49 : À la rescousse

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Je ne respire plus. J'ai un mal de crâne immense.

Puis contre toute attente, mon père lâche prise. Je ne sais pas si il pense que je suis mort ou si il ne veut pas me tuer. J'opte plutôt pour la première option.

Je reprend une bouffé d'air et tousse un peu. Mon père est par terre à côté de moi. Je tourne la tête vers lui et il fait de même.

Pendant près de 5 min, on se regarde les yeux dans les yeux. Vert contre vert. À e demander qu'est ce que qu'on a bien pu faire pour en arriver là.

Je me lève et lui aussi. On s'observe pendant quelque seconde puis on se rue l'un sur l'autre.

Pour se frapper. Vous y avez cru vous aussi ?

- J'aurais du te tuer tout à l'heure...me dit il à son tour à l'oreille.

Je l'envoi par terre et continue à l'enchainer de coup de poing.

- T'as raison, je suis pas ton fils, et je ne veut pas l'être, qui voudrait être le fils d'une pute ?

- Tu parles de ta mère là ? Me dit il en me cassant le nez.

- Oh, non, je parle bel et bien de toi.

Je l'envoi brutalement contre le mur. Puis m'approche de lui.

- La prochaine fois que je te vois, c'est moi qui te bute. Je ricane.

Je sors de ma chambre, des bleus partout et du sang qui coule sur mon visage. James est là, devant moi.

Il n'a même pas eu les couilles d'être là quand je me faisait embrocher. Je me dirige vers lui d'un pas décidé et lui envoi une droite. Puis je descend les escaliers et me dirige vers la suite conjugale.

J'ouvre le placard ou mon père range ses affaires, et le parcours de mes yeux. J'émet le rire que je sais le mieux faire, un rire moqueur et crâneur.

Je m'empare d'une chevalière qui appartient à mon père et l'enfile à mon doigt. Je garde toujours une trace de mes ennemis.

Puis je passe la porte du manoir et sors. Je marche pendant plusieurs heures dans Londres, sans savoir ou je vais. Je traverses des quartiers que je ne connais même pas, des endroits absolument inconnus.

Je me suis perdu.

J'appelle Kim. Peut être qu'elle peut m'aider.

- Josh ? Qu'est ce qu'il se passe ?

- Kim, il faut que tu viennes me chercher dans Londres.

- D'accord, mais...

- Je t'expliquerais quand tu seras là. Je la coupe.

- J'arrive. Me dit elle en raccrochant.

Je lui envoi le nom de la rue ou je suis et regarde autour de moi. Quelques passants m'observes comme un animal en pâture. Il faut dire que j'ai du sang partout sur mon visage, heureusement que ma chemise est noire parce qu'elle est aussi imbibé de sang. Mais pas le mien.

James m'a tendu un piège, cette idée parait vraiment invraisemblable. James, mon frère, qui a toujours été là pour moi...Ça me fait bizarre de savoir qu'il peut être comme ça.

- Josh ? Qu'es ce qu'il t'es arrivé ? Fait la voix anxieuse de Kim derrière moi.

Je me retourne et la vois. Avec ses cheveux blonds qui lui tombent sur les hanches et ses yeux bleus qui brillent.

Elle est belle. Je sens mon coeur qui accélère et mes mains qui tremblent. Bordel qu'est ce qu'il m'arrive ?

- Je me suis battu avec mon père. Je lui dit en passant ma main autour de sa taille.

Elle fait volte face et me regarde.

- Ça va ??

- Oui...je dis en riant, je lui ai encore flanqué une raclée, bon il a faillit me tuer mais...

Elle se blottit contre moi et me souris.

- Viens on va manger.

- On va être en retard pour rentrer...

- C'est pas grave. Me répond t'elle simplement.

Un sourire se trace sur mon visage, une détonation dans le ciel se fait entendre. Il se met alors à pleuvoir des cordes.

Pendant que la pluie martèle le corps, Kim me traine dans un restaurant. Pendant toute la durée du repas, elle n'a pas cessé de me regarder avec des yeux de biches amoureuse.

Bibiche...bibitch ouais...

- On dirait une biche. Je lui dit en souriant.

- Et alors ? C'est mignon une biche ! S'exclame t'elle.

- Je sais ma biche...

Elle lève les yeux au ciel et éclate de rire. On finit par rentrer en douce à Standhill.

- Je vais me coucher, me dit elle en se tournant vers moi. Bonne nuit.

Je m'avance vers elle et pose mes mains sur ses hanches, et la rapproche de moi. Je sens mon coeur marteler ma peau, comme pour sortir de mon corps. Je l'embrasse et sens des larmes couler sur mon visage, qu'elle remarque.

- Josh, me dit t'elle en enroulant ses bras autour de mon cou.

Je baisse un peu la tête pour être à sa hauteur et pleure pour de bon.

- Je veux juste qu'il m'aime...je souffle.

- Je sais, me murmure t'elle en caressant ma nuque.

Elle reste longtemps comme ça, à me réconforter. Ça me fait un bien fou. De pleurer.

Pleurer, c'est comme vider sa colère, sa tristesse, sa solitude.





Pleurer c'est aller mieux.

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