25

259 15 1
                                    

Lorsque Louis se réveilla le lendemain matin, il avait la sensation d'avoir chaud. Il s'était dit que c'était à cause de la chaleur qu'il faisait dans la chambre de l'hôtel, jusqu'à ce que Louis se retourna dans le lit pour apercevoir Harry.

Comment pouvait-il oublier que le couturier partageait sa chambre et par la même occasion son lit ?

Louis changea alors de position pour se mettre dos à l'homme qui partageait son lit pour ne pas que ce dernier pense qu'il l'admirait.

Mais quelques secondes, plus tard, Louis sentit quelque chose se poser en haut de son dos et tracer une ligne jusqu'en bas. Louis essaya de ne pas bouger, ni même d'émettre un son. Il essaya de rester calme.

- Je sais que vous ne dormez plus, murmura Harry.

Louis continua de se murer dans son silence laissant Harry croire qu'il dormait.

- Louis, ne faites pas semblant, s'il vous plaît.

Le jeune étudiant se retourna finalement pour faire face au couturier.

- Enfin, soupira Harry.

- Bonjour, dit finalement Louis.

- Bien dormi ?

- Oui, ça a été et vous ?

- Très bien même si je me suis pris plusieurs coups dans la nuit.

- Oh non, je suis vraiment désolé, Harry. Mais en même temps, je vous avais prévenu.

Harry se mit doucement à rire.

- Quoi ?

- C'était une blague Louis. Mais par contre, dans la nuit, vous vous êtes retrouvé sur moi.

- Sérieusement ?

Harry hocha positivement la tête. Louis se cacha alors sous les draps, honteux. Harry le laissa quelques instants avant de le rejoindre sous les draps.

- Louis, tout va bien. Je vais bien.

- Non, j'ai honte.

- Vous ne pouvez pas contrôler votre corps la nuit. Vous ne devez donc pas avoir honte de ça. Et puis, saviez-vous que si vous bougez autant, c'est que vous êtes peut-être anxieux.

- Il y a de quoi l'être, murmura Louis.

- Est-ce moi qui vous provoque tout ce stress ?

- En partie, avoua-t-il.

- Que puis-je faire pour que cela ne soit plus en partie de ma faute ?

- D'arrêter de me regarder comme ça.

- Et comment je vous regarde.

- Vous me regardez comme si j'étais l'une des sept merveilles du monde.

- Peut-être parce que vous êtes la huitième.

- Arrêtez de dire des bêtises.

- C'est pourtant sincère.

- Merci alors, répondit Louis.

Les deux hommes restèrent à se regarder pendant de très longues secondes, toujours sous les draps, avant que Louis ne reprenne la parole.

- Ne devrions-nous pas nous préparer pour la journée ?

- Vous avez raison, allons-y, souffla Harry qui refit surface en dehors des draps.

Let Me Sew YouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant