Ace

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*8 mois plus tard.

Le point de vue de Sofia :

Ace n'est pas mort ce jour-là, bien qu'il y ait eu quelques frayeurs pendant le rétablissement. C'était dur et brutal pour Ace, mais il ne l'a jamais montré. À travers cela, il s'assurait toujours que j'étais celui qui allait bien.

J'ai décidé de lui parler de la grossesse peu de temps après qu'il se soit réveillé et sa réponse a été comme prévu.

*Flashback*

Je me suis assis près du lit d'hôpital d'Ace. Nous avons dû utiliser de faux noms pour ne pas être reconnaissables aux gens à l'hôpital ; peu de gens savent à quoi ressemble Ace. Ils ne connaîtraient que son nom et le nom de la mafia ; les moissonneurs.

« Ça va ? Tu agis étrangement depuis que je me suis réveillé", a-t-il exprimé alors qu'il était allongé dans le lit blanc, les brûlures sur ses bras visibles de l'explosion.

J'ai avalé pendant que j'avais le courage de le lui dire. J'ai décidé qu'il serait préférable de le faire savoir puisqu'Ace déteste quand les gens n'arrivent pas droit au but. La sensation dans la fosse de mon estomac augmentait ; j'avais envie de tomber malade.

"Je suis enceinte", j'ai fait des émousser. C'était beaucoup plus facile que je ne le pensais. Ace a gelé à mes paroles, tenant la tasse de café près de sa bouche. Il a posé le café et a cligné des yeux plusieurs fois avant de répondre. "Nous ne sommes pas en mesure d'avoir un enfant en ce moment Sofia, il suffit de regarder l'état dans lequel je me trouve", a-t-il parlé avec colère. "Ce n'était pas exactement mon choix Ace" Je l'ai froncé avec colère.

Ace s'est frotté le front de manière stressante, je ne l'avais pas vu faire ça depuis un certain temps. "Je ne veux pas non plus d'avortement", lui ai-je dit. Il a secoué la tête, assis du lit. Il gémit alors qu'il bougeait, il était évident qu'il avait encore mal et que le médicament ne fonctionnait pas.

"D'accord, d'accord, on dirait que nous avons un bébé même si nous sommes trop jeunes", a-t-il haussé les épaules, mais je pourrais dire qu'il était toujours contrarié.

*Fin du flashback*

Mon anniversaire était il y a quelques mois, donc j'ai 18 ans maintenant. Je suis encore très jeune, mais je crois que je peux élever un enfant et quand l'enfant sera assez vieux pour aller à la maternelle, je finirai l'école. Il ne sert à rien de le laisser inachevé. Je pourrais même trouver un emploi au café quand je serai plus âgé et me faire de nouveaux amis. Ce ne sont que des idées pour l'instant.

Ace est entré dans la pièce, ayant l'air épuisé. « À la maison après le travail ? » J'ai levé mon sourcil d'un ton heureux. "Je suis épuisé", a-t-il marmonné, sautant sur le lit. "Oui, j'imagine" je lui ai souri.

« Comment va notre bébé ? » Ace a grogné, me mettant la tête sur le ventre pour essayer d'entendre quelque chose. J'ai fait un rire avant qu'Ace ne me jette un coup d'œil. "Je t'aime", murmura-t-il, me regardant avec un regard calme dans les yeux.

"Je t'aime" J'ai répondu d'un ton doux.

"Je pensais aux noms aujourd'hui et j'ai l'impression que puisque nous avons un garçon, Jaxon serait meilleur que Sage", a déclaré Ace. "Jaxon", j'ai marmonné. "J'aime ça", j'ai accepté. « Alors, c'est Jaxon ? » Il a remis en question. "Jaxon, c'est le cas", ai-je confirmé.

"Oh, au fait, dîner demain, à 20 heures précises, ne sois pas en retard", m'a-t-il regardé avant de me picorer sur les lèvres. "Je dois descendre et aider Ice et Dante à faire des trucs de travail, mais ensuite je serai de retour pour regarder un film, choisir le film à bon escient", m'a-t-il prévenu en sortant. Je lui ai souri avant qu'il ne parte.

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Le point de vue d'Ace :

J'avais fini d'aider Ice et Dante à remplir quelques papiers. J'ai monté les escaliers et je me suis dirigé vers notre chambre. J'ai ouvert la porte pour voir Sofia allongée dans le lit, endormie. J'ai souri et secoué la tête. "J'aurais dû savoir que tu t'endormirais" j'ai murmuré avec un doux sourire.

Elle avait l'air si calme et paisible. Elle avait eu beaucoup de douleur récemment à cause de la grossesse, mais elle a poussé à travers. Je savais que ce serait difficile pour elle, mentalement et physiquement. Je n'étais pas exactement dans la meilleure forme pour avoir un enfant non plus, mais j'avais plus peur pour elle.

Je prie juste pour qu'elle ait un travail en douceur.

Je me suis tranquillement dirigé vers le lit et je me suis allongé à côté d'elle. Elle s'est blottie dans ma poitrine, se réveillant légèrement de son sommeil. "Ace, peux-tu me frotter le ventre ?" Elle a fait un clin d'œil dans la douleur. "Bien sûr bébé", je l'ai étouffée pour dormir alors que je courais ma main en rond sur son estomac de manière apaisante. Il ne lui a pas fallu longtemps après pour se rendormir.

J'ai déplacé ma main jusqu'à sa joue et j'ai doucement caressé son visage avec mon pouce. Elle était impeccable, l'incarnation de la perfection. Elle a peut-être un million de défauts, mais je ne peux pas les voir, je les ai inconscients depuis que j'ai posé les yeux sur elle.

Je n'oublierai jamais cette nuit au bal ; je savais qu'elle me changerait. Je me suis battu si fort contre elle et ce qu'elle voulait que je sois, mais plus je me battais fort, plus je lui faisais du mal.

Je ne sais pas ce qui s'est passé ou quand j'ai changé, mais tout ce que je sais, c'est que l'homme que je suis maintenant, ne l'aurait jamais été sans Sofia Diaz.

Un léger coup sur la porte m'a fait sortir de mes pensées. La porte s'est ouverte, laissant passer la lumière. "Tout est prêt pour demain, j'ai juste pensé que je vous le ferais savoir", a murmuré Dante depuis la porte. J'ai hoché la tête et il est parti.

J'ai dérivé dans l'obscurité.