Race - Max Verstappen 🧡

Chapitre 24 - The Italian Grand Prix

Le soleil brillait sur les terres italiennes. J'étais admirative de la ferveur des fans italiens, c'était clairement un niveau au-dessus des fans anglais, au même niveau que les fans néerlandais, quoi que... Les Néerlandais supportaient Max, et les Italiens supportaient l'écurie Ferrari.

Ils affichaient clairement leur amour pour l'écurie au cheval cabré, même si un certain monégasque avait su conquérir leurs cœurs.

« Il y a un monde fou ici.

- C'est clair. Heureusement qu'à Zandvoort, il n'y avait que quelques personnes autorisées à venir en voiture parce que ça aurait été encore plus le bordel qu'ici. »

Je souriais à Max avant de retourner mon regard vers l'entrée du circuit. Nous y étions presque.

C'était une ambiance totalement différente, mais c'était ce que j'aimais le plus au monde. L'ambiance, la ferveur, la passion.

« Ah bah enfin. J'ai bien cru qu'on allait louper le début de la course.

- Abuse pas non plus, Max.

- Moi ? Jamais. »

J'éclatais de rire en sortant de la voiture. Ça me faisait plaisir de le voir détendu avant le début d'une course. Même s'il n'était que 8 h, et que la course commençait tard, il était rare de voir Max détendu le dimanche matin.

Nous avions mis plus d'une heure à rejoindre le circuit ce matin alors que nous logions à quelques kilomètres du circuit, même aux aurores les tifosis étaient déjà présents en nombres sur le circuit italien.

J'avais passé la passée la matinée en briefing avant la course du jour, pendant que Max était en préparation pour la course. Il avait besoin de ses moments de concentration seul avec son physio, et c'était tellement important que je faisais tout pour ne pas le déranger.

« Livia, tu t'installeras avec nous sur le muret des stands. Je pense qu'on va faire comme ça à chaque fois maintenant, au moins je serais certain de t'avoir à mes côtés en cas de changement de dernière minute.

- Sans problèmes. »

J'étais installée à ma place, le cœur battant, les yeux rivés sur l'écran de la diffusion internationale. J'étais prête, et comme à chaque fois, j'étais stressée, mais j'aimais ça. Cette montée d'adrénaline alors que les feux vont s'allumer.

Les feux s'éteignirent et rien ne se passa comme prévu.

« MERDE, MERDE. Putain de pneus de merde. »

Je lançais un regard blasé à Christian assis à mes côtés sur le muret des stands. Il avait loupé son départ et il accusait ses pneus. De toute manière, c'était toujours la faute des autres avec lui.

Daniel avait pris la tête de la course avant même le premier virage. Même si cela m'embêtait clairement dans notre bataille contre Hamilton, et que j'étais heureuse de voir Daniel en tête de la course, je savais que Max allait passer sa course à se plaindre. Malgré tout, c'était une magnifique opportunité pour Daniel de marquer de précieux points, et de reprendre un peu d'ascendant sur son coéquipier.

« Hamilton est juste derrière Max.

- Mais il a foutu quoi Lando ?

- Il était sur la même ligne que Max, ça a patin... »

OH PUTAIN.

Le premier tour n'était même pas fini que Max et Hamilton venait de se toucher. Pas grand-chose, pas de dégâts à signaler, mais ça allait encore râler du côté des pilotes, c'était certain.