Narnia : le prince Caspian et le phœnix

Chapitre 28

1 an plus tard.

- Alina, réveilles-toi. On doit aller à Cair Paravel.
Je me retourne dans le lit et prends Caspian dans mes bras pour lui montrer mon refus. Ce matin, même si beaucoup de travail nous attends, j'ai bien envie de prolonger ce réveil.
Je l'attire contre moi et l'embrasse passionnément. Il réponds instantanément à mon baiser. Je place ma main dans ses cheveux pour approfondir ce moment. Voyant qu'il essaie un peu de s'éloigner car nous devons vraiment y aller, je lui grimpe dessus.
- Tu es le roi, tu peux bien faire ce que tu veux ce matin non?
- Oui c'est sûr. Mais tu sais que aujourd'hui est un jour spécial, nous devons décider de l'emplacement de notre chambre ainsi que celles de nos amis qui viendront vivre avec nous au château.
Cela faisait un an que nous avions entrepris la reconstruction de Cair Paravel. Avec l'aide de tout le peuple, nous l'avions reconstruit très rapidement et selon les plans originaux. Grâce à ma magie, j'avais pu faire avancer la construction en soulevant des charges lourdes et en plaçant les toits. Après cela, Caspian avait décidé que nos plus fidèles amis vivraient dans le château. Caspian m'avait de suite intégré avec lui, après tout, cela fait un an que nous sommes officiellement ensemble et le peuple attends notre mariage avec impatience. C'est ainsi que Cornelius, Trompilion, Ripitchip et Ouragan avaient obtenus le statut de conseiller du roi. Ils vivraient dans le château à ces côtés.
- Tu veux peut être attendre que nous soyons dans le nouveau château pour m'enlever mes vêtements...
Je commençais à tirer sur la bretelle de ma robe de chambre et la fis descendre le long de mon bras, dévoilant une partie de ma poitrine. Ces yeux deviennent encore plus sombre de désir. Il se redresse d'un coup pour être assis et attrape mon sein de sa main.
- Tu es vraiment incorrigible.
Il m'embrasse passionnément et le positionne sur lui. Son autre main me tire légèrement les cheveux pour dévoiler mon cou qui commence à attaquer de ses lèvres. Nos corps ondulent ensemble dans une danse sensuelle. Nos respirations se font plus haletantes et bientôt, je renverse ma tête en arrière quand ma jouissance atteint son maximum. Caspian me rejoint aussitôt. Je m'allonge sur lui et lui dépose un baiser. Avec mes doigts, je commence à jouer dans sa légère barbe de trois jours.
- Tu vois, on avait encore le temps.
Il rigole puis se lève pour sortir du lit. Je l'observe marcher devant moi. Depuis l'année passée, il avait changé. Il avait maintenant 20 ans et son corps s'était musclé. Son dos est magnifiquement bien dessiné et ses fesses encore plus.
- Allez, debout maintenant.
Il me lance mes vêtements depuis notre armoire. Je soupire puis me lève à contre cœur. Je suis fort fatiguée ce matin. Il faut dire aussi qu'avec Caspian, nous n'avions pas décidé de dormir beaucoup la nuit passée. Nous avions été sépare quelques jours. Caspian avait dut se rendre dans différents villages que les telmarins avaient construit dans Narnia pour y faire régner la paix et pour annoncer le nouveau château. Tandis que moi, j'étais retourné dans le tombeau pour récupéré d'éventuels affaires que nous aurions oubliés. J'avais ainsi retrouvé la torche d'Edmund. J'étais ensuite allée dans ma cabane pour voir ce que je pouvais reprendre. Les soldats de Miraz l'avait bien saccagé mais j'avais pu récupérer mes anciens livres et contes.
Alors quand Caspian et moi nous étions retrouvé au bout de 4 jours, nous ne nous sommes pas quittés d'une semelle et avions passée plusieurs nuits enflammées.
- Tu veux que je demande à Sarah de venir t'aider ? Tu as une mine très fatiguée, je me demande ce que tu as bien pu faire pour ça.
- C'est de ta faute.
- Ma faute ? Tu n'avais pas l'air d'être mécontente.
Il me soulève dans les airs et me fait tourner. Je ris au éclats en m'agrippant à lui pour ne pas tomber. On s'embrasse tendrement une dernière fois avant qu'il ne quitte la chambre.
- Je t'aime.
- Je t'aime aussi ma favorite.
Quand il sort enfin, je m'installe devant mon miroir et commence à me démêler les cheveux. Sarah, que Caspian avait fait ma gouvernante, arrive et me prends le peigne des mains. C'était devenue plus que la gouvernante, c'était mon amie. La seule amie fille que j'avais. Aussi, je pouvais lui confier tout, j'avais confiance en elle.
- Alors Sarah, comment va Samael ?
Sarah devient toute rouge et pouffe dans sa main. C'était notre moment à nous. Elle me racontait sa nouvelle histoire d'amour avec Samael, le forgeron et moi, je lui parlais de Caspian. Pendant que nous discutons, elle me fait deux jolies tresses collées et me maquille légèrement pour cacher mes cernes. Je lui raconte que je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit et elle me réponds qu'elle avait deviné pourquoi.
- Alina, puis-je te poser une question ?
- Oui, bien sûr.
- N'as-tu pas peur de tomber enceinte ?
Je m'étouffe presque avec ma propre salive. Elle s'excuse pour sa question pensant m'avoir mis mal à l'aise.
- Non, je ne t'en veux pas de me poser cette question. A vrai dire, je n'y ai jamais pensé. Cela fait un an que nous le faisons avec Caspian et j'ai toujours saigné à temps.
Je commence à réfléchir un peu pendant qu'elle termine son maquillage en me disant que je serai une mère parfaite si ça arrivait. Je ne lui réponds pas et me contente de sourire. Ce n'est pas mes projets d'être mère. Caspian parle d'entreprendre un voyage au delà des mers pour retrouver des seigneurs et amis de son père. Ce ne serait pas le bon moment pour avoir un enfant. Et puis, depuis le temps que nous le faisons, rien n'est jamais arrivé. Je ne suis peut-être pas en mesure de faire des enfants.
- Voila, tu es prête. On peut rejoindre les autres dans la cour.
- Merci Sarah. Tu es une vraie amie.
Je l'enlace rapidement et me dirige vers la sortie. Malgré mon engouement pour aller à Cair Paravel, je ne peux m'empêcher de penser à ce que Sarah m'a dit. Et si je ne pouvais pas donner d'héritier à Caspian ... Qu'arrivera t'il à notre couple ?