Le 6 juillet 2006 ; date du drame.
"Mais comment tout a pu dégénérer ?
Je n'étais pas destinée à tout ça.
Lui non plus."
Dans cette ff, tu es la soeur de Baji.
Tu es très timide et tu ne sais pas te battre, mais ce n'est pas pour autant que tu es...
Aujourd'hui, je me rend en cours, plus heureuse que jamais. Je me sens reposée, sereine : un sentiment que je n'ai pas connu depuis un moment.
A la fin de la journée, je cours vers la salle de physique. J'ai attendu assez longtemps avant de dire à M Takamishi ce qui s'est passé ces dernières semaines.
T/p : M. Takamishi ! Bonjour ! Oh ouf, vous n'êtes pas encore parti ! Je devais absolument vous parler !
M Takamishi : Oh, bonjour t/p ! Quelle surprise ! Tu es en avance d'un jour dis donc ! Tu avais quelque chose d'important à me dire ? Viens je t'en pris. Assied toi. Dit-il en désignant le tabouret en face de la paillasse de laquelle il installa également un tabouret pour qu'il puisse s'y asseoir.
Je pris place en face de lui.
T/p : Monsieur, je devais absolument vous parler de quelque chose. Ca me semble important de vous le dire. Je pense que vous devez savoir.
M Takamishi : Je t'en prie t/p. Je t'écoute, ça me fait plaisir que tu me dises ce que tu à sur le cœur.
T/p : Vous connaissez mon frère, Baji. Il est mon aîné de deux ans.
M. Takamsihi : Je me souviens de lui, en effet, je l'avais eu en élève quand j'enseignait encore au collège. Il va bien ?
T/p : Baji est...
Soudain, je sentis mes yeux s'humidier, ma voix tremblait. Je n'arrivais toujours pas à m'y faire.
T/p : Le 31 octobre... Baji... a... Je sentis soudain ma voix se briser, j'eu du mal à dire ces mots, ils étaient encore trop durs à accepter.
T/p : Baji a été tué... Le 31 octobre. Dans une baston de gang... Finis-je par dire entre deux sanglots.
Le visage de mon professeur se décomposa à ces mots.
T/p : Il est décédé bien trop jeune... Et... moi je... Je ne voulais pas qu'il parte. Je voulais qu'il reste avec moi encore très longtemps... Je voulais l'avoir à mes côtés tout ma vie. Il méritais mieux que ça. Et je ne comprends pas pourquoi il s'est planté ce couteau dans le ventre... Il n'aurait pas du faire ça... Pas pour innocenter son tueur.
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M Takamishi : Ton grand frère s'est suicidé ? Demanda-t-il la voix chargée de tristesse, de compassion
Je réussis simplement à hocher la tête en guise de réponse. Les larmes roulaient sur mes joues.
T/p : Je l'aimais tellement. Il ne devait pas mourir ! Pas comme ça...
Il se leva et me prit dans se bras pour me consoler. Il resta silencieux, il savait qu'il fallait parfois juste laisser les larmes couler pour se soulager dans lourd poids dans son cœur.
Je serrais également mes bras autour de son dos. Je me sentais en sécurité, entouré par la chaleur de ses bras.
Je me faisais consoler par le père que je n'ai pas eu le temps de connaître.
