Mia Bella (Tome I) en RÉÉCRITURE

CHAPITRE 14 : Aurora

Éros
Pendant la nuit...

- N.Non, tu ne peux pas me laisser tu n'as pas le droit, TU M'ENTENDS !!! criait-je.

Je voyais encore cette image d'elle, allongé, moi à ses côtés à la pleurer , elle venait de me m'abandonner une nouvelle fois, je n'ai pas pu lui dire ce que j'avais à lui dire.

Je lui tenais la main, elle était étalée sur ce sol froid de la salle de bain, j'étais le premier à l'avoir découvert, recouvert de son propre sang.

Mes larmes dévalaient mes joues, mes sanglots commençaient à arriver, rares sont les fois où j'ai pleuré, mais ce jour-là une partie de moi-même c'était éteinte.

- AURORAAA, hurlai-je, TU N'AS PAS LE DROIT DE ME LAISSER.

Je me souviens encore quand je me suis penché vers elle pour la prendre dans mes bras, son corps était si froid...

                       Froid...

Froid...

                                        Froid...

Froid..

Elle est inconsciente au sol et je n'arrivais pas à réaliser que je l'avais peut être perdu à tout jamais.

                           Non
Non
                                                             Non
                   Non
   Non

Elle n'a pas pu me laisser.
Elle n'a pas pu faire ça.
Je te hais Aurora de m'avoir abandonné.
Je te hais.

- JE SUIS QU'UN LACHE, C'EST À CAUSE DE MOI TOUT ÇA, AURORA REVIENT MOI S'IL TE PLAÎT, TU PEUX PAS ME FAIRE ÇA, pleurai-je.

J'entendais des pas arriver vers moi, mes parents...

Et dès que leurs yeux se posèrent sur elle, dès que je vis le regard de ma mère, mes mains en sang, je savais que ma mère allait être anéantie et que jamais elle n'arrivera à remonter la pente tout comme moi face une nouvelle à ses tentatives de suicide.

- MAMAN, lui implorai-je de l'aide.

Je me réveillais en sursaut, mon corps encore en sueur face à cette réalité que j'enfuie au plus profond de mes souvenirs.

...C'est un mauvais rêve Éros...

Mon corps et mon cerveau était totalement chamboulé, ce cauchemar qui me hantait depuis mes 22 ans..

Je me levais du lit difficilement et parti dans la cuisine pour me servir à boire.

Mes pas se faisaient lourds et se faisaient entendre, j'avais besoin d'oublier de l'oublier, et je devais me noyer encore une fois, encore une nuit dans l'alcool.

Je me servis un verre de whisky, le bu d'une traite mais je n'en avais pas assez alors je pris la bouteille et reparti dans ma chambre.

J'ouvris ma fenêtre qui menait sur la terrasse et je m'assieds sur le canapé qui me donner une vue sur la ville, l'air frais rentra en contact avec ma peau.

Tout en buvant ma bouteille, me noyant dans mes démons, je sortis un joint et l'allumai, je ne fumais que quand j'avais besoin d'évacuer comme actuellement.

Ça me permettais d'oublier rien qu'une nuit, une nuit.

Ma vie aurait été plus simple si elle avait été là, elle qui me conseillait, qui m'épaulait, sans elle je suis totalement perdu, c'était ma faiblesse et maintenant elle n'est plus là.