Worth Nothing

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A la carte : Trauma ( on change pas les habitudes) avec un soupçon d'angst ( sortez les mouchoirs) bonne lecture déconseillé au fragilos comme moi ;)
PS : ne détestez pas trop Dazai dans ce chapitre
Petite traduction du titre " aucune valeur"

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Le festival approchait à grand pas et les deux garçons s'entraînaient plus que jamais. Ils perfectionnaient leur prestation.

Chuuya remarqua néanmoins le stress presque électrique de son partenaire, constamment sur les nerfs. Ils venaient à s'engueuler, se prendre la tête. Cette fois ce n'était pas comme d'habitude, les disputes n'était rien d'une plaisanterie les mots étant choisis pour blesser.

Chuuya finit par partir de son côté pour répéter sa chorégraphie quand à Dazai, il jouait lui aussi à part. Un fiasco total, heureusement que ce n'était qu'un entraînement. Ils ne s'écoutaient plus.

Depuis que les deux garçons s'étaient rencontrés le brun restait en permanence avec sa nouvelle muse. Le roux n'était plus seul désormais, ils étaient inséparables. Même si ils se provoquaient, disputaient, faisaient des conneries. Le nombre de fois qu'ils ont dû organiser des plans d'évasion comme dans prison break pour échapper à leur famille respectives.

Mais ces derniers jours la "momie" retournait avec les "pots de peinture", les charmait. Quand au "nain" lui s'était retransformé en une ombre passive tel il était avant.

Pdv dazai :

Je n'en peux plus. On ne m'avait jamais sonné ou porté de l'attention, alors pourquoi il fallait que ma famille veuille assister au festival. Ça me met en rogne, je veux tout balancer, tout détruire. Je les hais. Ces jumeaux se pavanant comme des dindons riant quand je suis rué de coups. Une sœur ainée qui s'occupe de moi que quand elle veut divertir son cul, je suis bien pratique pour un "objet" . Une mère avec un caractère de pouffe et la voix mielleuse quand elle me brise, je voudrais les lui faire ravaler au centuple. Puis Mori... Mon "père " qui a eu la meilleure idée de mettre de l'huile sur le feu en proposant de venir.

Non seulement ils vont savoir pour le violon, puis perspicace comme ils sont ils vont comprendre mes sentiments pour Chuuya. C'est. Hors. De. Question.
Je dois m'éloigner de mon petit roux sinon ça fera trop mal de se séparer après. Je préfère qu'il me déteste et qu'on annule le spectacle...

J'ai fait en sorte d'être distant. Je me suis vêtit d'un nouveau masque.

"- Dazai tu ne traîne plus avec Nakahara ?" Me demanda une fille du groupe.

"- Moi ? Avec lui ? Non ."

"- Pourtant vous étiez amis, je me trompe ?"

"- J'ai fais semblant ! Je suis tolérant mais parfois j'avais l'impression qu'il me regardait comme un potentiel copains...
-J'aime ça -
Il me dégoûte.
-Je l'aime à en crever-
Qu'il aille faire ses trucs de gay ailleurs à sa place j'aurais honte.
-Emmène moi avec toi mon Chuuya.- "

"- C'est un peu méchant dit comme ça mais franchement t'as raison, on dirait un monstre haha pas vrai les filles " elles se mirent à rire de concert.

Il était là me regardant avec une expression que je n'avais jamais vu. Même quand il se faisait frappé par son père il restait fort. Mais maintenant il me regarde comme si il s'était reçu une balle en plein cœur. Il est parti en courant de la classe pourtant je n'ai rien fait.

Je ne fais que repenser à ce qui s'est passé pendant tout le cours.

Tu es écoeurant. Tu lui fais du mal alors que tu l'aimes. Tu ferais mieux de mourir ça ferait du bien à tout le monde.

Cette voix ne pouvait pas partir, le pire c'est qu'elle avait raison. À la sonnerie je sorti de la classe le plus rapidement possible. Une fois au toilette je me penchait au dessus de la cuvette avec cette affreuse sensation me traversant le corps. Je vomis une fois, deux fois, puis une troisième fois, encore et encore. J'ai mal partout. Je me dégoûte. Je suis horrible. Chuuya je regrette tout, viens me chercher.

