Jeu

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Paul:

Anne m'avait raccroché au nez, elle ne m'a plus répondu, ni rappelé. Je vis mal cette situation. Quand l'amour n'est pas réciproque, il faut laisser couler, il faut passer l'éponge sinon on risque de souffrir. Un souffrance atroce remplie de calamités cardiaques. Mon coeur est volcanisé et le sapeur-pompier part pour la France. Mon âme est inondée et le bateau qui devrait me sauver va accoster en france. Ma vie tremblait, fissurée comme un séisme, la chirurgienne a préféré la France.

Ni mon physique, ni ma richesse n'ont pas pu l'empêcher de me quitter. C'est ce qu'on vit aujourd'hui, l'Afrique nous offre beaucoup d'opportunités, beaucoup d'ouverture, mais l'africain préfère l'outre mer, l'Europe. Il creuse lui-même sa chute. Je ne souhaite pas la chute d'Anne mais comment faire?

Anne:

Le rêve de l'africain est d'aller en Europe, quelqu'en soit ce qu'il allais faire, aller en Europe. Mon rêve était l'Europe également, un rêve aromatisé par ma rencontre de Thomas, un bel homme. Mes parents avaient finalement cédé et je débarquais en France pour une deuxième fois en laps d'un mois.

À l'aéroport se trouvait déjà Thomas et Tania.

- bienvenue, m'avaient-ils souhaiter avec des câlins de quelques secondes.

- merci à vous, toute joyeuse.

Nous prîmes la direction de la maison, je pensais m'installer avec Thomas comme la fois dernière mais le chemin avait changé. Nous nous dirigeâmes vers le nord en Normandie.

- nous t'avions loué un appartement au Nord, un quartier animé par les étudiants et africains. Tu pourras te faire des amis et autres; dis Thomas.

Une nouvelle vie commença de manière paisible, un nouveau pays, une nouvelle entreprise, de nouveaux objectifs. J'ai visité les locaux de l'entreprise, j'avais parcouru tous les coins de mon quartier à la 55ème.
Le jour de mon travail arriva, je me réveillai tôt, je prend le transport en commun et je m'y rendis.

Thomas m'avait accueilli dans son bureau;

- sois la bienvenue dans ta nouvelle demeure. Ici le travail n'est pas basé sur le favoritisme, chacun travaille sur le planning établi par l'entreprise. Vous êtes trois filles côté communication; je vais te les présenter, m'avait conseillé Thomas.

-merci bien monsieur, je donnerai tout, je dis bien tout pour que vous soyez fier de moi.

Je rentrai dans mon bureau, venant trouver un message de Paul:

- ça fait la énièmes messages que je te laisse sans suite, je suis toujours en réflexion de ce que j'ai pu te faire de si mal que tu aies changé du jour au lendemain. Je réalise que mon amour pour toi est ma faiblesse. Je n'arrive plus à me concentrer sur ce que je fais. Je ne veux pas mener une vie de débauche, pensant qu'ailleurs est mieux et que du jour au lendemain je vais passer à autre. Je ne veux connaître que toi, j'aimerais que tu connaisses que moi.

Il est vraiment hard ce mec, il ne lâche rien. On a beau dit que sa richesse provenait de ses parents mais il avait mis une touche personnelle, il fut bon. Cependant Thomas est mieux. D'ailleurs je sortis pour le revoir.

- je voulais photocopier un truc et je ne sais pas comment fonctionne l'imprimante française, je dis cela tout étant dans son bureau.

Il rit copieusement de moi, claquant ses mains.

- les imprimantes ne sont pas faites en fonction des pays voyons, c'est la même chose que chez nous au Cameroun.

- je n'y arrive pas, si tu peux me montrer.

- je vais t'appeler quelqu'un qui va t'aider, déjà il y a la secrétaire, demande lui tout ce que tu veux.

- ça ne sonne pas normal monsieur, j'aurai honte, l'Afrique aura honte si j'expose cela

- bon allons...me dit-il.

On est parti dans mon bureau, j'étais de service ce jour là, ma seconde étant souffrante, on était donc seul dans le bureau. Il me montra ce que je sais déjà, je regardais moi son physique, ces yeux d'innocents, sa barbe et le contour de ses lèvres. Il était tellement beau, avec sa main fraîche, il m'a appuyé le bras comme un maitre et son élève: aiich c'est tellement glaciale.

- dis-moi, je le regarde, dis moi monsieur.

- je t'écoute mademoiselle.

- quel est votre critère de femmes?

- haha...tu me fais rire ce matin; on se base sur des critères maintenant ? Me questionna-t-il.

- je ne sais pas, je me dis que les hommes comme les femmes se basent sur des critères pour choisir leur conjointes; je répondis.

- tu penses que le physique va permettre une relation sûre, durable?

- c'est moi qui pose les questions, monsieur.

- je suis dans mon droit de recadrer, les questions si elles sont mal posées.

- tout à fait, je reprend la question, tu aimes quel genre de femme en prenant compte tous les aspects.

- j'apprécie les femmes au teint bronzé avec des lèvres roses sombres, une femme svelte avec des fesses moyennes et une poitrine dégagée. J'aime les femmes qui osent, qui ne se limitent pas seulement au chemin tracé par une autre personne, une femme qui sait ce qu'elle veut et fais tout pour l'obtenir.

- mais vous faites ma description monsieur et non de ma cousine.

- tu sais bien que je sors avec elle, mais tu as tes raisons de demander. On avait commencé un jeu jadis...

- terminons le alors.

- avances d'un pas donc!

À suivre!

Jeu de hasardWhere stories live. Discover now