Chapitre 18 : Tous à l'eau !

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TW : 🦓 (pas explicite)

Pdv de Dazai

Le professeur Koro nous dit, en arrivant en classe, de le suivre dans la forêt. Dans le doute, mon partenaire et moi restâmes sur nos gardes.
Une fois arrivé, le professeur nous montra.... Un piscine ?
Alors là, très peu pour moi. Avec mes bandages, je ne pouvais pas vraiment me baigner.
Tous les élèves se mirent en mayo, puis à l'eau, Chuuya y compris. Pour ma part, je préférai rester assis sur un transat, tout en lisant mon livre de suicide.

Nakamura : - Eh Nagisa ! Mais enfaite t'es un mec...

Okano : - Ah oui, c'est vrai !

Le sifflet retentit.

Koro : - Eh Kimura ! On ne cour pas autour de la piscine ! Tu vas te faire mal si tu tombes !

Kimura : - Euh... Désolé !

Koro : - Ne restez pas si souvent en apnée ! J'ai pas envie que vous vous noyez, alors, à partir de maintenant, vous ne mettez plus ma tête sous l'eau ! Hazama, arrêtez de bouquiner et vas nager un peu ! Dazai, profites du paysage !

C'est alors que Kurabashi jeta de l'eau sur Koro-sensei, celui-ci fit un cris étouffé.

Kurabashi : - Euh... C'était quoi ce p'tit cris pourri ?..

Karma ce mit alors à secouer la chaise du professeur, accompagné de Chuuya. Koro-sensei tomba alors à l'eau, avant d'en sortir rapidement. Il était clair qu'on venait de découvrir l'un de ses points faibles. Tout à coup, le "gang" de Terasaka sortirent de l'eau avant de m'arracher mon livre des mains. J'avais envie de les étrangler un par un. Soudain, Yoshida et Muramatsu me prirent l'un pas les bras, et l'autre par les pieds, en sac à patate. Je commençais doucement à comprendre leur petit "jeu". Je me débattais mais rien y faisait, j'étais pris dans le filet, comme un poisson. Ils me balancèrent alors entre l'eau et le rivage. J'étais vraiment dans la merde. J'étais tout habillé, avec tous mes bandages (putain ça coûte cher !!), et mes plaies me faisaient déjà suffisamment mal. Chuuya ne pu pas intervenir, tout devint flou, j'atterris dans l'eau.

Pdv de Nagisa

Un lourd cris de douleur se fit entendre après un bruit d'éclaboussure. Lorsque je me retournai, je vis Dazai, dans l'eau, tout habillé, tenant ses bandages du mieux qu'il pouvait. Un instant, je crû voir une larme couler le long de sa joue. Mais cela pouvait aussi être  simplement l'eau de la piscine. Ses yeux étaient plissés par ce qui semblait être de la douleur. Tout le monde le regardait, sans vraiment comprendre la scène, jusqu'au moment où Nakahara se mit à gueuler sur les deux fautifs, tout en se dirigeant vers Dazai. Le prof, quant à lui, se rapprochait à son tour, avant de soulever Dazai à l'aide de ses tentacules pour le remettre sur la terre ferme. Lui aussi avait été choqué par le cri poussé. Nakahara sortit de l'eau, se précipitant pour aller chercher une serviette, entre temps, je remarquais que l'un des bandages de Dazai était tombé dans l'eau. J'allais donc le chercher pour lui rapporter, il couvrait son bras avec son manteau trempé. Il semblait à la fois paniqué et absent, seulement, c'était quasiment indétectable. J'avais l'habitude d'analyser les sentiments de ma mère, donc ce n'était pas très compliqué de voir les émotions sur le visage des autres pour moi. Cependant, il me fallait beaucoup plus de concentration pour cerner les vrais sentiments de Dazai. Enfin bref, j'attrapai donc le bandage trempé et le tendais à Koro-sensei, qui l'attrapa et le tendit à Dazai qui le prit avec son bras couvert. Soudain, j'aperçu un nombre incalculable de coupures sur le poignet légèrement découvert de Dazai. Mon sang se glaça, mon visage devint aussi blafard que celui du mafieux. Nakahara arriva en renfort avec sa serviette, la posant sur les épaules de Dazai.

Chuuya : - Je pense qu'il est plus bénéfique pour Dazai de rentrer à l'appartement. J'ai bien l'intention de rester avec lui, il est hors de question qu'il reste seul.

