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FLEUR D'ENFER







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Avant que la lecture ne commence, je tenais à vous avertir sur le fait que cette histoire contient pas mal de gros mots.

De plus, il est possible qu'il y est pas mal de faute alors je tiens à m'excuser d'avance.

Bonne lecture.

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Sriya

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Sriya

25/12/20**

Mes talons claquaient faiblement sur le sol alors que je retournais dans ma loge. Enfin arrivé dans celle-ci, mon corps se laissa automatiquement tomber au sol. Les billets que j'avais récolter ce soir là au club s'éparpillèrent par la même occasion par terre.

Par la suite, je m'apprêtais à me dévêtir quand le patron de la boîte, Jacob fit éruption dans la pièce s'en frapper, ce qui m'agaça plus qu'autre chose.

— Tu pourrais au moins frapper ?

Jacob — Je n'ai pas le temps de parler avec toi, donne moi l'argent que tu a gagné ce soir.

Il parcouru du regard la loge quand il s'élança sur la petite pile de billet après l'avoir vue qui gisait au sol.

— Je te signale que l'argent il est pas tombé du ciel. Donne moi une part équitable.

Il me balança à la figure le reste de l'argent avant de s'en aller. En soupirant, je ramassais les billets restants. En faisant le compte, j'en suis venue à la conclusion que ce connard m'avait encore baiser.

J'avais au moins travaillé pour plus de 900 dollars  ce soir et je me retrouverais avec pas plus de 100 dollars en fin de compte. N'ayant pas le temps ni l'envie de rattraper Jacob pour me quereller de nouveau avec lui, j'ai simplement décider de revêtir mes vêtements de ville et de m'en aller.

Je me demandais encore qu'est-ce qui me retenait ici. Sûrement le fait que ce soit le seul endroit qui voulait bien de moi et où je pouvais me procurer de l'argent pour payer mon loyer.

En sortant dehors, très peu de lumière passait d'en la ruelle, mais cela ne m'empêcha pas de m'y faufiler. Je n'étais pas d'humeur à prendre le chemin le plus sûr. Je voulais rentrer le plus vite possible chez moi.

Heureusement, la ruelle ne regorgeait pas d'homme complètement sous alcool ou drogue ce soir là. Arrivé en bas de mon bâtiment, mon chemin croisa celui de Genesis, mon voisin de pallier.

Comme à son habitude, il campait devant la porte de l'immeuble en fumant. Quand il me vit, il se fit un malin plaisir à me cracher sa fumée à la figure.

— Va te faire foutre putain !

Genesis — Coucou petite salope. Combien d'hommes on visiter ton endroit secret ce soir ?

Il me dit cela avec un grand sourire aux lèvres.

— Laisse-moi passer, je suis fatigué.

Genesis — Pff...T'es vraiment une coincée du cul quand tu t'y mets.

— C'est toi qui est beaucoup trop chiant.

Genesis — Joyeux Noël ma petite salope préférer ! Je n'ai pas de cadeau à t'offrir mais je pense que ma présence fera l'affaire nan ?

J'avais complément oublier que c'était Noël aujourd'hui. Ce côté de la ville n'était pas illuminé par les robes de guirlandes que nous pouvions voir ailleurs. Non, ici c'était triste et délaisser, sans lumière.

— Casse-toi Genesis putain. Je suis pas d'humeur à rigoler la.

Genesis — T'es vraiment pas drôle Sriya...

Il ne me dérange pas plus et me laisse passer. Je ne déteste pas Genesis, mais c'est un gros con et je suis très gentille dans mes paroles. Il peut continuer à croire les rumeurs qui circulent à mon égard, cela m'importe peu.

Notre amitié était vraiment des plus spéciales. Était-ce normal que nous nous rabaissions l'un l'autre ? Je ne savais pas, mais pourtant les paroles de chacun était à chaque fois véridique, sauf pour cette fois.

Pour en revenir au fait, l'ascenseur ne marchait toujours pas et même après plus d'un mois, ils ne c'étaient toujours pas décider à venir remettre en route ce tas de ferraille. Une des raisons pour laquelle je maudissais d'habiter au dernière étage.

En arrivant devant ma porte après avoir fait du sport dans les escaliers, je poussais un grognement de douleur à cause de mes jambes souffrant le martyre. Dans un coin du couloir, je ramassais la poignée de porte pour rentrer chez moi.

Enfin dans mon appartement, je jetais tout ce qui était encombrant par terre pour ensuite me jeter sur mon canapé, encore tout habillé. Je fixais la pièce. Elle était totalement en désordre. Cela faisait un moment que je n'avais pas ranger. L'appartement sentait la mort, mais bizarrement cela ne me dérangeait pas.

Sûrement parce que je m'y étais habitué. Tout était sombre, volets et rideaux fermés, même la lumière de la lune ne passait pas à travers. Ce noir complet, bien qu'il pouvait être angoissant et terrifiant pour beaucoup, était apaisant pour moi. C'est pourquoi, le sommeil m'attrapa facilement par la suite...

Demain devait être un jour comme les autres mais pourtant, la tournure des événements allait donner un tout autre sens à ma vie sans valeur...

« Fleur d'Enfer » [I]Where stories live. Discover now