Chapitre 49 : Les coutumes des soirées

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Chapitre 49 : Les coutumes des soirées
(Albus)

« En effet, tes sources sont correctes, acquiesça Albus qui arborait un sourire satisfait en se redressant dignement face à une Serdaigle de troisième année. J'ai le pouvoir de soumettre les trolls à ma volonté. »

À longueur de journée, les élèves venaient le voir pour savoir si les histoires qui se propageaient à propos de la deuxième tâche étaient vraies. Les gens avaient encore plus de respect envers lui que lorsque Al-BUSE-et-ASPIC vivait ses meilleurs jours, et l'avantage, c'était qu'il n'avait même pas besoin de faire les devoirs des autres ! Il avait simplement besoin d'exister pour être admiré !

Bien sûr, James semblait particulièrement agacé de l'attention qu'Albus recevait mais il n'avait que ce qu'il méritait. Il l'avait sauvé et avait-il reçu un merci ? Non ! Un coup de poing sur le nez, rien d'autre ! Alors, pour l'énerver davantage, Albus profitait des louanges de ses admirateurs et il paradait dans les couloirs tel un roi dans son palais, entouré de ses amis qui lui servaient de cour.

Mais Albus n'était pas le seul à être autant suivi dans les couloirs. Boris, le champion de Durmstrang, avait désormais de nombreux fans. Les filles que l'on voyait, autrefois, courir derrière James, suivaient désormais Boris à la trace.

« Je me demande en quoi consistera la troisième tâche, lâcha Albus à Charlotte en fumant une cigarette dans le parc alors que James passait devant eux en compagnie d'Ariel. Peut-être que je serai autorisé à représenter Poudlard vu mon éblouissante prestation, la semaine dernière » ajouta-t-il bien fort pour que son frère l'entende.

Alors qu'Ariel attrapait le bras de son frère qui s'était retourné, furieux, Albus lui adressa un sourire éclatant avant de ricaner tandis qu'ils s'éloignaient.

« Ça lui apprendra, lâcha Albus en lissant ses cheveux à l'aide de sa main libre.

— Il est vraiment détestable, commenta Charlotte. S'imaginer que tu as fait exprès alors qu'il est simplement trop idiot pour se débrouiller seul.

— N'est-ce pas ? fit Albus en levant les yeux au ciel. Que veux-tu ? Les gens sont ingrats... »

Il chassa Scorpius de son esprit.

« Et elle, elle n'est pas mieux, lança Charlotte en montrant Ariel d'un signe de la tête. Te laisser tomber pour ton frère ! Quelle genre de filles fait ça ?

— Elle ne m'a pas laissé tomber, tu as mal compris, corrigea Albus. C'est moi qui l'ait laissé tombé. »

Il n'avait également pas précisé que si sa relation avec Ariel s'était terminé, c'était surtout parce qu'il avait embrassé Scorpius lorsqu'ils étaient encore ensembles. Il savait qu'il passerait pour le méchant et il préférait qu'on le voit comme le jeune homme raisonnable qu'il devenait peu à peu.

« Peut-être qu'elle était déjà avec lui quand elle sortait avec toi, fit Charlotte d'un air songeur.

— Bien sûr que non, Charlotte ! » se scandalisa Albus.

Encore une fois, il ne préciserait pas que le seul à avoir été infidèle entre lui et Ariel, c'était lui.

« On ne sait jamais, dit-elle en haussant les épaules. À Beauxbâtons, il y a toujours de sordides histoires de tromperies...

— Les gens sont vraiment malhonnêtes, se désola Albus en terminant sa cigarette. On va à la bibliothèque ? »

Sur le chemin, il fut arrêté par un groupe de Serpentard de première année qui lui demandèrent s'il avait vraiment combattu un dragon sur la montagne. Il démentit la rumeur tout en laissant penser qu'il serait, tout de même, capable de dresser un dragon s'il en croisait un.

Tome 4 - En vol avec les Potter Où les histoires vivent. Découvrez maintenant