Ballon 1

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Kylian est le dernier joueur à descendre du bus, les écouteurs visés dans ses oreilles, il est concentrés. Il suit à distance ses coéquipiers, souriant de temps en temps, avant d'afficher de nouveau un visage concentré et neutre. Dans les vestiaires, les joueurs commencer à se changer, en dehors des caméra qui avait quitter le vestiaires. Le numéro dix se change en vitesse pour ensuite s'asseoir sur le banc en observant les autres joueurs. Il souffla, le problème de ce match est le joueur pourtant le numéro, dix, comme lui. Ce dernier est son coéquipier au Paris St Germain et le voilà à l'affronter ce soir, en final. Certes, ils ne se portaient pas mutuellement dans leur cœur, mais au fond, Kylian ne se sentait pas bien. 

En fait, il ne se sentait pas bien parce qu'il allait affronter Lionel Messi, l'homme qui l'avait embrasser quelques mois auparavant et qui lui avait fait ressentir quelque chose. Certes, ils étaient tout deux sous l'effet de l'alcool, mais le plus jeune ce souvenait très bien de l'embrassade qui avait eu lieu. Et si ils ne s'étaient pas stoppé, cela serait aller bien plus loin. A cette simple pensée, Kylian secoue la tête pour chasser ces images et sensations qui lui reviennent. Il relève le regard pour observer ses coéquipiers et amis. 

Olivier dépose ses lèvres sur celles du numéro sept, tandis que ce dernier le rapproche de lui. Kylian lève les yeux au ciel, c'est toujours pareil. Ils s'embrassent toujours avant chaque matchs ainsi qu'à la fin des matchs et si le match est gagnant leur étreinte intime se passe derrière la porte de leur chambre d'hôtel. Les deux joueurs avaient demandés à leurs femmes, gentiment, de ne pas les déranger surtout pendant la coupe du monde. Alors qu'en fait, ils se concentraient mutuellement, mais pas que. Et Kylian se demandé si c'était du sérieux entre eux ou simplement du sexe pour faire évacuer la pression de ces derniers jours. Et surtout, Kylian avait peur que ses amis se faces prendre et que cela face scandale auprès du monde entier mais surtout auprès de leurs conjointes. 

Le numéro dix coupe toutes pensées qui ne concerne pas le match de ce soir. Il devait ce concentrer pour gagner. Tout le monde étaient épuisés, mais ils devaient se battre sous cette atroce chaleur. 

-Il faut y aller, les gars, les informes le capitaine

Les joueurs asseyent se mettent debout et tous en ensemble ils sortent du vestiaires pour remonter le long couloir qui les mènes au couloir. Ils entrent, en trottinant, sur le terrain. Ils s'échauffent tout comme l'équipe adverse. Kylian n'ose, même pas un regard, en direction du numéro dix adverse. Il se contente de s'échauffer tout en se concentrant.  

Le coup d'envoie est donné. Les argentins possèdent plus le ballon que les français. A la vingt troisième minutes, penalties. C'est Messi qui le tire.  Et c'est le but. Ses coéquipiers se ruent sur lui, pendant que Kylian se déconfit lançant un regard à ses amis. Le match reprend et c'est six minutes plus tard que survient le deuxième but. Sur un contre éclair enclenché par Messi, la différence est faite du côté droit. Mac Allister prend la poudre d'escampette avant, en début de course, de délivrer une offrande pour Di Maria qui conclut facilement au second poteau. Le break est fait, le but est comptabilisé. Les bleus sont sonnés, ils sont entrain de sombrer lentement dans les profondeur d'un océan.  C'est les pieds trainant qu'ils regagnent les vestiaires. Didier sur leurs talons, le pas rapide. Certains joueurs retirent leur tee-shirt sous cette chaleur, tandis que Didier attend le silence. 

-Les gars, je vais vous le dire sans m'énerver. Vous savez la différence, c'est que eux la, en face, ils jouent une putain de final de coupe du monde, dit il en frappant la table. Et nous on la joue pas, il hausse le ton

Il tourne sur lui même regardant chacun des joueurs avant de partir, les laissant entre eux. Le vestiaire est calme, ils entendent les cris des Argentins qui retentissent dans les couloirs.  Kylian boit une bouteille entière, soufflant une fois cette dernière terminé. Il devait remonter, il ne pouvait pas les laisser les ridiculiser. Les quinze minutes de pauses touchent à leurs fins. Olivier embrasse rapidement Antoine, pour l'encourager et rejoins les remplaçants sur le bancs. 

Scandale [BxB]Where stories live. Discover now