Le retour

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Ma cousine Tania était restée auprès de moi durant deux heures. Il se faisait tard quand Thomas était revenu de la pharmacie avec des comprimés. Thomas regarda Tania...

- Il est temps que tu rentres à la maison.

- elle souffre et je ne peux la laisser dans cet état.

- Angèle et moi prendrions soin d'elle! Allez je te raccompagne.

- oui Tania vas-y, il se fait tard. Je vais me remettre; j'insistais.

Tania prit son sac à main, enfile ses bottes et partit. J'ai eu à respirer un bon coup. Thomas rentra dans sa chambre et de temps à temps vint guetter si j'allais bien.

Je me réveillai, déjà fatiguée de jouer, je toquai à la porte de Thomas: vas-y rentres, me dit-il tout en s'installa sur son lit.

Il haussa la tête pour me regarder...

- Anne c'est toi, vas-y rentres ne t'arrêtes pas à la porte.

- merci beaucoup!

- as-tu besoin de quelque chose?

- j'ai besoin de toi, j'ai peur de dormir seul en plus j'ai trop froid.

- installes toi confortablement sur le lit, je vais m'asseoir sur la chaise je vais lire.

- merci tu es vraiment adorable. Dis pourquoi tu ne continues plus ton jeu de séduction ?

- c'était juste pour s'amuser. Je ne veux pas faire des trucs qui va nous blesser. J'aime tellement Tania.

- et tu trouves quoi en elle que je n'ai pas?

- tu es superbe aussi sauf que le coeur ne choisit pas la personne qu'elle allait aimer?

- pourquoi ne pas me choisir?

- tu as oublié que tu as un mec et que moi j'ai une meuf...

- arrêtez ça, ne me donnes pas plus de migraine.

Je fis semblant de coucher tout en l'imaginant sur moi. J'étais devenue incontrôlable. J'avais des sentiments: ce que je fais n'est pas bien mais une force me dit de foncer et je vais foncer.

- j'ai froid Thomas....

- je t'ai déjà couverte avec le drap qu'on a. Je vais sortir pour chercher de bois et te mettre au chaud.

- non viens prêt de moi s'il te plaît... j'étais entrain de pleurer.

Il vint sans poser de questions, il s'assoit sur le lit. Je commençai à m'exciter sans même qu'il ne me touche.

- tu sent bon Thomas, embrasses-moi s'il te plaît....(je lui tins les colles de sa chemise )

- faudra à un moment faire la différence entre désir et maladie. Je suis engagé avec ta cousine il y a de cela deux ans. Je ne peux pas.

- s'il te plaît, je meurs envie de toi Thomas.

- tu as pris quoi au juste, je ne t'ai jamais vu de la sorte. Rentres sous la douche et prends un bon bain ça te fera énormément du bien.

- hum, je vois!

Quelques minutes après son portable sonna...

- Allô mon amour, tu es bien rentrée j'espère, désolé de ne pas pouvoir t'appeler (Thomas à Tania)

- je comprends ne t'en fais pas. Et la santé de Anne, je me fais du souci pour elle.

- elle est couchée, elle va bien.

- j'en suis ravi alors. Mais bb penses à ma proposition de l'embaucher dans ton service. Elle vivra avec nous ici en France.

- bb on en reparlera demain.

J'étais couchée entrain d'écouter tout ce qu'il disait.

Le jour de notre départ, Tania et sa famille étaient à l'aéroport pour me souhaiter un bon voyage. C'était encore plus triste. Je voulais rester en France. Je voulais rester pour Thomas et non plus pour la France. C'était une sorte d'obsession.

Paul:

Je regagnai le sourire, ma souris va me revenir, on allait se ronger encore. J'étais parti à Yaoundé pour la chercher. Il y avait les hélicoptères qu'on louait qui faisaient le tour des villes camerounaises. J'avais loué un hélicoptère comme cela on fera un peu le tour.

L'avion avait atterri à 15h, j'étais là à l'attendre. Elle descendit, ses yeux rayonnaient, ses lèvres et son regard qu'elle tournait de temps à autre me laissait perplexe.

Moi: bon arrivée mon amour!

Elle: merci!

On a pris un taxi jusqu'au stationnement de l'hélicoptère.

Elle: on va rentrer dans ce truc pour rentrer ?

Moi: oui mon amour, c'est une bonne expérience. Ton Paul est maître dans l'organisation.

Elle: hum...

Arrivée à l'hélico, on était rentré et bien assis. L'hélicoptère démarra et on avait un peu parcouru les villes voisines et atterrit chez nous.

- qu'est-ce qui t'arrive mon amour, depuis ton arrivée tu es toute pâle.

- j'ai voyagé et je suis hyper fatiguée alors s'il te plaît...

- je voulais juste savoir. Je te dépose à la maison comme cela tu vas pouvoir te reposer. C'est le week-end et je t'ajoute deux jours de repos supplémentaire.

Elle: merci mais je n'ai pas envie. Je viendrai.

Moi: je ne te comprend plus.

Elle: tu veux dire que je suis devenue folle. Laisses-moi te donner plaisir je le suis.

Moi: bon allons!

Je ne comprends plus ma copine depuis son retour de France. N'a t'elle pas voulu revenir ? Je pouvais l'amener en France pour qu'on vive là bas. J'avais les moyens, c'est quoi la France, les femmes hum...

À suivre!

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