Lorsqu'il parlait, j'avais l'impression d'entendre un adulte.

Koro : - Je n'y vois aucun inconvénients, rentrez bien

Chuuya : - J'ose espérer que ce genre de situation ne se répétera pas. Sinon je vous en ferez payer le prix.

Et sur ces mots, Nakahara prit Dazai par les épaules, avant de le guider long du chemin de retour vers le bâtiment. Dazai tremblait, mais je ne saurai dire si ce fut de froid ou d'angoisse.

Pdv de Chuuya

Nous passâmes par le bâtiment E pour récupérer nos affaires.

Chuuya : - Tu te sens comment Dazai ?

Pas de réponse. Je me retournais alors pour voir pourquoi il ne me répondait pas, il tremblait de tout son corps et fixait le sol.

Chuuya : - T'as froid l'maquereau ?

Dazai : - Non, et ça va. C'est juste l'un de mes bandages s'est enlevé quand j'étais dans l'eau, je n'aime pas ça.
.
Chuuya : - Fais voir, je vais te le remettre.

Il me tendit donc son bras, avec un instant d'hésitation. Je remarquai alors de nouvelles entaille sur le poignet de mon collègue. Je ne fis pas de remarque dessus, car cela risquait d'être contre-productif. Je comptais simplement le surveiller d'avantage. Je lui remis son bandage, bien qu'il soit mouillé. Heureusement pour nous, ce matin, nous étions venu en moto. Nous enfilâmes les casques et les mantaux (car avec Dazai je ne pouvais pas utiliser mon abilité sur la moto), nous montâmes dessus puis nous rentrâmes à l'appart.

Une fois arrivé, je dis à Dazai d'aller se sécher et se changer.

Dazai : - Hum... Chuuya ?

J'allais ranger les équipements de moto.

Chuuya : - Mmh ?

Dazai : - Enfaite j'ai que ça comme vêtement..

Chuuya : - Quoi ? Mais pourquoi t'en as pas prit d'autre ?

Dazai : - J'en ai pas d'autres

Chuuya : - Mais pourquoi ta valise pèse aussi lourd alors ?

Dazai : - J'y ai mis mes bandages...

Chuuya : - ...Je sais même pas quoi dire

Dazai : - Moi non plus

Chuuya : - Content de le savoir... Bref, vas te sécher et sers toi dans mon armoire, je changerai tes bandages juste après

Dazai : - Bah enfaite j'en ai plus

Chuuya : - PARDON ?! MAIS TA VALISE-

Dazai : - Ola ola calmeee, il y en a dans la poubelle, qui sont secs !

Chuuya : - Mais c'est dégueulasse.. Vas te changer, je vais à la pharmacie... Et pas de connerie ! Essaie même pas de cuisiner ou de faire une autre action que celle de te changer, t'es pire qu'un enfant...

Dazai : - Bah techniquement je suis toujours un enfant

Chuuya : - Non, t'es supposé être un adolescent suffisamment mature pour comprendre qu'il ne faut pas mettre des bandages sortie des ordures sur des plaies non cicatrisées. Sur ce, j'y vais. A tout de suite.

Il me fit un signe de la main et je sortie de l'appartement, assez énervé, pour ne pas mentir.

Pdv de Dazai

Tout ce bazar avait eu le mérite de mettre le désordre dans ma tête. Je réfléchissais, je revivais la scène en boucle, avec la douleur de mes plaies. Je ne comprenais même pas pourquoi cette situation m'affectait autant, c'était ridicule, j'avais vécu bien pire que ça. Je me donnais deux petite claques pour me ressaisir, puis, j'allais chercher des vêtements dans l'armoire de mon colocataire, puis j'allais dans la salle de bain. Je commençais par retirer mes bandages uns à uns, puis je mis les vêtements secs. J'avais pris un tee-shirt simple et un pantalon large. J'entendis alors la porte de l'appart s'ouvrir, c'était sûrement Chuuya.

Dazai : - Alors, t'as trouvé des bandages ?

C'était Karma et Nagisa. Et je n'avais plus de bandages pour me cacher.

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Bonjour a tous ! Désolé pour mon absence, je n'avais ni la motivation ni l'inspiration pour écrire ces derniers temps, j'espère tout de même que vous avez apprécié ce chapitre ! ❤️🌻

Crossover Bungo Stray Dogs x Assassination Classroom//SoukokuWhere stories live. Discover now