Tu n'as pas le droit. Tu ne peux pas.

Chuuya...

Je me sens lamentable. L'odeur piquante de la bille me monte au nez alors que je suis en train de réaliser une chose. Jamais il ne me pardonnera. Désolé Chuuya.

Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime.

Je suis bon qu'à ça. Je n'ai que ça. Rien voilà ce que c'est "ça" .

Pdv chuuya :

Pourquoi ?
Tu m'avais dit que tu ne me jugerai pas. On s'est embrassé alors pourquoi ?
Alibi parfait
C'est vrai, je ne suis qu'une issue de secours.
Tu l'as entendu M.O.N.S.T.R.E
Je t'ai aimé au prix d'une trahison amer.

Si j'avais aimé les filles, j'aurais été populaire et je n'aurais jamais vécu ça.
Mais je ne les aime pas voilà le problème avec moi. Je suis pas normal alors pourquoi il m'aimerait ?

Je me suis inconsciemment retrouver dans la salle d'entrainement, notre salle. Maintenant elle est toute à moi, je suppose.

Il avait laissé son violon ici depuis notre dernière dispute avant qu'il ne décide d'annuler le spectacle. Il m'a abandonné, c'est tout ce que je vaux ? Rien ....
Je serai toujours le second choix, qu'on jette puis qu'on reprend à sa guise. Je le déteste !
Tu l'aimes toujours
Je le hais !
Dès qu'il va revenir tu va accourir en remuant la queue comme un toutou
Pourquoi il a fallu que je m'attache à toi. Peu importe le nombre d'amitié ou d'amourette que j'ai créé tout se finissait mal.

Je suis le problème n'est ce pas ?
Je me sentais mal, ma vision se brouillait de larme à ne plus savoir où j'étais.
Je pris le violon de Dazai et alla m'asseoir au coin de la salle. Je ne pouvais que pleurer. Je me suis assoupi à force.

Pdv dazai :

Je me suis brossé les dents après avoir gerbé toute mes tripes. Chuuya ne viendra pas me chercher. Après tout c'est moi et moi seul qui lui a fait du mal. Je me lavai encore une fois le visage puis les dents. Je mis à déambuler dans les couloirs jusqu'à la salle d'entrainement.

Il était assis dans le coin de la salle avec mon violon dans ses bras. Quand je me suis approché, j'ai remarqué ses yeux rougis par les larmes qui coulaient encore ici et là. Je n'arrivais qu'à le faire pleurer lui qui est si fort en temps normal. Il dormait, il était adorable.
Je t'aime
Je ne peux pas m'en empêcher. Mon cœur battait à la chamade. Je voulais rester auprès de lui. Je me penchai puis l'embrassa délicatement. Ses lèvres douces et chaudes me donnait des papillons dans le ventre. Il est mon oxygène comment je vais tenir en apnée loin de lui ?
J'ai dû me séparer de lui à contre cœur.

Avant de pouvoir sortir de la salle je sentis quelque chose me tiré en arrière.
Par terre voilà où j'étais. Chuuya était au dessus de moi des perles salées coulant le long de ses joues. Je me suis reçu une droite violente. Je me faisais frapper durement par mon rouquin à qui j'ai fait tellement de mal. J'avais si mal. Je l'ai mérité. Puis il s'écroula sur moi en larme répétant machinalement des -désolé. Mon visage était en sang il ne m'avait pas rater.

Je me souviendrai toujours la sensation de sa force quand il est en colère. Le pire c'était ses larmes et ses cris déchirants comme si on le criblait de balles. Je me détestait pour l'avoir fait pleurer comme ça.

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Coucou !
Comment ça va ?
J'espère que vos yeux ne se sont pas cosplayer en cascade .
Peut importe après c'est le confort et potentiellement un lemon 🍋
Ça sent la fin de la fic :0
A la prochaine !

Le temps d'une mélodie.Where stories live. Discover now