libre, Itachi.

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Pdv Tpn :

Le soleil touche l'horizon, laissant ses rayons caresser mon front. Accroupis sur mon cahier je n'ai cessée de m'exercer. Encore et pendant des heures, fondu en est ma tartine de beurre.

Maman : Concentre toi.
Tpn : Oui.

Elle surveille mes moindres mouvements, corrigeant mes fautes élevant sa grosse voix. Puis quand c'est celle de trop elle dégaine sa canne frappant mes côtes. Recroquevillée pour atténuer la douleur je serre les dents, mais en vérité la pensée que je n'ai connu d'autre traitement de sa part me heurte davantage.

Maman : Pourquoi tu ne fais que te tromper ! Tu le fais exprès ?
Tpn : Non maman.
Maman : Alors recommence ce foutu exercice sinon je te fermerai à clé les portes de la cuisine pour deux jours de plus.
Tpn : Oui maman.

Le bruit de ses talons s'éloignent progressivement faisant battre mon cœur sans répit. Je ravale ma salive et recommence l'exercice, c'est le seul qui me cause défaut pour la première place de ce concours. Mon score pourrait être parfait si je denier comprendre.

Tpn : Ça va aller, maman m'aime quand même.

Je répète ces mots en boucle effleurant mes hématomes, elle n'y peux rien si elle est si strict. C'est pour mon bon vouloir je le sais. Je l'aime ma maman, c'est pour ça que je m'affame et somnole sur mes cahiers.

Je creuse ma tête pourtant rien ne me vient, un caillou tape ma fenêtre m'interpellant, je me redresse et sur la pointe des pieds la main d'Itachi me salut.

Tpn : Qu'est-ce que tu fais là ?
Itachi : Je passais dire bonjour.
Tpn : Rentre vite chez toi, ma mère est d'une humeur massacrante.
Itachi : La vraie question est, quand est-elle de bonne humeur ?

Je ricane dans ma manche.

Tpn : Tout de même, si elle te surprend elle m'enfermera.
Itachi : D'accord j'ai compris.
Tpn : Désolée.
Itachi : Fais attention à toi.

J'hoche la tête le voyant courir dans le sens inverse. Que j'aime courir moi aussi, surtout avec Itachi, il aime me rattraper et me chatouiller. Parfois là où maman lève la main sur moi, alors ça pique. Mais jamais il ne l'a remarquer, c'est que mes sourires sont réalistes.

Je souffle rassurée fermant la fenêtre et me rassois. Après avoir veillée trois heures supplémentaires j'ai finis par réussir l'exercice, maman ne m'a ni félicitée ni réprimandée pour le temps que j'y es passée. Elle m'a seulement laissée aller manger.

C'est sa manière de me dire qu'elle est fière de moi, rien qu'en imaginant cela mes joues se gonflent d'amour et de bonheur. Je m'assoupis contre la table de la cuisine épuisée, le visage cerné quand un rêve intriguant me réveille soudainement.

Tpn : Demain.. c'est mon anniversaire ?

Mes jambes ne cessent de bouger toute excitée à l'idée de grandir, je me demande ce qu'à préparer maman pour mon anniversaire. Je me rendors dans ma chambre allant embrasser le front de maman tout d'abord. Elle doit souffrir depuis que papa l'a abandonné, moi je ne l'abandonnerais jamais.

Maman : Debout.

Je frotte mes yeux, elle ouvre violemment les volets et quitte ma chambre. Je m'assois un instant m'étirant et la rejoins en bas.

Maman : Aujourd'hui c'est un jour spécial.
Tpn : Ah oui ?!

Enthousiaste je m'approche d'elle ouvrant mes bras, mais elle fronce les sourcils à ma proposition et se retourne.

Maman : J'ai eu un coup de téléphone, un professeur universitaire va passer à la maison.

Elle remet en place un diplôme que j'ai reçu il y a maintenant deux ans pour le prix Nobel de physique quantique.

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