Le 6 juillet 2006 ; date du drame.
"Mais comment tout a pu dégénérer ?
Je n'étais pas destinée à tout ça.
Lui non plus."
Dans cette ff, tu es la soeur de Baji.
Tu es très timide et tu ne sais pas te battre, mais ce n'est pas pour autant que tu es...
Je sors de mon armoire une robe noire. Je l'enfile et je contemple mon reflet dans le miroir.
Qu'est-ce que j'aimerais que tu sois encore à mes côtés Baji. Si tu savais comme tu me manques. Il n'y a pas un seul jour qui passe sans que je ne pense à toi.
Je chasse ses pensées et je continue de me préparer pour l'enterrement.
Depuis l'enterrement de mes parents, je n'avais plus vécu un tel évènement. La dernière fois, pourtant, je n'étais pas seule. Baji étais encore à mes côtés. Son absence laisse un vide que je ne pourrais pas combler. Je n'y me ferais jamais.
A 10h, je me retrouve dans l'église où l'enterrement à lieu.
Chifuyu, Draken, Mikey, Emma, Smiley, Angry, Mitsuya, Pah-Chin et deux trois autres membres du Toman sont présents.
Un invité aux cheveux partiellement décoloré en un drôle de jaune et portant un grelot à l'oreille m'intrigue. Qui est-il ? Il me semble que je le connais. Je n'arrive pas à me souvenir de son nom.
Je porte peu d'importance finalement à l'identité de cet inconnu, préférant me concentrer sur l'enterrement.
A la fin de la cérémonie, nous quittons l'église. Tous les invités étaient en pleurs. En particulier Chifuyu, moi, et cet étrange invité.
Je décide alors d'aller lui parler.
T/p : Excuses-moi, je pourrais savoir qui est-ce que tu es par rapport à Baji ? Demandais-je poliment pour ne pas brusquer l'inconnu qui étais en train de s'essuyer les yeux avec un mouchoir.
? : Oh, euh... J'étais un ami à Baji et toi ?
T/p : Je suis sa sœur. Quel est ton nom ?
Je vis son regard se décomposer.
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T/p : Je peux savoir comment tu t'appelles ? Je suis vraiment désolée, mon frère m'a surement parlé de toi, mais j'ai dû oublier si je ne te connais pas personnellement.
? : Je... Je m'appelle... Kazutora.
L'évocation de ce nom que je détestais et pour lequel je n'éprouvais que de la haine depuis que j'ai entendu qu'il était impliqué dans la mort de Baji déclencha en moi une colère si grande que j'eu du mal à me contrôler.
T/p : Et tu oses venir ? Marmonnais-je tout bas
Kazutora : Pardon ?...
Je me jetais sur lui et le saisis à la gorge.
T/p : Tu oses venir, sale fils de pute ?! Mais qu'est-ce qui va pas chez toi ??! Tu es responsable de sa mort ! C'EST DE TA FAUTE !!!
Chifuyu : T/p ! Stop ! Arrêtes ça !
T/p : CONNARD ! CREVE !! TOUT CA C'EST DE TA FAUTE !!! T'ES QU'UN TUEUR, VA CREVER SALAUD !!!! Hurlais-je en décuplant la force que j'exerçais autour de sa gorge.
Chifuyu : T/P ! Arrêtes, tu va le tuer ! Dit-il en me tirant en arrière pour que je lâche Kazutora, lui permettant ainsi de respirer à nouveau.
Mikey : On va tous rentrer, je pense que c'est la meilleure chose à faire. Proposait-il afin d'éviter que la situation ne tourne mal.
Tous les invités se saluèrent poliment et partirent chacun de leur côté.
Kazutora s'apprêtait à partir, quand soudain je l'interpellais.
T/p : Kazutora ! Criais-je afin d'obtenir son attention.
Il se retourna vers moi, l'air inquiet. La trace de ma main toujours sur sa gorge.
T/p : Tu ne t'en sortiras pas comme ça. Dis-je avant de continuer ma route, le laissant là, planté comme un idiot au milieu de la rue.
Chifuyu et moi sommes rentrés ensemble.
Chifuyu : T/p, je sais à quel point tu déteste Kazutora. Je ressens la même chose que toi, mais je t'en supplie, ne fais pas de connerie. D'accord ?
T/p : D'accord.
Chifuyu : T/p, je veux que tu me le promettes.
T/p : Je te le promets. Je ne ferais pas de connerie.
Il me dévisagea. Ses yeux reflétaient à quel point il souffrait à l'intérieur, à quel point il était doué pour cacher à quel point lui aussi il était détruit.
Je finis par monter furtivement jusqu'à mon appartement.
Peu importe la promesse que je venais de faire à Chifuyu, ce Kazutora ne méritait pas de continuer à se promener tranquillement comme si rien ne c'était passé, à ce lever le matin comme si mon frère n'était pas mort par sa faute.
Non. Bien sûr que non, je n'allais pas me laisser faire. J'étais déterminée à venger mon frère coûte que coûte. De toute façon, j'ai déjà tout perdu, je n'ai plus rien à perdre maintenant.
Je me mis sans plus tarder à la fabrication de mon poison qui allait être la base de ma vengeance.
