Black Sea [ les rois volturis ]

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Je me suis réveillé dans une baignoire, quelque chose que j'avais rencontré lors de mes voyages, même si je n'avais jamais interagi avec une telle chose auparavant. L'eau était chaude et je pouvais sentir le sel. Les personnes étranges de tout à l'heure avaient évidemment essayé de simuler l'eau de l'océan. C'était un beau geste pour des créatures qui ressemblent à des humains. Chaque partie de leur apparence m'a donné envie d'arriver à la conclusion qu'ils étaient humains, mais quelque chose me semblait bizarre, quelque chose que je ne pouvais pas tout à fait situer. C'était peut-être leurs yeux saisissants ou l'atmosphère qui les suivait. Je ne pouvais pas être sûr et cela signifiait que je ne pouvais pas leur faire confiance.

J'ai regardé à ma droite et j'ai été surpris lorsque j'ai vu quatre personnages cachés dans lepièce carrelée inutilement grande. Ils semblaient ignorer le fait que je m'étais réveillé. Avec cette pensée, j'ai commencé à planifier des moyens de m'échapper. Mes yeux bleus orageux sont tombés sur une fenêtre, elle était mince mais je pouvais sûrement passer à travers. Tout ce que j'ai à faire, c'est sécher ma queue. Mes sourcils se froncèrent alors que je perdais le focus sur mon environnement et passais par divers scénarios dans ma tête. Un rire me tira de mes pensées durement me faisant siffler.

Mes yeux rencontrèrent une paire d'orbes rouge rubis qui me regardèrent. J'ai frissonné car j'avais l'impression que ces yeux regardaient à travers mon âme. Comme s'ils pouvaient voir en moi et dans mon esprit. Je trouvais cela déconcertant et pourtant son regard me réconfortait. Lorsque ces yeux m'ont arraché leur regard, j'ai ressenti le désir qu'ils reviennent me regarder. J'ai laissé voyager mes yeux, apercevant les silhouettes d'une blonde en blouse de médecin, une blonde aux yeux rouges éblouissants qui ne faisaient que s'adoucir rencontrer le mien, un homme avec une expression triste qui s'est éclaircie lorsque j'ai regardé dans ses yeux tout aussi rouges, et enfin l'homme qui avait ri. Les hommes aux yeux rouges portaient chacun du noir. Tous dans des costumes sur mesure, vous pouviez voir des détails complexes en eux plus vous regardiez. Ils avaient chacun les cheveux longs bien que le blond ait les cheveux plus courts que les deux autres. Le docteur blond ne me semblait pas pertinent à ce moment-là, comme s'il n'existait même pas. C'était comme s'il n'y avait que ces hommes étranges et moi, seul au monde et pourtant je ne me sentais pas isolé, je sentais la tranquillité s'installer en moi.

"Eh bien, vous semblez avoir une vilaine ecchymose sur le côté de la tête. Cela vous a probablement fait perdre connaissance sur la plage. J'aimerais cependant faire quelques tests, si cela ne vous dérange pas." Je fus soudain éloigné des yeux rubis des hommes vêtus de noir et dirigé vers le médecin. J'ai simplement incliné la tête en réponse, mes cheveux noirs ondulés tombant sur mes épaules. Le docteur sembla s'arrêter, un regard passant sur son visage que j'ai vu sur beaucoup d'hommes. Il pense que je suis une créature si peu développée que je ne comprends pas un mot de ce qu'il dit. Mes lèvres rouges s'étirèrent en un sourire narquois, j'aurais pu m'amuser avec ça mais mon désir de connaître les trois hommes à côté de lui était trop grand pour simplement faire l'idiot pour mon propre amusement temporaire.

"Je préférerais que vous ne fassiez pas vos tests, docteur. Je ne suis pas un fan des aiguilles et j'ai un soupçon sournois que vos 'tests' en incluront pas mal." Le choc traversa les visages des hommes. Je souris malicieusement, battant mes cils sombres pour adoucir mon expression dure.

"Bien sûr, je te ramènerai à la mer quand tu iras assez bien et je m'excuse car cette baignoire est tout ce que nous pouvons te fournir." Ses paroles étaient authentiques et doux fondant mon extérieur froid. Ce médecin ne pouvait pas être humain. Il semblait si pur, si doux. Contrairement aux affreux marins que j'avais rencontrés ou aux hommes dont on m'avait raconté des histoires.

