O PAI TÁ ON - PARTIE 2 - Fanfiction Neymar Jr x Chiara

Chapitre 4

Mon téléphone vibre et je souris en voyant la grosse tête de Kimpembe s'afficher sur l'écran. J'appuie sur l'icône « répondre » et ne tarde pas à entendre sa voix.

- « Eh Chiara faut jamais me faire faire une crise cardiaque comme ça là. »

J'explose de rire.

- « Non mais sérieux, reprend Presnel en se mettant à rire à son tour, tu m'annonces ça comme ça ? Par message ? Je t'aime trop, j'étais sûr que t'allais revenir.

- Marco est content, j'espère ?

- T'es drôle toi, bien sûr qu'il est content ! On est tous trop heureux. J'ai reçu ton message pendant l'entrainement, timing parfait ! Comme ça j'ai pu prévenir tout le monde. Ça te dérange pas ? »

Je ne réponds pas tout de suite. S'il l'a dit à tout le monde, ça veut dire que Kylian est au courant. Et Neymar aussi. Une part de moi aurait aimé voir sa réaction. Je lutte pour ne pas poser la question à Presnel.

- « Non, pas du tout. Ils vont tous bien, sinon ?

- Ouais ! Super ambiance au Camp des Loges, du jamais vu ! Il y a pas mal de nouveaux, ça se passe bien. Bon, c'est sûr que c'est plus la même depuis qu'il y a plus Julian, mais on fait avec. »

Sans, du coup. J'ai entendu que Draxler avait été transféré au club du Benfica, au Portugal. Julian et Kimpembe étaient les meilleurs amis au PSG ; je comprends que le départ - carrément précipité - du joueur allemand ait été difficile pour Presnel.

- « Mais bref, t'as acheté ton billet ? Si t'as besoin de quoi que ce soit, tu me dis hein. »

Je souris. Presnel est toujours comme ça, aux petits oignons, avec tout le monde. Il est pareil avec les jeunes du club, constamment à faire attention à ce que tout aille bien pour eux.

- « J'étais en train de regarder, justement. Y'a des billets vraiment pas chers, c'est cool.

- C'est un signe, ça.

- Je sais, dis-je en plissant les yeux. Le ciel veut à tout prix que je vienne réconforter Marco. »

J'entends Kimpembe exploser de rire à l'autre bout du fil. Nous discutons encore pendant une bonne demi-heure, puis l'on raccroche. Kylian ne tarde pas à m'envoyer un message pour féliciter mon retour - ça me fait chaud au coeur, j'admets - et nous discutons un peu par message.

Ça m'avait manqué.

***

- « Et... ça y est ! »

Laureen applaudit en riant, tandis que la confirmation de la réservation de nos billets s'affiche sur l'ordinateur. En la voyant, comme ça, presque suffoquant tellement elle rigole, je me demande ce que je ferais sans elle. Je serais probablement en train de croupir dans cette université, à chercher un sens à ce que je fais. Mais heureusement pour moi, je tombe sur pas mal de pépites dans ma vie : Kylian, Neymar, Presnel, Daniel, et puis Laureen. Ils ont tous changé ma vie d'une manière ou d'une autre. Laureen, elle, me pousse à rêver plus et à ne jamais renoncer.

- « Je suis trop heureuse meuf. On va enfin se casser d'ici !

- T'exagères, l'Australie c'est quand même pas si nul que ça.

- J'admets, mais c'est tout simplement pas fait pour nous. Surtout cette université de merd...

Je baisse la tête. Je suis vraiment heureuse de partir, mais quitter mes amis, c'est ça le plus difficile. Une main se pose sur mon épaule.

- « Je sais que ce qui t'embête, c'est de les quitter eux. Mais on pourra toujours revenir les voir s'ils nous manquent trop, hein ?

- Surtout le prof de finance », je réponds avec ironie.

Laureen explose de rire puis revient à moi.

- « Nan mais sérieusement, y'en a d'autres qui te manquent en France aussi, et à qui tu manques en retour. Tu peux pas être partout, chouchou. »

Ce nouveau surnom me fait sourire.

- « J'ai trop hâte, meuf.

- Moi aussi, je réponds en arborant de nouveau un sourire sincère. Paris me manque. »

Nous sommes là à sourire comme des débiles, à la simple idée de retourner chez nous. Ce billet d'avion est une décision prise sur un coup de tête, et j'en suis pleinement consciente. À vrai dire, je ne sais pas grand chose sur ce que l'avenir nous réserve, mais je sens que c'est le bon choix.