CHAPITRE 10

119 7 56
                                    

MILO

« Comment s'est passé le retour de ta mère ?

Léo est assis sur le plan de travail en s'empiffrant de glace.

— Elle se remet à parler. Mais je crois que je préférais quand elle l'a fermait. Je pense que je vais en prendre pour mon grade dans les prochains jours.

Je m'assoit à ses côtés et lui prend la cuillère des mains ainsi que le pot de glace.

Hé tu fais chier t'en as d'autre au congèle sérieux !

C'est quoi la suite ? Demandé-je en prenant de la glace.

Tu vas aller lui rendre visite, tu continues ce que tu fais de base en fermant ta gueule si elle te dit quoi que ce soit.

Sympa.

Elle finira par voir tout ce que tu as fais pour elle tu verras.

Tu penses ?

Oui, maintenant rends moi ma glace. Demande t'il alors.

T'en as d'autre au congèle. Répété-je.

Oui mais c'est celle là que je veux.

Ce dernier se penche pour attraper le pot dans mes mains mais je ne me laisse pas faire et me laisse tomber en arrière.

Le riche est maintenant au dessus de moi.

Moi aussi. C'est celle là que je veux... Dis-je avant de déglutir.

On va devoir partager alors. Dit-il alors doucement.

Non. Je ne partage pas.

Ma respiration s'accélère. Son visage n'est qu'à quelques centimètres du mien. Nos yeux se croisent alors et mon coeur s'accélère. Mon cerveau entre en alerte.

Je ne comprend rien à ce qu'il se passe.

Enfin si, je comprend très bien ce qu'il se passe.

Ni une ni deux son visage se rapproche, encore, et encore au point ou je peux sentir son souffle chaud sur le bout de mon nez. Des millions de frissons parcourent mon corps en ce moment même. Je sers les dents et déglutit à nouveau péniblement.

Son visage se rapproche encore, au point ou ses lèvres effleurent les miennes, avant qu'elles ne se posent réellement. Ses lèvres contre les miennes je me laisse alors aller malgré moi. Je ne sais pas pourquoi, mais pour moi, ses baisers sont agréables.

Cela ne dure qu'un instant, je sens alors un poids, puis une main qui se tend et je comprend que Léo se redresse avec quelque chose en main.

Le pot de glace.

Enculé.

Alors si tu partages pas, je considère qu'elle est à moi. Dit-il alors en tenant la glace fièrement.

Enfoiré. Lancé-je alors en me redressant essoufflé.

Quoi ? T'en veux encore ? Marmonne t'il en s'approchant de mon oreille.

On vole pas une glace de cette façon. Fais-je remarquer.

Ohhhhh ça va ! T'en avais envie sûrement autant que moi ! Lâche t'il alors.

LIGHT IN SHADOWOù les histoires vivent. Découvrez maintenant