"Pas besoin, pourriez-vous me donner un coup de main pour sortir d'ici." Je levai mes bras presque blancs comme du papier dans un faux geste exigeant, ce qui fit que le blond aux yeux rubis me prit dans ses bras et me serra contre sa poitrine. Je pouvais sentir mon cœur s'emballer alors qu'un faux rougissement couvrait mes joues. "Assis-moi juste par terre s'il te plait, et passe-moi une serviette." J'ai parlé, la voix légèrement tremblante. Son contact sur ma peau a provoqué une sensation d'électricité à partir de l'endroit où sa peau a rencontré la mienne et des papillons ont éclaté dans mon estomac. Il l'a fait, me plaçant doucement sur un plancher en bois comme si j'étais un morceau délicat de Chine qui pourrait se fissurer avec un faux mouvement. J'ai levé mes petites mains pour saisir une serviette qui m'a été tendue par le bon docteur. J'ai tiré mes veilles qui avaient été auparavant concentré sur les hommes mystiques vers ma queue noire. J'ai pris une profonde inspiration de nervosité. Cela faisait de nombreuses années que je n'avais pas fait cela et la réaction des hommes n'était généralement pas agréable.

J'ai traîné la serviette blanche comme neige sur ma queue, la caressant doucement tout en essuyant l'eau de mes écailles. Peu à peu, les écailles de mes hanches ont commencé à pâlir avant de se transformer en peau, le reste de ma nageoire emboîtant lentement le pas. Je me levai avant de tourner sur mon pied pour rencontrer le regard étonné d'une paire d'yeux dorés et de trois yeux rouge rubis. Les yeux rouge rubis s'attardaient sur mon corps, leur regard comme de douces lames courant sur ma peau. Le médecin se détourna cependant avant de marmonner quelque chose à propos d'obtenir des vêtements d'une des filles.

Les hommes vêtus de noir se sont approchés de moi lentement, comme des prédateurs entourant leur proie. Je me suis senti soudainement exposé
alors que je serrais la serviette contre ma poitrine, couvrant ma poitrine et ma belle-chose. Je rougis encore plus qu'auparavant, mon visage n'étant sans doute pas enduit d'un rouge rosé. Je m'étais déjà moqué de l'idée que les humains soient si embarrassés que quelqu'un les voie nus et pourtant je me tenais là. Je n'avais pas honte mais plutôt peur d'être considéré comme insatisfaisant par ces hommes qui ressemblaient à des dieux marchant parmi les hommes. Une main passa à travers la porte blanche maintenant partiellement fermée et je passai devant les trois hommes pour atteindre les vêtements qui passaient. Même si je leur tournais le dos, je pouvais toujours sentir leurs yeux sur moi me faisant frissonner, mais pas de peur ou de détresse. Cela ressemblait à quelque chose de tout à fait différent que je ne pourrais jamais mettre en mots.

J'enfilai les vêtements sur moi, sentant le mécontentement irradier des hommes alors que ma forme était cachée par les vêtements. La chemise était noire avec de la dentellesubtilités partout et les jeans étaient simples, noirs et déchirés. Je me retournai pour faire de nouveau face aux hommes, en haussant un sourcil. Ma confiance habituelle maintenant entièrement restaurée. Mes yeux les interrogeaient, je ressentais une telle connexion avec eux et je savais qu'eux aussi le ressentaient. J'ai demandé silencieusement une explication aux hommes divins. Mes yeux parcouraient chacun d'eux, attendant une réponse alors que je me perdais dans chaque courbure délicate de leurs formes. J'ai aussi senti leurs yeux sur moi, ils ne me sentaient pas comme des regards de jugement mais plutôt comme un observateur regardant les beaux-arts. Cette pensée me fit rougir en réalisant leur proximité. Ma respiration s'accéléra alors qu'ils se rapprochaient.

"Nous sommes tes compagnons, piccola." Une voix douce provenait de celui qui avait autrefois semblé si solennel, mais il avait maintenant un regard distinctement différent sur son visage et ses yeux contenaient des émotions que je ne pouvais pas placer. Je ne savais pas alors combien ces quelques mots changerait ma vie pour toujours.