cinquième

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[Dédié à @prettyxhstyles parce que j'aime ses commentaires.]

N i a l l

La concierge nous regardait avec de grands yeux, Véronica aussi d'ailleurs.

"Mais qu'est-ce que.."

Elle eut à peine le temps de finir que Véronica m'avait pris par la main et que nous étions partis en courant.

Nous fûmes arrivés dans le hall d'entrée du lycée, essoufflé, les mains sur les genoux, je respirais tant bien que de mal jusqu'à ce que la grande brune à côté de moi éclata de rire.

"T'aurais dû voir sa tête !" S'exclama-t-elle dans son fou rire.

Oh que oui je l'ai vu sa tête.

Mais c'est vrai qu'elle était marrante.

Je décidais de la rejoindre dans son fou rire. On riait tellement fort que nos rires résonnaient dans tout le hall.

Remarquant que je riais désormais seul, je m'arrêtais petit à petit et regardais Véronica qui me fixait avec un tendre sourire.

"J'aime bien ton rire, il est mignon af."

Je rougis et fit un petit rire niais qui montrait mon malaise.

"Merci", repondis-je.

Je mis mes mains dans mes poches et un tilt se fit dans mon esprit. J'avais touché quelque chose. Je sortis le dit "quelque chose" de ma poche et vis que c'était la barre chocolatée que m'avait donnée Mina tout à l'heure. Je la tendis à Véronica et elle la prit.

"C'est pour moi ?"

"Oui, Mina me l'a donnée car elle avait deviné que tu aurais faim", expliquai-je.

Elle la regardait et retirer l'emballage doucement. Elle leva le regard vers moi.

"Mais, tu n'as pas faim toi ? Ton assiette était encore pleine." Demanda-t-elle.

"N-Non, j'ai pas un grand appétit."

Elle me regardait de haut en bas puis coupa la barre en deux.

"On partage, tu es beaucoup trop maigre."

Je détestais qu'on me disait ça, personne ne peut me laisser tranquille avec mon poids ? C'est plus fort que tout le monde de juger les autres ? Je ne dis rien et la regardait longuement, Véronica n'est pas "les autres", elle est spéciale.

Je pris le bout qu'elle me tendit et le mis dans ma bouche. Tiens, y avait de la crème dans ce machin. J'avais croisé les bras et détourné le regard pour finalement le reposer sur Véronica.

Elle suçait doucement et lentement la barre en faisant des va-et-vient entre sa bouche et le biscuit. Au moment de croquer, la crème blanche gicla sur son beau pull bordeau. De mauvaises pensées m'envahissaient et je sentais mes joues s'empourpaient.

"J'en ai partout", declara-t-elle.

Elle enleva son pull et laissa paraître son t-shirt blanc avec un fort décolleté. Je ne pus m'empêcher de regarder sa poitrine s'enserrait tandis qu'elle tira son pull vers le haut pour l'enlever. Je pouvais voir que le haut de son soutien-gorge couleur corail dépassé légèrement.

Une fois enlevé, elle retourna son pull et se mit à frotter la longue trace blanche qu'il y avait.

"Rah non, ça fait à peine une semaine que je l'ai", se plaigna-t-elle.

Elle se mit à lécher la trace blanche lentement.

"Ca marche !" Cria-t-elle.

Elle se mit à la lécher trois fois plus vite et elle était moins visible. Elle sourit et quelqu'un passa et la poussa en courant sans le faire exprès. Elle se mit à genou et tenu fortement sa poitrine.

"N-Niall, mon soutien-gorge s'est dégraphé."

"T-Tu veux que j'aille te chercher Mina ?" Demandai-je rouge.

"N-Non, elle va arriver trop tard, tu peux me le remettre s'il te plaît ?"

Je rougis et je pense même que mon cerveau a explosé. Je n'ai jamais toucher un seul soutien-gorge de ma vie, comment on doit le remettre ? Je déglutis et me mis dos à elle. Je m'accroupis et attrapai les deux bouts. Je voyais des petites dents, je pense que ça se rattache de cette manière.

"Tu veux l'enlever ?"

Un frisson parcourut mon être. Je ne voulais rien faire avec elle, je ne voulais pas la salir et que son frère me pète la gueule. Je sentis une main attraper mon poignet et le dirigeait en dessous du sein de Véronica. Je tremblais et je commençais aussi à durcir.

"Aller, tu touches juste et je suis d'accord donc où est le mal ?" Elle réussit à me convaincre. Je pris un peu plus d'assurance et mis doucement ma main sur son sein comme tout à l'heure.

Elle lâcha un petit gémissement de douleur. Je retirai ma main mais elle la remit.

"J'ai juste mal car ils sont entrain de pousser, tu peux faire doucement ? M'avertit-elle.

J'hochai la tête et reposait doucement et lentement ma main. J'y crois pas, je suis réellement entrain de faire ce genre de choses ? Je caressai doucement sa poitrine, je ne pensais pas que les seins d'une femme était aussi doux et moelleux au toucher. Ou c'était que ceux de Véronica. En attendant, elle me faisait des doux baisers dans le coup, je pense qu'elle a trouvé mon point faible vu le bien et le plaisir que ça me procure.

Elle glissa doucement sa main dans mon pantalon et toucher ma virilité du bout de ses deux doigts.

"Je ne pensais pas que tu en avais une aussi grosse", me chuchota-t-elle.

Elle vit ma malaisance et continua en souriant de manière coquine.

"Combien ?"

Elle disait ça comme si je le savais et effectivement, je l'avais mesuré une fois parce qu'un garçon m'avait insulté sur ce sujet du coup je me sentais encore plus complexé.

"20", répondis-je.

"Normal ou quand tu bandes ?"

"N-Normal", ses questions me mettaient réellement mal à l'aise .

"Pas mal", dit-elle après un silence.

Elle se retourna et se mit en face de moi, son visage légèrement au dessus du mien tandis que j'avais toujours la main sur sa poitrine qui ne faisait que grossir, elle devait être aussi excitée que moi. Elle était légèrement rouge et ses yeux pétillaient, son regard était remplit de tendresse et il me semblait si doux, ses lèvres étaient un peu roses grâce à son rouge à lèvre et elles étaient si pulpeuse. Elle était vraiment magnifique.

"Tu me la montreras un jour ?", dit-elle avec une pointe d'insistance et en me caressant la joue du bout de son pouce.

N'empêche, je sais pas ce qu'il m'a pris de répondre oui.

Misery [Mature] ✦ n.hOù les histoires vivent. Découvrez maintenant