CHAPITRE 4

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Ce chapitre contient une scène violente. Le passage sera en italique pour les publics avertis. Bonne lecture ! (:

MILO

Assis dans l'ambulance, ma jambe ne peut pas s'arrêter de tressauter. Je stress, j'ai suis inquiet, en colère, triste, j'ai peur.

Mon corps passe par toute sorte d'émotions, moi qui ait prit Cléa pour nous échapper de cette maison, et maintenant je me retrouve seul avec ma mère pendant que le riche cherche ma petite soeur.

Putain ou est elle ? Qu'est ce qu'elle fait ? Comment va t'elle.

« Milo ?

Une voix me sort de mes pensées, c'est maman qui vient de reprendre connaissance sous son masque a oxygène.

Tout va bien maman, on va te conduire à l'hôpital.

Je lui prend alors la main, qu'elle accroche.

Je suis désolée Mimi', tellement désolée.

C'est pas grave maman, ils vont te soigner et tu pourras retourner à la maison.

Où est Cléa ? Me demande t'elle.

Des larmes que je ne peux plus contenir roulent sur mes joues.

J'allais te poser la même question. Où est Hervé ? Demandé-je.

Elle est dans les vapes, son regard est vide et vitreux.

On... S'est disputé, et il est sortit.

Elle lutte.

Ne ferme pas les yeux maman, on est bientôt arrivés. Restes avec moi s'il te plait.

Milo j'ai peur... Me dit-elle en tournant la tête vers le plafond.

Moi aussi maman, mais on va s'en sortir... »

Je ne croyais pas une seule seconde à mes propos. On a touché le fond, un fond sans corde pour remonter. Un fond avec des sables mouvants.

°°°

L'ambulance est enfin arrivée à l'hôpital, les médecins prennent ma mère en charge et me demande de rester dans la salle d'attente. Je m'assoie en soupirant.

Mes pensées s'entrechoquent dans ma tête, j'ai le regard vide.

J'appelle Léo, mais pas de réponse. Je lui laisse alors un message lui demandant de me rappeler s'il avait la moindre infos.

Je ne veux pas, je n'en ai pas la moindre envie mais je dois le faire. Je retourne dans mes contact faisant défiler mon fil jusqu'à arriver à la lettre H et décide d'appeler Hervé, mais évidemment, il ne prend même pas la peine de répondre et raccrocha dès la deuxième sonnerie.

J'ai la haine, je veux jeter mon téléphone contre le mur. Je hurle un « PUTAIN !» avant de me faire dévisager par une mamie qui est assise face à moi.

Je ne peux pas rester là à attendre sans rien faire, je ne dois pas rester à attendre sans rien faire. Je n'en ai pas envie non plus, mais ni une ni deux j'appelle Emmy, qui répond. Miracle.

« Em' j'ai besoin de toi.

Je parle fort et ne prend même pas la peine de lui dire bonjour. La mamie d'en face fronce les sourcils.

— -Dis moi ?

Il faut que tu viennes à l'hôpital au plus vite, je t'expliquerai.

LIGHT IN SHADOWOù les histoires vivent. Découvrez maintenant