« Fleur d'Enfer » [I]

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FLEUR D'ENFER

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Sriya

26/12/20**

Le club était petit a petit entrain de se remplir comme tout les soirs. J'allais bientôt commencer mon service mais en attendant, j'étais adosser au bar, regardant Larson, le barman préparer les cocktails.

— Dis ?

Larson — Qu'est-ce qu'il y a Sriya ?

Je n'avais dis que ces mots que j'avais déjà l'impression d'être un poids pour lui mais je m'en fichais un peu. Je voulais juste savoir.

— T'es au courant de la rumeur là ?

Larson — Quel rumeur ?

— Comme quoi ce soir on va recevoir un très très riche client.

Larson — A ça là ? Mais pourquoi propager des rumeurs juste pour ça ? C'est rien de ouf, juste une bonne nouvelle pour le club depuis plusieurs années c'est tout.

— Hum...

Larson — Il t'intéresse tant que ça le client mystère ?

— Nan pas plus que ça.

Larson — Ah. Pourtant j'ai cru que t'allais aller faire ton show pour lui prendre son argent.

— Nan, ça m'intéresse pas. Je préfère les laisser aux autres filles, comme ça j'aurais plus de chances avec les clients habituels.

Larson — J'aurais jamais cru que tu serais si intelligente que ça.

— Tu me connais pas, c'est pour ça.

Larson — Bref au lieu de glander au bar, va faire ton travail.

— C'est ce que je comptais faire.

Il avait clairement l'air saouler par ma présence. Il était l'heure pour moi d'aller faire mon show. En montant dans les carrés V.I.P, mes yeux les parcourait du regard à la recherche des clients habituels.

Un mini rictus se dessina sur mes lèvres quand dans mon champ de vision, Monsieur Smith apparu. Cet homme n'avait pas peur de vider son porte feuille quand il venait ici. Mais vu son statue, il n'avait pas à s'inquiéter pour demain.

Son carré était plein de filles à craquer. Uniquement la barre de pole dance attendait que le vide soit combler. Tout naturellement, mes mains attrapèrent la barre et mon corps se mis à tourner habituellement.

Les yeux de Monsieur Smith n'ont pas tarder à se poser sur moi. Je n'étais sûrement pas la plus belle femme ici, mais une chose était sur, je savais utiliser mon corps. Je savais attirer l'attention pour moi. Pas comme les danseuses standard.

Ce que je cherchais avant tout à montrer, c'était de l'art. Sarcastique dirait certains. Une danseuse de boîte de nuit ne pouvait avoir aucun respect pour elle même. Dénuder, se jetant sur le première homme venu pour de l'argent.

Je n'étais pas comme ça. Je n'approchais pas les hommes, j'opérais de loin. Offrant mon plus beau faux sourire, je vis les billets commencer à pleuvoir à flot. J'avais eu raison sur tout le long. J'étais contente parce que j'allais ressortir plus que gagnante ce soir.

Je n'arrêtais pas mon jeu. J'étais limite entrain de le charmer. Je ne voulais pas me lancer des fleurs mais je voyais très bien que je ne lui étais pas indifférente. Les femmes autour de lui affichaient des visages contrariés voyant qu'il ne leur donnait plus d'attention et cela me rendit encore plus heureuse.

Après plus de 10 minutes de show, j'en suis venue à la conclusion que j'avais fais mon travail. En ramassant tout les billets que j'avais gagner, je lança un dernier regard à Smith et murmurait.

— Je reviendrais demain soir, alors soit présent si tu en veux plus...

En parlant dans vouloir plus, je parlais du fait d'avoir plus de mes prestations de danse. Je n'étais jamais aller trop loin avec les hommes ici. Certaines filles le faisaient parce que cela pouvait les mettre à l'abris, mais moi je ne le pouvais pas.

Je ne pouvais pas laisser un de ses hommes me toucher. Cela me répugnait plus qu'autre chose. Je dansais pour eux, je les divertissais, ils me donnaient de l'argent, ça s'arrêtait ici sans vouloir passer pour une rabat-joie.

En descendant du carré V.I.P, la foule dansante me bloquait le passage pour me déplacer.

— Bon...Je peux toujours passer par les carrés V.I.P, je pourrais atteindre l'autre bout facilement.

Cette idée n'était pas des plus plaisante, mais je n'avais pas trop de choix. En remontant là-bas, je passais les espaces tel un éclair car je ne voulais pas me faire arrêter par qui que ce soit. En arrivant à l'autre bout, j'allais descendre quand l'un des derniers carrés attira mon attention.

L'homme du parc. Il était là. Ce n'était pas une coïncidence puisqu'il cherchait le club ce matin, mais le fait qu'il me dise plus tôt que nous allions nous revoir alors que je ne lui avais jamais dis que je travaillais ici me revint à l'esprit et cela me perturba.

Sa présence me perturbait. Pourtant cela n'était pas le plus bizarre. Alors que je le regardais, nos regards se croisèrent. Il baissa soudainement la tête pour parler à un homme assis au milieu du carré.

Il était d'apparence musclé et grand. Il avait une peau pâle avec des cheveux noirs qui lui tombaient sur le visage, cachant un peu ses yeux. Si il ne portait pas de costume, j'aurais parier qu'il ne faisait pas partie de la haute société mais cela se sentait.

C'était lui le riche client dont les filles avaient parler. Mais bizarrement, je savais que si je venais à m'approcher de lui, cela pourrait m'attirer des problèmes...