-5-

109 9 4
                                    

- Peut-être que je pourrais mettre un collier ?...

Aurélien se trouvait face à son miroir à pieds. C'est la première fois de sa vie qu'il se regarde si attentivement depuis autant de temps.

Nous sommes jeudi soir et l'heure du rendez-vous approche. Le jeune homme, afin de montrer qu'il est soigné, s'est vêtu d'un pantalon beige et d'une chemise bleu foncée pastel, qu'il laisse ouverte sur le haut. Il à mis de la brume à la rose dans ses cheveux et sur ses poignets.

- Non, ça ne me ressemble pas ! Proclame t-il en rangeant sa boîte à bijoux.

Après une énième vérification, il s'est dirigé dans sa petite cuisine où il à rangé ses clefs dans sa poche, attrapée la boîte contenants les pâtisseries et jeté sur son épaule la baguette encore chaude. Une fois son sac enfiler sur son dos il s'est aventuré dans les rues bruyantes de la ville, les gens boivent en terrasse, font la fête sur le trottoir. Enfin breff, nous sommes fin juin, c'est le début des vacances.

Il est entrée dans le parc floral et s'est avancé pour s'approcher du lac.

Face à lui, la jolie blonde. Les cheveux attachés en queue de cheval et coiffés d'un chapeau de paille au ruban blanc. Une longue robe aux motifs discrets et colorés de papillons. Elle lui fait signe de loin et il répond.

Il dépose d'abord les gâteaux, puis la baguette et enfin, lorsqu'il retire son sac de son dos, il récupère le bouquet de Marguerite qu'il avait mis dans la petite pochette sur le côtés, habituellement utilisé pour y glisser une gourde.

- Tu...tu es très jolie...dit-il en lui donnant tout en allant embrasser le haut de sa joue.

- Me(r)ci lâche t-elle en contemplant ses fleurs les joues roses.

Puis, après avoir pris une grande inspiration, elle les laissa tomber sur la nappe qu'elle avait préalablement disposé au sol pour se saisir du col de chemise de son vis à vis.

- Toi aussi tu es t(r)es beau... susurre t-elle avant de déposer à son tour un baiser sur la joue du garçons.

Aurélien sentie son cœur palpiter et ses lèvres s'étirer incontrôlablement en un grand sourire.

Après quelques secondes ils se sont assis sur la fameuse nappe. Ainsi, été disposé un panier de fraise, la baguette, des carrée de fromage...

Marylou sortie de son sac en osier deux verres à pieds et une bouteille de vin rouge. Elle remplis les deux verres puis pose la bouteille un peu plus loin.

Poncefleur_🔵 1min

- Alors tu veux être maîtresse ? Demande le garçons en référence à leurs échanges par SMS de la veille

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

- Alors tu veux être maîtresse ? Demande le garçons en référence à leurs échanges par SMS de la veille.

Ainsi, une conversation s'engagea durant laquelle Ponce lui expliqua son métier et pourquoi il l'avait choisi.

L'atmosphère est douce, le vent souffle doucement et le soleil commence à se coucher. Ensemble ils contemplent ce spectacle de la vie, émerveillés.

Puis, Marylou décida de retirer ses chaussures et de se diriger sur le bord du pontons. Elle fût rejoins par le sudiste. Leurs mains sont proches, très proches et dans un élans de courage Aurélien entrelaça leur petit doigts.

Un petit geste, qui peut paraître moindre, inutile. Mais tous les deux le ressente ce courant électrique, cette envie irrépressible de toucher l'autre, de l'approcher d'une manière ou d'une autre.

Ce mince contacte permet de satisfaire cette envie écrasante, rien qu'un peu.

Marylou observe avec insistance le ciel, satisfaite qu'il prenne des initiatives. Tandis que lui la contemple, qu'il s'imprègne des moindres détails de son visage illuminé par les quelques rayons de soleil restant.

N'est-ce pas étrange d'être attiré aussi rapidement par quelqu'un ?

De la vouloir dans ses bras, ou de sentir à nouveau ces lèvres baiser tendrement votre joue ?

Tout, son odeur, sa douceur, sa beauté...tout est fait pour lui plaire. Il en est certains. Bien sûr que cette fille lui plaît, milles fois plus que n'importe qu'elle autre. Mais est-ce réciproque ? Pourrait-il être un bon petit ami ?

Après quelques minutes dans le silence elle tourna son visage vers lui et rigola doucement face à son air honteux d'avoir été surpris.

- Tu es mignon souria cette dérnière.

Ils se regardaient droit dans les yeux depuis de longues minutes déjà mais la blonde perdit la première ce jeux de regard. Ses yeux bleu ont dérivés sur les lèvres du garçons, qu'elle désire ardemment pour une raison qu'elle-même ignore.

Elle ne l'a rencontré il n'y a seulement que deux ou trois semaines, elle ne sait plus. Toutes ses pensées se mélangent.

Ce désir ardent provenant du fond de son cœur ne cessa d'accroître lorsque lui aussi se mit à loucher sur ses croissants de chaires.

"Embrasse moi" pensait t-il le plus fort du monde.

" et puis merde !" Pensa t-elle.

En un instant elle avait cessée de tenter de résister et céda. Se mettant sur ses genoux elle s'est vivement approché du sudiste en entourant son visage de ses douces mains et elle l'embrassa. Un court instant. Très court. Trop court selon Aurélien, puisque quand elle s'est éloignée il l'a saisie par les hanches pour l'amener près de lui et l'embrasser plus longuement.

Ses lèvres au goût de vin et de fraises, il les trouva délicieuse et addictives. Ils s'éloignaient pour reprendre leur souffle et ils collaient à nouveau leur lips. Comme si elles étaient des aimants.

Son cœur battant, ses mains moite...tout ça il l'a très vite oublié. Cette fille qui lui plaît, cette fille spéciale est entrain de l'embrasser sous le coucher du soleil près de l'eau secoué doucement par le vent.

Jamais il n'aurait pu rêver vivre mieux, jamais.

Mais cet instant plus que romantique fût interrompu :

- Hé Ho, vous voulez pas que je vous aide à vous déshabiller aussi ? Cria le gardien de nuit.

Ponce l'a entendu et à vivement tourné la tête vers lui abandonnant sa douce.

Marylou, elle, ne l'avait pas entendu. L'homme est très loin et elle est concentrée, ou plutôt été, à tout autre chose. Alors son cœur se serra lorsque l'homme détourna son attention et complètement perdues elle baissa la tête pour essayer d'assimiler ce qui vient de se passer.

N'a-t'il pas aimé leur baiser ?

Au bord des larmes elle s'est relevée et à rassemblé ses affaires.

Aurélien pétrifié de honte et de surprise n'avait rien répondu. Et il à suivis le mouvement de la fille, sans même lui expliquer ce qui vient de se passer..oubliant totalement sa surdité.

Devant l'entrée du parc elle le remercia et s'en alla assé vite, elle ne voulait pas qu'il l'a voit pleurer.

Ponce, décontenancé par ce changement d'ambiance rentrant chez lui rapidement et se coucha sur le canapé.

N'avait-elle pas aimée leur baiser ?

Rockn'roll love || Ponce × OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant