Chapitre 48

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Cassandra se mura dans le silence. Comment avait-il sut ? Le docteur n'avait donc pas tenu sa parole ?

Son changement de mine fût la réponse évidente pour Corey. Mais il lui fallait plus. Il fallait qu'elle le dise. Qu'elle lève définitivement le doute.

- Cassandra je t'en prie, demanda t-il sur un ton suppliant.

- Bientôt trois mois.

Il semblait être pris de vertige et se glissa sur la chaise près du lit de Cassandra. Elle ne l'avait jamais autant vu mal en point. Tremblait-il vraiment ou c'était juste son impression. Son cœur se serra. Elle se trouvait tellement stupide de ne pas avoir pu empêcher celà d'arriver. Elle aurait pu prendre la pilule. Ça aurait limité les risques. Et elle se serait sûrement moin sentit coupable que maintenant.

Alors que Corey était en pleine crise d'angoisse, il entendit des hoquetements. Il releva la tête et aperçu Cassandra caché son visage.

Oh non. Ce n'était pas à elle de pleurer. C'est lui qui était allé vers elle et pas l'inverse.

Il s'approcha d'elle et lui offrit une douce caresse.

- J'aurais dû m'en douter plus tôt. C'était évident. Les sautes d'humeur, la fatigue, les vertiges, l'appétit, les nausées. Comme si les préservatifs étaient sûres.

Il tourna son visage vers lui.

- C'est le docteur Fletcher qui te l'a dit ?

- Non. J'ai commencé à y songer quelques jours après que je sois parti. Le fait que le médecin t'ai dis qu'il puisse s'agir d'une grossesse m'a assez travaillé. Je n'étais sûr de rien. Et puis Guy me parlait de tes vertiges. Que tu étais toujours fatiguée, que tu avais toujours des nausées.

Il souria en passant sa main dans les cheveux de la jeune femme.

- Apparemment, tu vas éviter les lasagnes pendant quelques temps.

- Alors Guy passait son temps à m'espionner ?

- Il ne t'espionnait pas. Il t'observait. Et puis c'est moi qui lui demandait comment tu t'étais comporté pendant vos journées.

- Et il t'a évidemment dis que j'étais interné.

- Je l'ai deviné lorsqu'il m'a dit qu'il était devant l'hôpital et que tu lui avais dis de rentrer et de te laisser seule. C'est moi qui lui ai dis de rentrer te chercher. Il ne fait qu'obéir aux ordres. C'est pour ça que je suis avec lui depuis longtemps.

- Si mon état comptait autant pour toi, tu aurais pu m'appeler.

- J'aurais pû, c'est vrai. Mais si ton état ne compte pas pour moi qu'est-ce que je fais ici ?

- Tu voulais une réponse à tes interrogations et tu l'as. Je suis enceinte. Tu peux y aller.

Il souria et alla s'asseoir sur la chaise qu'il avait précédemment quitté.

- Tu peux me dire toutes les horreurs du monde, tu ne sapperas pas mon humeur. Je te comprends, avec les hormones la vie ne doit pas être rose.

Elle fut surprise de le voir soudain joviale. Avait-il entendu lorsqu'elle lui avait dit qu'elle était enceinte ? Qu'elle portait son enfant ?

- Tu as changé d'avis sur la venue d'un enfant pendant ton séjour avec ton ex ? Ou lorsque tu signais des contrats devant la tour Eiffel ?

- Je ne suis toujours pas prêt à être père. Ça n'a pas changé. Mais je te l'avais déjà dis Cassandra, jamais je ne pourrais abandonner mon sang.

Le Contrat Amoureux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant