6. Pluie

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Rooster se balançait doucement de gauche à droite, la tête baissée.

Il avait enfoncé sa capuche, se protégeant de la pluie de son mieux.

Le pilote ne saurait pas dire depuis combien de temps il attendait mais il ne se lassait pas, attendant patiemment.

Finalement, un bus s'arrêta devant lui et c'est avec une émotion non dissimulée qu'il fixa un autre homme descendant du bus.

Ce dernier se figea en le voyant, un sourire ému étirant les lèvres du nouvel arrivant alors qu'il se remettait à marcher vers Rooster.

Ils se tombèrent presque dans les bras l'un de l'autre, leurs lèvres s'entrechoquant avec fièvre.

La capuche de Rooster retomba et ses cheveux furent rapidement trempés, collant à son front sans qu'il n'y porte d'attention.

Leurs bouches ne s'écartaient que pour se retrouver mieux et Rooster attira son amant dans une impasse, le plaquant contre un mur.

Trois ans qu'ils ne s'étaient pas vus et que Hangman était en mission ailleurs.

Trois ans sans pouvoir se toucher.

La pluie ne semblait pas les perturber, ni le fait qu'ils étaient dans une rue, les deux hommes faisant leurs affaires.

Heureusement qu'il n'y avait jamais personne, encore moins un dimanche.

Rooster retourna le blond, le mettant dos à lui et il haleta en passant une main sous le haut de l'autre, retrouvant enfin toutes ces sensations qui lui avaient tant manqué en caressant son ventre.

Hangman murmura quelques mots, quelques "vas-y", des "dépêche-toi" et des "je t'aime", le tout dans des bégaiements d'excitation, et Rooster pénétra de son mieux l'autre homme qui grogna face à la douleur.

Il ne laissa cependant pas le plus vieux s'arrêter, lui faisant signe de continuer, et Rooster entoura la bite de son amant de son autre main, le faisant se tendre de plaisir.

Bientôt, leurs gémissements emplissaient la rue, réchauffant l'atmosphère humide.

C'est ensemble qu'ils jouirent, Rooster mordillant le lobe d'oreille de son homme qui se retourna, remettant son bas de son mieux, la respiration saccadée.

Puis, là, au centre de cette rue vide, les deux hommes éclatèrent de rire, s'enlaçant de nouveau.

- Putain tu m'avais tellement manqué, avoua finalement Rooster, et Hangman, malgré toute la fierté dont il faisait preuve, ne s'empêcha pas d'acquiescer.

- Ouais. Mais ça, c'était bon.

- C'était mouillé.

- Humide, ajouta le blond avec un sourire en coin, obtenant une tape sur l'épaule.

Leurs vêtements leurs collaient à la peau et, attrapant la main de Rooster, Hangman se dirigea vers chez eux, heureux.

Ça faisait tellement longtemps qu'il n'était pas rentré à la maison...

Il rit en voyant la main de Rooster glisser sur son bras.

- Pas encore satisfait, Rooroo ?

- Trois ans, Hang, trois ans. Non, je ne suis pas satisfait, je te veux en moi, je veux te reprendre, je veux t'enlacer, je veux qu'on se câline toute la nuit, qu'on s'embrasse.

Le blond ricana de nouveau, embrassant son amant au coin des lèvres.

- On rentre, on prend une douche, et ensuite on s'occupe de ça.

- Non. On rentre, on va prendre un bain ensemble et on s'occupe de ça pendant. Et après. Et jusqu'à notre prochaine mission.

Hangman acquiesça, attendri et amoureux.

Il aimait son métier, vraiment, mais bon sang, qu'est-ce qu'il aimait son copain.

En parlant de ça, il faudrait qu'il pense à lui passer la bague au doigt.

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Bonjour bonsoir tout le monde, j'espère que vous allez bien !

Tout d'abord, je tiens à m'excuser aupres de tous ceux qui voudraient des ships hétéro ou lesbiens dans ce recueil, parce que j'ai réalisé que j'ai pas précisé mais sachant que je suis un gars gay/aro, je sais pas trop, bah j'aime pas écrire des smuts avec des femmes mdr

Et sachez aussi que j'ai commencé à écrire le calendrier de l'Avent version Top gun, je le dis pour me motiver, j'ai déjà écrit 3/4 textes, je m'avance au max pour être ponctuel.

Bref, en espérant que ça vous ait plu !

Top Gun : KinktoberWo Geschichten leben. Entdecke jetzt