⊰34.1⊱

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_𝒉𝒊𝒔 𝒇𝒂𝒕𝒉𝒆𝒓_1







𝑊ℎ𝑎𝑡 𝑦𝑜𝑢'𝑟𝑒 𝑓𝑒𝑒𝑙𝑖𝑛𝑔
𝐼𝑡'𝑠 𝑤ℎ𝑎𝑡 𝐼'𝑚 𝑓𝑒𝑒𝑙𝑖𝑛𝑔 𝑡𝑜𝑜
𝑊ℎ𝑎𝑡 𝑦𝑜𝑢'𝑟𝑒 𝑚𝑎𝑑𝑒 𝑜𝑓
𝐼𝑡'𝑠 𝑤ℎ𝑎𝑡 𝐼'𝑚 𝑚𝑎𝑑𝑒 𝑜𝑓 𝑡𝑜𝑜
𝑊ℎ𝑎𝑡 𝑎𝑟𝑒 𝑦𝑜𝑢 𝑎𝑓𝑟𝑎𝑖𝑑 𝑜𝑓
𝐼 𝑘𝑛𝑜𝑤 𝑡ℎ𝑎𝑡 𝑦𝑜𝑢 𝑎𝑟𝑒
𝑊ℎ𝑎𝑡 𝑎𝑟𝑒 𝑦𝑜𝑢 𝑎𝑓𝑟𝑎𝑖𝑑 𝑜𝑓
𝐼 𝑘𝑛𝑜𝑤 𝑡ℎ𝑎𝑡 𝑦𝑜𝑢 𝑎𝑟𝑒
Sights- London Grammar




Cynthia














Le trajet, je le voyais comme un long supplice, insupportable.
Quand ces hommes sont venu me chercher ce matin, je me suis revu des jours avant dans cette agence, cette même peur mêlé à la colère de ma détresse
Le même type qui s'était battu dans mon appartement avec Dre était réapparu devant moi. Je ne sais pas si ce sont mes nombreux coups reçu sur la tête qui m'ont un peu sonner mais cet homme m'a paru moins froid. Il semblait même prévenant quand il m'a donné ce sac de vêtements.

Je n'ai même pas cherché à savoir ce qu'il y avait à l'intérieur et l'ai mollement jeter sur le canapé, gardant mon regard haineux dans le sien C'était pas parcequ'il m'avait trouvé ces vêtements achetés avec je ne sais quel argent que je vais passer l'éponge sur tout ce qu'ils m'ont fait subir. Il pouvait aller se faire foutre, et ça, même si je mourait d'envie de prendre une autre douche et d'avoir des vêtements et des chaussures plus adéquate.

Alors c'est toujours en chaussettes que j'étais assise dans cette voiture de luxe, le corps serrer contre cette portière prenant un maximum de distance avec cet homme, qui demeurait dans le silence.
Tant mieux.

La ville s'effaçait à travers cette vitre teintée. Dans mon cœur grandissait ce sentiment d'incertitude, de peur.
J'avais peu de ne pas pouvoir arriver jusque là bas, de ne pas voir mon fils.
Puis, la voiture s'arrêta enfin dans une allée. Je n'attendais pas une minute de plus quand il ouvra cette foutu portière. Les petits gravier de l'allée luxueuse pénétraient inoffensivement le bas de mes pieds. Je suivais cet homme, les pas pressés ne m'attardant pas sur l'immensité de ce domaine entouré d'une espèce de lac. On pénétra un grand hall avant d'atteindre un salon. Toute les pièces qu'on traversait sentaient le luxe à plein nez. Et mon fils était où dans tout ça ?

Je fini par me retrouver toute seule dans un grand bureau qui donnait une vue sur l'immense jardin. Je pouvais presque m'attarder sur la magnifique vu si mon sang n'était pas entrain de bouillir d'impatience sur le moment. Je croisais mes mains sous ma poitrine en faisant les cent pas, le froid commençait à se faire ressentir et l'air conditionné n'arrangeait rien. Dans ma tête tout genre de questionnement affluait. J'avais l'impression d'attendre depuis des lustres, de ne plus connaître quoi faire la seule chose que je voulais était de revoir Billy

La porte s'ouvra enfin, mais mon sang se glaça en croisant en premier lieu, ses iris à lui, que j'avais courtoyer à travers mon fils durant ces dernières années. Mais à la différence que dans les siens je ne voyais qu'une froideur effrayante qui s'harmonisait avec cette aura puissante émanant de lui. Mes pas cessèrent immédiatement. Comme hier on resta à se regarder sans rien dire, sans rien faire juste à se dévisager
Comme les deux inconnus que nous étions
combien de chance pour que cette nuit là, ce soit avec un homme puissant d'une grande famille.

J'aurais mille fois préféré tomber sur une autre personne

Son regard descendit un moment sur tout mon corps et je vis ses sourcils se foncés un moment,
d'incompréhension... ?
C'était quoi son problème maintenant ? Je faisait tâche dans sa putain de baraque c'est ça ?
Il haussa ses sourcils avant de reprendre ce visage impassible que je remarquais déjà bien,

𝐁𝐢𝐥𝐥𝐲Where stories live. Discover now