⁵ 이거 첫번째는 사랑의 불티야 이니까?

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Donghyuk farfouillait fervemment dans ses placards en se demandant de quelle manière il pourrait bien s'habiller. Devait-il porter quelque chose plutôt masculin ? Ou quelque chose de plutôt distingué, pour seoir à l'ambiance des photos de Jeno ? Mais peut-être devrait-il se vêtir de manière plus attractive s'il voulait l'impressionner... Non, il devrait certainement ne rien changer à sa manière d'être si c'était ça qui avait plu à Jeno. Mais un peu de changement ne devrait pas lui faire de mal. Il pourrait mettre du parfum par exemple. Mais quelle odeur Jeno serait-il susceptible d'aimer ? Et est-ce qu'au contraire, du parfum ne le dérangerait-il pas ? C'était la première fois que Donghyuk était aussi nerveux à l'idée que quelqu'un vienne chez lui. Ou peut-être était-ce la deuxième, s'il se remémorait la première fois qu'il avait invité un garçon. Mais ce qui allait se dérouler sous son toit n'avait rien à voir avec un quelconque rendez-vous romantique. Alors peut-être que cette affirmation était vraie : c'était la première fois qu'il était aussi nerveux à l'idée que quelqu'un vienne chez lui.

À force de cogiter sur son apparence, il avait fini par éparpiller la plupart de sa garde-robe sur le sol de sa chambre. Jeno ne devrait pas arriver dans très longtemps et Donghyuk espérait qu'il aurait le temps de tout ranger avant sa venue. Il s'assit au centre de sa chambre et commença à assortir des vêtements entre eux. Il avait beau passer en revue des pièces qu'il adorait, plus aucune d'entre elles ne semblaient avoir cette chimie spéciale qui lui faisait les aimer.

La sonnerie de l'interphone de l'appartement perça ses réflexions foisonnantes. Soudain désorienté, Donghyuk sauta sur ses pieds et fit un tour sur lui-même en constatant le désastre dans lequel il avait mis la pièce. Il s'empressa d'attraper n'importe quoi qui le couvrirait pour s'en vêtir. Puis il rassembla tout son barda en un drôle d'amas et en attrapa la plus grande partie entre ses bras. Il fourra ensuite tout en vrac dans son armoire et tenta du mieux qu'il le put de fermer les portes de cette dernière. Il glissa le reste sous son lit et se fit une note mentale de ne pas oublier de les ranger plus tard.

Il se précipita enfin dans l'entrée où se trouvait l'interphone en trébuchant une ou deux fois sur ses jambes fragilisées par l'adrénaline. Son cœur battait à cent à l'heure : il était aussi pressé qu'effrayé de voir enfin Jeno.

Devant le boîtier, il dut secouer une ou deux fois ses mains pour les empêcher de trembler. Et même avec sa drôle de technique, il faillit manquer le bouton d'appel à cause des réminiscences de ses secousses.

« Oui ? » dit-il en tentant de cacher le tremblement de sa voix.

Il y eut un grésillement puis il entendit : « Hum, bonjour ? C'est Jeno... »

Sans perdre une seconde, Donghyuk lâcha le bouton de parole et pressa celui d'entrée.

Dans quelques minutes Jeno allait sonner à cette porte, Donghyuk allait lui ouvrir et Jeno découvrirait sa maison, ce qu'il avait de plus intime. Un élan de lucidité le prit soudain et il se mit à prendre du recul sur toute cette situation : qu'avait-il bien pu penser ? Inviter un inconnu chez lui ? Lui donner son contact et son adresse ? N'aurait-il pas dû lui donner ses coordonnées bancaires également ? Donghyuk était désespéré... Ou plutôt Donghyuk se trouvait désespérant. Il attrapa sa tête entre ses mains et la secoua vivement. Je suis trop stupide !

Et comme pour appuyer sur sa pensée, il entendit frapper à sa porte. Par réflexe, il vérifia son pouls contre sa carotide droite, mais retira sa main assez vite ne voulant plus constater sa propre nervosité. Jeno était juste de l'autre côté de la porte : il aurait suffit que Donghyuk trouve le courage d'abaisser la poignée pour qu'il apparaisse devant ses yeux. Cette idée lui provoquait à la fois une grande terreur et une immense hâte. Il aurait voulu crier pour se calmer, mais Jeno l'aurait certainement entendu derrière la porte. Alors il se contenta de claquer avec fermeté ses deux joues puis d'ouvrir, d'un coup d'un seul, la porte sans plus tergiverser.

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⏰ Last updated: Jan 16 ⏰

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