14.

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A Ë L A.

- Tante 1 : Ce garçon est même trop chanceux, eh..

Je craque un petit rire alors qu'elle tire légèrement sur la très longue traine pour l'étaler au maximum.

De toutes mes robes de ce week-end, c'était peut-être ma préférée bien que j'ai mis une bonne quinzaine de minutes à l'enfiler après une petite bataille.

D'un pagne rouge bordeaux, ses tantes m'avaient fait confectionner une robe sirène plus que près du corps, bien traînante, fines bretelles, subtilement décolleté mais avec un dos nu incroyable.

- Tante 3 : Il ne te manque plus que l'éventail.

Elle me le tend avec un grand sourire, très fière de son travail et elle pouvait l'être.

- Tante 3 : Je m'occupe de la traîne, allons-y.

Je récupère mon éventail entre ses mains avant qu'elle ne passe derrière et veiller à ce qu'elle ne dérange pas pendant que j'avançais à la porte, en tenant la main de celle qui ouvrait la marche pour m'aider.

- Tante 2 : Tu as de belles fesses hein ! Bien rondes, bien fermes et bien rebondies comme ça !

Tous les jours que Dieu faisait, mamie ne faisait que me complimenter là dessus, à sa manière.

- Tante 2 : J'en connais un qui va bien s'amuser..

- Tante 1 : Nzambe.. laisses l'enfant, tu l'effraies !

À demi-mot, ce n'était pas ce qui pouvait vraiment me rassurer, surtout avec la proposition de son neveu dont je ne savais pas réellement quoi penser.

Nous avions déjà dormi ensemble mais ce n'était pas ce contexte là. Cette nuit, il ne sera pas malade, je ne le serais pas non. Nous serons que deux.

Lui et moi, sans rien pour nous interrompre et rien que d'y penser, j'avais la boule au ventre. Ça m'angoissait.

- Tante 2 : Allez ma puce, c'est ton moment.

Devant l'entrée de la salle, elles m'ont lâchées une à une après m'avoir aidé une nouvelle fois à tout bien arranger sur moi; les cheveux, la robe, tout.

- Victor : Tu es prête ?

Avec un petit sourire, j'avance légèrement pour lui prendre le bras puisque c'était à lui de m'amener à son fils qui m'attendait au le milieu de la salle.

Joshua qui m'a vu arriver ne s'est clairement pas fait prier pour lancer une musique et attirer le regard de tous les invités sur moi à mesure que j'avançais, en plus de la lumière du projecteur sur moi.

Je me suis concentrée sur celui qui m'attendait, en me détaillant plus minutieusement à chaque pas que j'ai dans dans sa direction, une main dans sa poche.

Il ne m'avait jamais regardé comme ça; ja-mais et avant même qu'il ne m'ait touché, j'avais des frissons.

- Victor : Je te ramène ta femme, mon fils.

- Jaeden : Merci.

Il me tend sa main que j'attrape délicatement pour faire un dernier pas vers lui et son regard incroyable.

Engagements.Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora