" Je suis rentré à mon appartement et j'ai rêvé de toi ce soir là, comme toutes les autres nuits qui ont suivie "
Emris Price est une française de 24 ans. Arbitre, elle se retrouve sélectionné pour la première fois en Ligue des Champions pour exerce...
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- Genre il a une assistante et elle t'a appelée pour dire que t'avais oublier ton sac après votre..
- " nuit intense que vous avez passé dans les bras l'un de l'autre ", oui je sais, je suis encore sous le choque.
- Non mais tu dois avoir mal compris, c'est pas possible ?
- Je suis sûr et certaine de ce que j'ai entendue.
- Ça à l'air d'être un champion ton joueur là,me répond elle en gloussant.
- Il m'a l'air d'avoir un grain surtout, il va me faire une réputation complètement fausse, je marmonne.
- Récupère ton sac et passe à autres choses de toutes façons, tu le reverra jamais. Puis comment un mec comme lui pourrait s'intéresser à une fille comme toi.
- Merci, dit légèrement blessé.
- Orrh tu vois bien ce que je veux dire, vous êtes pas du même milieu. Lui c'est les strass et le paillettes pendant que toi t'habite au dernier étage d'un vieil immeuble sans ascenseur. Elle marque une pause puis reprend. Bon je dois te laisser je vais voir Matthieu.
- Matthieu ?
- Oui j'ai était en soirée l'autre soir, quand c'était ton truc à Manchester là. Je l'ai rencontrer là bas et il m'a donner rendez vous aujourd'hui. On va au cinéma.
- Donc tu as pas vu mon match..?
- Je le verrais en replay, allez bisous.
- Bisous Gabriel..
J'ai à peine le temps de finir ma phrase que j'entends le son indiquant que l'appel est terminer. Je relève alors les yeux de mon écran de téléphone et observe l'environnement. Ce qui se trouve face à moi correspond exactement aux photos trouvés sur Internet quant à l'adresse ; elle est identique. Je suis bien arrivé au lieu de rendez-vous.
Le café Lapérouse est situé dans le 8e arrondissement de Paris, dans l'hôtel de la marine, Place de la Concorde. Fébrile, je pousse l'imposante porte d'entrée, un serveur s'avance instantanément vers moi. Je ressert la prise sur mon sac à main comme pour me donner un peu de courage. Je ne me sent absolument pas à ma place dans cet espace chic. Après qu'il m'ai souhaiter la bienvenue, je l'interroge sur la présence de Madame Hoarau. Il me répond qu'elle celle ci est déjà installé et m'emmène jusqu'à la table où elle m'attend patiemment. Je me retrouve donc sur la terrasse du côté de la Cour d'Honneur, qui, malgré le temps frais de ce mois de Novembre, est réchauffé par le soleil qui règne en maître dans cet endroit.
Je n'ai pas besoin de m'interroger longtemps sur laquelle des clientes est Gaïa, je répète presque immédiatement mon sac à dos en toile qui dénotent avec le reste du décor. La jeune femme est assise à une table de deux, sous une des arcades du bâtiment. Les chaises apposées à chaque bout de table sont en métals verts amandes. Le lieu est agrémentés d'une végétation luxuriante et presque exotique.
