuchote-il en reculant.

Puis, il enroule mes jambes autour de ses hanches et me bascule sous lui. Il approche son corps, jusqu'à ce que nos visages ne soient qu'à quelque centimètre l'un de l'autre.

To HimOù les histoires vivent. Découvrez maintenant