CHAPITRE 6 JEFE

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                                    COSME











- Cosme, je la ramène dans sa cellule ?

- Oui vas y, moi je m'en vais régler une affaire à Barcelone.

Je descends dans la salle de séjour et je fais signe à Emiliano  mon bras droit de me rejoindre dans la voiture dès qu'il aura déposé cette tontà dans sa cellule.

- Rodrigo, cherche moi Marko et dit lui de me rejoindre dans la voiture.

Marko est mon sicariõ, il a un talent pour tuer les gens, en vrai je ne sais pas beaucoup de choses sur lui à part qu'il sait très bien magner les armes de toute sorte et qu'il a une sœur qui à un enfant je crois. Mais ça ne m'empêche pas de lui faire confiance. C'est l'une des rares personnes à qui j'accorde ma confiance et que je considère comme mon frère. Même si lui et Emiliano ne s'entendent pas il se respecte tout de même.

- Cosme, Cosme, Cosme pas besoin de me chercher je suis déjà là.

Je reconnaitrai cette voix sournoise et en même temps joyeuses entre mille,
C'est Marko.
Ce mec est une perle rare, il sourit toujours et donne l'impression de ne jamais avoir peur, il. porte toujours des lunettes de soleil, il a fait une demie queue de cheval et a un tatouage sur le cou. C'est sûrement le nom d'une personne qu'il porte dans son cœur.
J'hoche la tête pour le saluer ensuite je dis :

- Te voilà, cabrõn on doit aller à Barcelona.

- Calmos, amigos, qu'est ce que tu veux faire à Barcelone. dit-il en souriant.

- Je vous expliquerai en route, on a pas de temps à perdre.
Je balaye la salle du regard et je vois Emiliano qui s'approche de nous, j'ouvre la grande porte de la ville, on monte tout les trois dans ma Jeep puis on y va.

Quelques heures plus tard

- Tu nous a toujours pas dit ce qu'on allait foutre à Barcelone. dit Emiliano.

- Cet Octavius a essayé de me l'a mettre bien profonde. il va la regretter.

Octavius est mon fournisseur depuis deux ans maintenant, déjà il ne m'a pas envoyé mes deux Kilos de coc' je lui avais donné trois millions pour ça. Il pensait que j'allais le laisser s'en sortir comme ça ? Eh bien il avait tort. On ne s'en sort jamais en baisant Cosme Rimero. Jamais

Il est déjà 18 heures quand on arrive dans son entrepôt, mais visiblement il y'a beaucoup de garde, ce qui veut dire qu'il est sûrement là. Mais bon si ces chiens ne me laisse entrer Marko s'occupera d'eux.
Je gare ma voiture et dès que nous descendons tout ces bâtards pointent leurs armes sur nous je vois qu' Emiliano et Marko ont aussi sortis leurs glock* mais je leur fais un signe de la tête pour qu'ils baissent leurs armes.

- Qu'est ce que vous cherchez ici. dit un de ces bâtards

- Votre Jefe, dit- je sur de moi.

- Dé...dégagez, il n'est pas là dit-il avec crainte.

A la façon dont il tient sont arme et qu'il me parle je comprends qu'il est nouveau et donc qu'il n'as pas l'habitude de faire ça. Je m'avance alors vers lui petit à petit pendant qu'il tremble en essayant d'enlever la sécurité de son arme, d'un coup je frappe son poignet et cela lui fait lâcher son arme, je la pousse avec mon pied jusque devant Marko et j'attrape le mec par le cou en lui pointant mon glock sur le crâne.

- Amenez-moi chez votre chef où je lui plombe le crâne.

- Suis-moi. dit un autre garde.

Marko, Emiliano et moi le suivons jusque devant un bureau, c'est sûrement celui de ce cabrõn d'Octavius. J'ouvre la porte, je n'ai pas le temps de toquer, et je tiens toujours l'autre idiot en joug.

- Vous ne savez pas toq-, Ah c'est toi Cosme. dit-il avec un sourire hypocrite.
Quand j'entre dans la pièce je vois Octavius avec une puta sur la cuisse et un paquet de billets sur sa table.

- Où .est.ma.coc' dis-je avec sérieux.

- Chérie attends quelques minutes dehors. dit-il à la puta.

Quand cette pétasse sort, son regard se posa sur le garde que je tiens en joug et je vois que ce petit le fuit du regard.
Il contourne son bureau avec une arme et plombe mon otage sans aucune pitié.

-  Espèce de raté. dit-il au cadavre en chuchotant.

- Je t'ai posé une question petite pute. dis-je avec énervement.

Cet Octavius me répugne, il est gros, il a les cheveux plaqués en arrière, des dents en or et à l'air une putain de gueule de bois à chaque fois que je le vois mais il a la meilleure coc' du marché.

- T'inquiètes pas, elle arrive, on a eu un petit problème avec la douane colombienne, mais je gère je vais pouvoir soudoyer quelques agents.

- Je m'en fou de tes problèmes moi je t'ai payé et je te l'a fait pas à l'envers.

- Non Cosme ne t'inquiètes pas.

- Quarante huit heures, je te donne quarante huit heures pour me livrer ma drogue, sinon je te plombe le cul.
Je fais signe à Emiliano de prendre l'argent sur le bureau et de nous suivre. On quitte enfin cette putain de ville.

Au coeur du cartelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant