Race - Max Verstappen 🧡

Chapitre 16 - Wet on hard

Le soleil levant éclairait la chambre et la principauté monégasque, et cela me faisait un bien fou. Entre Londres et Spa, je regrettais presque la météo d'Aruba. J'adorais le temps pluvieux, l'odeur de l'herbe humide. L'odeur de la ville sous la pluie. Mais j'aimais encore plus le soleil, et la chaleur qui nous enveloppait sous ses rayons.

Nous étions arrivés hier soir en fin de soirée à Monaco. Et malgré une bonne nuit de sommeil, je n'avais pas du tout envie de quitter le lit. Et encore moins les bras du pilote allongé à mes côtés.

Max dormait encore, malgré le fait qu'il n'avait pas vraiment roulé la veille, il était épuisé en arrivant, hier soir. Je me décalais le plus doucement possible pour me caller à nouveau dans ses bras sans le réveiller.

« Quelle heure est-il ? »

Je me mordais la lèvre, déçue de l'avoir réveillé. Un échec total.

« C'est encore tôt, rendors toi Max. »

Je n'avais aucune idée de l'heure, le soleil était levé, mais il n'était pas très haut.

« Je suis réveillé depuis un moment... Je n'arrive plus à dormir. »

Je tournais mon visage vers lui, pour le regarder dans les yeux. Il me lança un sourire.

« Halo prinses...

- Halo kampioen ! »

Il posa sa main dans mon dos et me tira encore plus proche de lui. Avant de déposer ses lèvres sur les miennes. J'adorais ses baisers matinaux. Le meilleur moyen de dire bonjour à la personne qu'on aime.

Parfois, je me demandais comment on en était arrivé là. Lorsque j'étais arrivée à Bahreïn, je m'étais jurée de ne plus jamais avoir de relation avec un pilote avec lequel je travaillais. Et ma promesse n'avait pas tenu longtemps. Dès que j'avais posé mon regard sur le pilote néerlandais, j'étais tombé sous son charme.

Quand je repensais à notre rencontre, ça avait été explosif.

Malgré les cris, les insultes, il avait capté mon attention, et n'avait finalement jamais quitté mon esprit. Et si au départ, j'avais imaginé qu'on allait simplement s'amuser, je ne m'étais pas attendue à tomber amoureuse et à ce qu'il ressente finalement la même chose que moi.

« Qu'est-ce qui se passe dans ta jolie petite tête pour que tu ne m'écoutes plus ?

- Oh désolé... Qu'est-ce que tu disais ? »

Il se mit à rire doucement, avant de me lancer un sourire charmeur.

« Trop de choses se passent dans ta tête, Liv, c'est hallucinant le nombre de fois où tu es dans la lune.

- Tu roules à 300 km/h, et moi, c'est dans ma tête que ça cogite à 300 à l'heure. »

Il lâcha un rire communicatif, et en quelques instants, nous étions tous les deux en proie à une crise de fou rire au réveil.

« Enfin, je parlais de la suite de la saison... Je disais que ça allait être intensive...

- C'est vrai, il ne reste que dix courses maintenant. Ces trois derniers mois vont passer à une vitesse folle.

- Est-ce que tu sais ce que tu vas faire l'an prochain ? »

Mon sourire avait disparu en quelques secondes. Est-ce qu'il ne voulait plus de moi dans l'équipe ? C'est vrai que mon contrat n'était que pour un an. Même si dans la forme, c'était un emploi sans date de fin, cela dépendait des résultats que j'offrais à l'équipe. Mais je n'avais jamais pensé que ça allait s'arrêter si rapidement.