༢࿔ྀુ 𝐋𝐀 𝐏𝐔𝐍𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍

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Attention cette scène peut heurter la sensibilité des lectrices, elle comporte des scènes de violence et de maltraitance.
Pour les personnes sensibles vous pouvez passer au chapitre suivant.

Mia


Arrivée chez moi, je traverse le corridor, en passant par le séjour afin de regagner ma chambre.

Je me retrouve nez à nez avec ma belle-mère, Kelly qui est debout devant moi me barre le chemin.

- Jeune fille, As-tu vu l'heure qu'il est ? Dois-je te rappeler constamment la position que tu occupes ici ? Tu n'es qu'une esclave dans cette maison. Je vais être clémente aujourd'hui, tu ne dormiras pas dehors en revanche tu auras une punition, approche, dit-t'elle d'un ton détachée, en mêlant le geste à la parole.

Nous quittons le salon pour nous rendre dans une pièce à côté de la cuisine, je l'a suis jusqu'à ce que nous parvenons à la salle qui fait office de prison lorsque je désobéis aux ordres de Kelly.

Cette endroit qui servait de cagibi est devenue une salle de torture afin de me punir lorsque je me rebelle ou que je suis indiscipliné selon madame Miller.

La pièce est dépourvue de lumière, les volets sont fermés, devant nous un mur de brique est établie où des chaînes liées à des carcans sont fixés à la paroi.

L'atmosphère est lugubre, la pièce sombre réveille en moi des souvenirs amères qui resurgissent dans mon esprit. Tous mes muscles se raidissent, mon corps frissonne, des sueurs froides dévalent le long de ma colonne vertébrale.

Instinctivement, je me mets à genoux suppliant Kelly de ne pas m'infliger la punition du fouet. Les larmes dégoulinent le long de mes joues, une lueur de tristesse passe dans mes prunelles verts pistaches.

Un rictus de haine naît sur son visage qui est dépourvu d'empathie.

À brûle-pourpoint, Kelly m'assène une gifle qui fait basculé légèrement ma tête.

Progressivement, elle me roue de coup, j'encaisse les raclées qu'elle afflige à mon corps, les unes à la suite des autres, mes muscles s'endolorisent sous la vif douleur que je ressens, des hématomes naissent des coups de poing qu'elle me donne.

Par la suite, elle me traîne jusqu'au mur de brique où elle me ligote les mains et les pieds avec les chaînes cloués au muret de la bâtisse.

Une fois attachée, elle poursuit sa séance de torture en me donnant des coups de fouets sur mon dos qui crescendo augmente à mesure que la force de frappe s'intensifie, sous la douleur élançante de mes blessures, je succombe peu à peu dans les limbes où les ombres sombres de mon passé sont tapissés dans l'obscurité.

•••Ellipse•••

Le lendemain matin, Kelly me renverse un seau d'eau glacé sur le visage.

Brusquement, je sursaute en ouvrant les yeux, tétanisée par la peur, le corps tressautant de froid.

Mon bourreau est là, assis sur une chaise qui trône au centre de la pièce, ses yeux sont injectés de haine.

Le seau à la main, Kelly se redresse de son siège en parcourant la distance qui nous sépare à grandes enjambés.

Le regard ancré dans le mien, elle dit d'une voix rauque.

- Bien le bonjour esclave, j'espère que tu as passé une agréable nuit dans ta prison doré. As-tu appris de tes erreurs, jeune fille, énonce Kelly en voilant à peine son animosité.

- S'il...te.. plaît... arrête...de...me... torturé, j'ai..mal... pitié, dis-je d'une voix tremblante, apeurée face au monstre qu'est Kelly Miller.

Elle rit à gorge déployée, l'écho de ses rires emplie la salle étroite. Une peur bleue m'habite face à sa réjouissance de me voir souffrir devant ses yeux, ses ricanements s'intensifient au fur et à mesure que je lui pose des questions.

- Pourquoi moi ?... Pourquoi tu ne... m'as pas dit la vérité... concernant ma mère, Amber Miller ? répond-moi !

