Chapitre 48

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PDV Sophie

Depuis la bataille d'Eternalia je ne suis pas retournée à Foxfire. Mes amis non plus. Je m'entraîne avec mon garde du corps qui a enfin accepté de m'apprendre à me battre.

Maman et papa sont souvent absents en ce moment pour régler les problèmes.

- Bonjour Sophie !

Je retourne et vois Jolie arriver.

- Jolie, comment vas-tu ?

- Je vais très bien et toi ?

- ça peut aller. Qu'est ce que tu fais ici ?

- Et bien comment expliquer cela. . . Je t'emmène rencontrer le cygne noir.

- Maintenant ? Mais . . .

- Tes parents sont déjà au courant ne t'inquiète pas. Et si nous y allons ?

- Mademoiselle Sophie, n'ira nulle part sans moi.

- Tu peux bien entendu venir avec nous Sandor.

Jolie me tend une main, que je saisis alors. Je me demande dans quoi je m'embarque encore.

Nous sommes tous les trois arrivés devant deux grands arbres avec des cabanes. C'est sublime.

- Venez suivez moi. dit Jolie.

L'invocatrice nous emmène dans une salle. Ma mère est là en train de discuter avec une elfe qui porte un masque argenté.

- Sophie, te voilà. dit-elle en souriant.

Un groupe de personnes dans des accoutrements étranges entrent dans la pièce. L'un a un aspect âgé, l'une est couverte de glace, le troisième est comme un brouillard et le dernier c'est une cape qui vole. . .

- Sophie, c'est une joie de te rencontrer en personne. Commence le vieil homme.

- Voici M. Forkle, Blizzare, Spectre, Brume et Médoc. me dit Jolie.

- Enchantée je suppose.

- Sophie, nous allons débloquer tes autres talents, déclare maman.

- Je suis censé en avoir combien ?

- Nous l'ignorons. Et nous allons le découvrir dès à présent..

On me demande de m'asseoir.

- Oralie ?

- Je suis prête.

Elle retire sa bague et me tend sa main que je saisis, ne comprenant pas bien ce qui allait se passer. Il y eu comme un courant électrique. Ce n'est pas douloureux, juste très étrange. M. Forkle s'approche.

- Tu es prête Sophie ?

- Je pense oui.

Il pose ses mains sur mes tempes. Je sens sa présence dans mon esprit. Je me sens étrange prise d'un certain vertige. Je ferme les yeux et prends une profonde inspiration. Je sens des picotements au bout de mes doigts. Maman dû le ressentir aussi car elle hésite à retirer sa main pendant un fragment de minutes. Je suis prise de tremblement et après un instant M.Forkle se retire.

- Bien. . . Médoc.

Elle s'approche de moi et me tend une fiole que j'avale sans discuter.

- Elle est optimisatrice. Dit maman.

- Bien, c'était prévu. Dit M.Forkle.

- Quoi d'autre à présent ? Demande maman.

- Patiente, nous allons vite le découvrir.

On me demande de me lever.

Les adultes m'observent longuement.

- On va essayer l'invocation. Sophie essaie d'invoquer un objet.

J'ai déjà eu l'occasion de voir Edaline ou Jolie utiliser leur talent. Alors il est simple pour moi de reproduire le mouvement. J'imagine ma brosse à cheveux posée sur ma commode. Je claque des doigts et me voilà en sa possession.

- Celui là est héréditaire me dit M.Forkle.

- Peut-être pourrions nous essayer la téléportation ? propose maman.

- Cela ne coûtera rien d'essayer. Mais pour cela je ne sais pas comment faire. Puisque je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de voir à quoi cela ressemble.

- Je vais vous montrer.

Maman ouvre un portail en frappant dans ses mains je l'ai déjà vu faire.

- Surprenant. Déclare le télépathe du cygne noir.

- Je sais. Allons dans un endroit plus propice. Si vous voulez bien me suivre.

Maman me prend la main. Nous traversons toutes deux le portail, suivit de Jolie et le reste du cygne noir.

On atterrit dans une vaste plaine d'herbe.

- Que faisons ici ? questionne Jolie.

- On ne peut jamais savoir comment marche un talent de téléportation. Moi je le fais en claquant des mains. . .C'est une sorte de particularité familiale. Mais comme vous avez modifié génétiquement Sophie, je ne sais pas si elle aura la même spécificité que moi.

Je frissonne à l'évocation de cette remarque qui est en soit tellement déplaisante. Mais je vois bien que maman à un brin de rancœur envers le cygne noir pour cela.

- Comment dois- je faire, maman ?

- Essaye de penser très fort à un lieu pour commencer.

Je pense à Havenfield. Ses vastes plaines, le jardin fleurit de l'immense demeure, les enclos. . .

- D'accord j'ai.

- Bien maintenant je vais te demander de bien te concentrer. Comme si tu voulais être dans son lieu. Une fois prête, tu claqueras dans tes mains. Si ça ne marche pas, on essayera autrement.

- D'accord.

Je prends une grande inspiration, concentrée je frappe dans mes mains. Rien ne se passe, je réessaie.

- Nous allons essayer autrement. 

Sophie FathdonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant