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_𝑃𝑎𝑟𝑎𝑛𝑜𝑖𝑎_








Quelques temps avant l'arrivée de Pacôme














Cynthia

Je savais
Je savais

C'était tellement flagrant
Tellement prévisible.
Pourquoi je n'ai pas réagi avant ?
Mon cœur s'emmêlait et cette atroce paranoïaque c'est amplifiait
depuis l'épisode du bar depuis que j'avais décidé de partir loin de cet endroit.
J'avais cette impression que tout ce que je faisais était

-C'est comme si j'étais suivi
Oui c'était ça.
J'avais cette impression que quelqu'un me surveillait et ça me, ça m'effrayait

Michel fonça encore plus ses sourcils fournis. Son regard cherchant je ne sais quoi sur mon visage marqué par la peur. J'avais peur qu'il me prenne pour une folle.
Peur qu'il ne me croit pas.

-T'es en train de me dire que tu as l'impression d'être suivi? C'est pour ça que tu t'es barré du club en courant ?

-Non c'était après...juste après
Une colère contrôlée était en train de le posséder. Mais surtout, il était complètement choqué par ce que j'avançais

-Cynthia ? Je dois t'avouer que là tu me pers complètement tu sais combien de personnes cherche un travail aussi bien payer j'ai pas assez de temps et me voilà en train d'essayer de comprendre pourquoi tu t'es barré comme une putain cinglée de ce club, mais enfin c'est quoi le soucis?

Ma respiration se coupa. J'étais au bord de la crise de nerfs. Je ne pouvais pas lui dire ce que j'avais vu
Je ne pouvais pas tout dire sur mes peurs

Je n'avais pas le courage

Je n'avais pas le courage de réaliser ce qu'il m'arrivait.
Ce qui était en train de me tuer à petit feu.
En ayant ce genre de raisonnement. Ça me permettait de limité les dégâts dans mon esprit
Mais je vous l'ai dit, la vie m'a assez gifler pour que je ne me voile pas la face.

-S'il te plaît crois-moi Michel je

Il soupira avant de retirer ses mains des miennes. Laissant une froideur sanglante irisée mes poils.

-Tu me demandes quoi là ? Je comprends rien dit moi Cynthia tu, prends quelques choses c'est quoi je-

-Merde j'ai un putain de gosse je ne me drogue pas Michel !
J'avais parlé fort. Et instinctivement, je tournais ma tête vers le mini couloir pour voir si j'avais alerté les garçons qui jouaient dans la chambre de Billy.

-Alors je te laisse un jour pour réfléchir soit tu reviens travailler au club, sinon je ne peux plus rien pour toi

Et la vie n'avais pas fini de me mettre des gifles...

- Je ne pourrais pas désolée pas là-bas, je ...
Mes yeux se ferment mais directement les iris qui me fixaient avec froideur envahissent mon esprit déjà chamboulé, meurtri. Je sens directement mon cœur accéléré et cette boule dans la gorge

Michel soupira et je relevais directement la tête. Il s'approcha et posa fraternellement sur mon épaule sa main.

-Repose toi Cynthia on s'appelle d'accord. Ne t'en fais pas mais s'il te plaît repose-toi.

J'hochais doucement la tête. Consciente que c'était la seule façon pour lui de me rassurer. Il s'éloigna vers le couloir appela Billy pour lui dire au-revoir avant de partir.

-Maman c'est la première fois que Michel vient à la maison est ce qu'il va revenir ?

Je me tourne vers Billy et mon esprit ne peut s'empêcher de penser à cet homme

𝐁𝐢𝐥𝐥𝐲Où les histoires vivent. Découvrez maintenant