La Reine des Pestes

Le lycée c'est dur !

Depuis mon altercation avec Jake ce dernier prenait un malin plaisir à me provoquer. Comme je ne lui répondait plus, il avait trouvé tout un tas d'idées pour essayer de me provoquer.
J'ai envie de l'exposer sur mon blog, sauf qu'il n'a absolument rien à cacher, j'ai vérifié.

Me voilà assistant à un spectacle désolant. Jake s'est installé devant moi en cours, exprès, et le voilà qu'il se fait tripoter par une de ses nombreuses groupies. Le pire c'est qu'il ne regarde pas du tout la fille, mais ça ne le dérange pas du tout de me lancer des regards noirs.
Apparemment quand on est riche, on peut faire tout ce qu'on veut en classe.
C'est pour ça que la fille est en train de passer les mains sous les vêtements de Jake.
C'est trop pour moi !

- Je peux aller à l'infirmerie ? Demandai-je en levant la main.
- Bien sûr ! Avez-vous besoin d'aide pour vous y rendre ?
- Non ça va aller merci.

Je sort rapidement de la classe sous les regards curieux et moqueur de mes camarades de classe.
Je voulais passer d'abord au toilette dans l'espoir de me calmer, lorsque je me rend compte que Jake me suis.

- Tu me harcèle maintenant ? Dis-je étonné.
- Je me suis inquiété pour toi.
- C'est bon je peux aller à l'infirmerie toute seule, retourne en classe. Dis-je en continuant mon chemin.
- J'ai promis au prof de t'éscorter. Dit-il en me regardant droit dans les yeux.
- T'en a pas marre de me faire chier ? Ne pus-je m'empêcher de dire.
Ce qui le fit sourire.
- Au moins tu ne te fiche pas de moi !
- Tu te fait des films.
- En tout cas moi je ne me fiche pas de toi.
- Retourne voir tes copines.
- Je me fiche de ces filles. Il n'y a que toi qui m'intéresse.
- Lol.
- Nina...
- On est arrivé. Aller à plus. Dis-je avant d'entrer dans l'infirmerie.

J'ai prétexté des douleurs de règles afin de pouvoir rentrer chez moi. Heureusement que l'infirmière a acceptée parceque apparemment, la fille qui tripotait Jake a dit à tout le monde que j'avais de gros problèmes de digestion et que j'avais sûrement prétexté aller à l'infirmerie pour pouvoir aller au toilette.
J'allais m'occuper de cette fille plus tard.

Quand j'arrive chez moi je balance quelques ragot sur mon blog, notamment sur cette fille. J'ai réussi à trouver un moyen d'etre rémunéré pour mes postes sans qu'on puisse découvrir mon identité. Je ne touche pas autant d'argent que je le devrais, mais au moins ça me fait des économies.
Du coup je peux aussi faire quelques partenariat.
Je balance aussi quelques trucs sur Julia parceque, elle l'a bien cherché !

Je décide de regarder le drama coréen dont Violette n'arrêtait pas de me parler constamment.
Au début c'est un peu étrange de regarder une série dans une langue que je ne connais pas, mais au final on finit par s'y habituer.
D'ailleurs, je dois dire que c'est plutôt pas mal !

Sans m'en rendre compte, j'ai enchaîné pas moins de cinq épisode. J'en ai pris conscience que lorsque ma mère rentre du travail.

- Nina, ça va ma chérie ? Dit-elle en entrant dans ma chambre.
- Oui ça va mieux.
- J'étais inquiète quand ton lycée m'a appelé. Tu veux voir un médecin ?
- Non ça va, t'inquiète.
- Je t'ai ramené du poulet frit, tu viens dîner.
- J'arrive. Dis-je en me sentant coupable.
Je n'aime pas mentir à ma mère.

Je m'installe dans la salle à manger où ma mère a déjà dressé la table

- Qu'es-ce que tu regardait dans ta chambre ? Me demande-t-elle tandis qu'elle ouvre la boîte de poulet frit.
- Un drama coréen.
- Et c'est bien ?
- Ouais c'est pas mal.
- Violette t'a convaincu. D'ailleurs tu as des nouvelles ?
- Non. Répondis-je tristement.
- Je suis sûr qu'elle te donnera des nouvelles dès qu'elle en aura l'occasion, tu verra !
- Je l'espère.
- Sinon, tu ne vois plus Matias ?
Je faillis m'ettoufer avec un bout de poulet frit.
- Hmm non.
- Es-ce que je peux savoir pourquoi ? Il t'a fait dû mal ?
- Comment tu sait qu'on est sortit ensemble ?' demandai-je surprise.
- Comme si tu pouvais me le cacher. Dit-elle fière.
- On ne s'entend plus, c'est tout.
Il ne valait mieux pas que ma mère sache ce qu'il m'avait fait au risque de déclancher une guerre.
- C'est bien dommage. Dit-elle en mordant dans une cuisse de poulet.

Puis nous avons dîner tranquillement devant la télé et je me disais que si la vie était toujours aussi tranquille elle ne serait pas si nul.