Le temps d'une mélodie.

Réconfort

Pdv dazai :

Je me levais plus léger que d'habitude. Hier Chuuya m'a montré comment me défendre, par contre il n'y ai pas allé de main morte avec moi. Tout courbaturé je me dirigea vers la salle de bain pour me laver un peu.
Odasaku entra dans ma chambre avec mon petit déjeuner, il savait que je n'aimais pas manger avec ma famille et inversement.
Une fois avoir terminé de manger je sorti et monta avec les jumeaux en direction du lycée. Les embrouilles commencent déjà, quelle veine !

Une fois en cours je m'installais en faisant bien attention à l'arrivée de la limace. Ne le voyant pas arriver je me retourna pour voir si il n'était pas déjà arrivé, il est si petit qu'il aurait pû être caché derrière quelqu'un.
Effectivement il était déjà à sa place, haha je vais m'amuser aujourd'hui...
J'avais pas vraiment remarqué au début mais on dirait qu'il a une blessure au visage. Il faut que je comprenne ce qu'il c'est passé. C'est pas que je me préoccupe de lui, je veux juste lui rendre la pareille et rien de plus.

M. Poe arriva pour nous faire cours de philo. Le connaissant je suis sûr qu'on va faire des travaux de groupe pour nos différents points de vues avant de nous coller un DM de 4h sur un sujet bizarre comme " je pense donc je suis".
Comme prévu on nous demanda de faire des groupes de 2 alors je me précipitai vers le nain.

"- Saluuuuut, je t'ai manqué ?"
"- Non" me répondit-il avec nonchalance.
"- C'est pas bien de rester dans le déni Chuuya."
"- Je ne suis pas dans le déni !"
"- Sinon la limace tu veux être en groupe avec moi ?"
"- Tsk- pourquoi pas ?.."
"- Ouais ! "

Toutes les filles étaient vertes de jalousie mais Chuwawa ( j'adore ce nouveau surnom ) s'en fichait royalement.

Je m'installai à coude lui pour discuter du cours, mais il ne semblait pas ouvert à la conversation. Je lui lançait des piques sur sa taille ou autres futilités. Un manque de réaction comparé à d'habitude, il se contente désormais de m'ignorer ou de baisser la tête.
Qu'est ce qu'il lui arrive à la fin...?
Ça me fait bizarre d'avouer que je suis plutôt inquiet.

La pause déjeuner est arrivé plusieurs heures plus tard. C'est ma chance de pouvoir lui parler.

Où est-ce qu'il a bien pu passer ?
Je m'affairai à le trouver sans réel succès à cette recherche.
Il est petit mais pas au point de s'enfuir par un trou de souris !
Mes jambes m'ont guidé instinctivement vers la salle d'hier.
Chuuya frappais les tables, donnait des coups de pieds violents aux chaises avant de glisser et s'écraser lamentablement sur le sol froid. C'était.... Pitoyable.
Je n'aime pas le terme que je viens d'employer cependant c'est celui qui correspond le mieux à la scène qui se présente devant moi.

"- Chu ?"
Il ne me regardait pas. Ses yeux étaient fermés mettant en valeur ses longs cils roux, il ressemblait à un ange.
Il ne me fallut qu'un instant pour voir des larmes dévaler le long de ses joues rougies par la frustration d'une situation qui me dépasse. Je ne sais pas grand chose de lui, mais rien que le si peu de temps qu'on a passé ensemble me montre qu'il n'a pas une vie plus facile que la mienne.

Pdv extérieur :

Le brun apporta son aide à l'autre garçon qui était étalé sur le sol sal de la classe abandonnée. Il se releva, essayant au mieux de se calmer. Le plus grand pris le plus petit dans ses bras, doucement, très doucement, sinon il risque de le briser. Cette complicité était propre à ces deux âmes perdues dans un quotidien indésirable. Cette relation c'était forgée rapidement mais de façon réellement puissante.
Plusieurs minutes se sont écoulés comme le jour précédent, c'était au tour du rouquin de parler de l'oppression permanente qui le saisi depuis petit.
Son partenaire faisait preuve d'une écoute absolue.

Ils se rapprochèrent l'un de l'autre inconsciemment. S'accrochèrent à ce lien invisible, leur bouée dans cette pagaille.

Le fin de la journée ce passa sans accrocs. Les jours et les mois se succédèrent mêlant disputes enfantines, réconfort, laissant libre cours à la danse et aux mots poétiques du violon.

Ces derniers voulais dire qu'une et unique chose :
Merci

732 mots
✨✨✨
C'était un petit épisode de mise en situation de leur relation complexe.
La partie intéressante reste à venir :)
✨✨✨
À bientôt