- Ah, alors comme ça Judith t'a parlé de cette pute qui te serre de mère, estime-toi heureuse d'être encore en vie grâce à moi ! J'ai fais d'innombrables sacrifices pour être auprès de l'homme que j'aime ! Ta mère me l'a volé et t'a enfanté tout ça pour récupérer ton père ! Mais tu sais quoi... Je ne vais pas te dire la suite du récit, c'est encore trop tôt pour toi ! À moins que tu veux encore subir des coups de fouets sur ton dos déjà bien amoché.

- J'ai ... retenue la .. leçon, pitié...je t'en prie, je t'en supplie... je n'en peux plus. Réussis-je à dire à bout de force, le corps recouvert d'ecchymoses et de cicatrices qui longent mon dos et mes bras.

Un sourire carnassier étire ses lèvres charnues.

- Tu vois quand tu veux, je te libére pour cette fois... Misère, je dois prévenir ton lycée pour ton absence. Tiens, j'ai une bien meilleure idée, tu vas te faire passer pour morte, qu'en penses-tu ?

- N-Non, pas ça, je suis désolée madame. Je ne vais plus recommencer... je serais...une fille sage, je murmure des trémolo dans ma voix à peine audible.

- Hein, voilà qui est mieux, Christian vient m'aider à porté cette mégère jusqu'à sa chambre ! s'époumone Kelly d'un ton impérieux.

Un homme d'une stature imposante fait son apparition dans la pièce, il chemine jusqu'au mur de brique.

Il s'accroupit devant moi, il me retire les carcans qui me retenait captive, en me portant au passage jusqu'à mon lit.

La porte close, des torrents de larmes s'échouent sur mes joues rougis par les traces des gouttes d'eau versées.

La cruauté de Kelly n'a pas de limite à mon égard, elle est prête à tout pour me faire payer la mort de mon père.

----

Suite à la séance de torture de ma belle-mère qui a été la pire de toute, j'ai ressenti toute sa rancune à travers chaque coup porter sur ma peau abîmée par les blessures d'hier soir.

L'estomac vide, allongée sur mon lit, des images sombres de la veille défile dans mon esprit.

Le coeur serré face à ses souvenirs douloureux, j'essaie de m'allonger sur le dos, étant en proie à la douleur, ma tentative fut soldé par un échec.

J'attends patiemment l'instant où je serais affranchi de mon rôle d'esclave au sein de la famille Gray.

Fatiguée et affamée, je sombre peu à peu dans un sommeil sans rêve.

•••Pendant ce temps•••

Kelly

- Bien Christian, tu as fais de l'excellence travail.

- Merci madame, c'est un plaisir de vous servir.

-Ah oui, tiens ton dû, va-t'en avant que je ne change d'avis, dis-je en sortant une liasse de billets sur la table basse.

- Minute madame, puis-je vous suggéré un moyen de nuire à cette enfant que vous méprisez tant ! Propose Christian en affichant un sourire espiègle.

- Parle, qu'as-tu à me proposer ? Je lui demande pousser par la curiosité.

- Eh bien, c'est simple il suffit de contacter Hena Carter, l'ennemi juré de votre belle-fille.

- Pourquoi faire ? Je quémande perdue.

- Ne savez-vous pas que Mia est épris d'amour d'un certain Diego Torres, le fils d'un grand homme d'affaires et quelle douce vengeance qu'une trahison de la part de son amoureux.

Un sourire espiègle fendit mes lèvres face à la proposition de ce cher Christian. C'est une idée très alléchante.

- Et qu'est-ce que j'y gagne dans cette affaire ?

- Tout, absolument tout. Réfléchissez bien à ma proposition.

- Hum, bien tu auras ma réponse dans deux jours.

Je lui sert la main, avant qu'il regagne la porte de sortie.

Une fois la porte close, un sourire carnassier apparaît de nouveau sur mon joli minois.

~ Mia, attends-toi à une douloureuse épreuve , tu connaîtras encore une déception amoureuse , pauvre fille ! Comme on dit telle mère, telle fille ! Je veillerai personnellement à ce que tu ne connaisse jamais le bonheur. ~

Secret De FamilleWhere stories live. Discover now