Chapitre 10 : Préfet

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Chapitre 10 : Préfet
(Albus)

« Maintenant que nous sommes tous rassasiés et désaltérés permettez-moi de vous mettre au courant des évènements qui vont se produire prochainement à Poudlard, commença le professeur McGonagall à la fin du banquet de bienvenue. Malheureusement, la Coupe de Quidditch des Quatre Maisons est annulée, cette année. Pour cause, Poudlard accueillera, pour la première fois, depuis vingt-sept ans, le Tournoi des Trois Sorciers, un légendaire tournoi entre les trois plus grandes écoles de sorcellerie d'Europe, Poudlard, Beauxbâtons et Durmstrang. Chaque école est représentée par un champion qui, durant trois épreuves, tente de son mieux d'être le meilleur. Ce tournoi, très ancien, a plusieurs fois été annulé en raison de tragiques évènements, mais depuis sa réhabilitation, dix ans plus tôt, aucune mort n'est à déplorer. »

De nombreux murmures s'élevèrent dans la Grande Salle.

« J'en profite pour vous rassurer, poursuivit le professeur McGonagall. De nombreuses règles ont été mises en place afin d'assurer la sécurité des participants. Toutes les épreuves seront constamment sous le contrôle des juges et des professeurs. Les candidats doivent être âgés d'au moins dix-sept ans pour espérer concourir et ne pourront déposer leur candidature qu'auprès du représentant officiel de leur école, il s'agit donc, pour Poudlard, de moi. Vous aurez davantage d'informations lorsque les délégations de Beauxbâtons et de Durmstrang arriveront le samedi 30 octobre. J'ose espérer que vous saurez accueillir nos invités avec courtoisie, et surtout la dignité et le plus grand respect que j'exige de mes élèves. J'attends également de vous que vous montriez votre soutien au champion de Poudlard lorsqu'il ou elle sera désigné.

— Zabini peut rêver s'il attend mon soutien, lâcha Albus en regardant Ezéquiel Zabini qui discutait allègrement avec Ariel.

— Il n'est pas si méchant que ça, fit Scorpius en haussant un sourcil. C'est un bon capitaine de Quidditch et un bon joueur.

— Certes, mais il fait le malin alors qu'il est bête comme ses pieds, répliqua Albus avec dédain. Rappelle-toi toutes les fois où il a fait appel à Al-BUSE-et-ASPIC. »

Albus continua à les observer, de mauvaise humeur. C'était lui le meilleur ami d'Ariel. Pas Zabini ! Pire encore, elle ne pouvait, tout de même, pas être intéressée par lui ? Lui, il était bien plus talentueux, plus intelligent et plus intéressant que ce type ! Elle ne pouvait pas descendre aussi bas après être sortie avec lui ! Sinon, qu'est-ce que ça voulait dire ? Qu'il n'était pas aussi bien qu'il le pensait ?

Bien sûr qu'il n'était pas aussi bien qu'il le pensait. Il ne cessait de se poser des questions sans obtenir aucune réponse ! Il ne manquait plus qu'il soit rendu officiel le fait qu'il était finalement l'élève le plus stupide de l'école.

« Tu es au courant que tu ne sors plus avec Ariel ? lança Scorpius d'un ton las.

— Je sais, répliqua Albus avec évidence. Mais tu penses qu'elle accepterait de redevenir ma meilleure amie si je reprenais les activités d'Al-BUSE-et-ASPIC ? Tu sais à quel point elle aime l'argent...

— Je n'en sais rien mais, juste comme ça, tu as l'air de plus t'intéresser à elle que quand tu sortais avec elle, alors...

— Je ne m'intéresse pas à elle, fit Albus en fronçant les sourcils. Je veux juste retrouver ma meilleure amie. Qu'est-ce que tu racontes ?

— Rien, marmonna Scorpius. Continue à te plaindre, je t'écoute.

— Je ne me plains absolument pas, s'agaça Albus. Et pourquoi tu m'agresses ? »

Qu'est-ce qui lui prenait ? Il n'avait rien dit de mal !

« Je ne t'agresse pas, Albus, rétorqua Scorpius en le fusillant du regard. C'est toi qui m'agresse.

Tome 4 - En vol avec les Potter Where stories live. Discover now